La première journée du séminaire touchait à sa fin. Sandra regagnait la chambre du palace où devaient s’enchaîner pendant deux jours les réunions et les ateliers. Elle reçut un message de David, le jeune employé qu’il avait entrepris dans son bureau, et qui n’avait cessé aujourd’hui de la déshabiller du regard.
« Chère Sandra, je suis bien évidemment à votre disposition pour un nouvel entretien individuel. Avec l’envie farouche de vous montrer l’étendu de mes capacités »
Sandra était traversée par un trouble qu’elle ne savait résoudre. Depuis qu’elle avait avalé le membre époustouflant de son subalterne, elle rêvait de se faire prendre sauvagement par ce bel étalon. Elle se mit à se masturber en imaginant David entrer et sortir sa belle queue en elle. Sandra avait très envie de lui mais elle n’aimait pas l’idée de répondre, comme une vulgaire midinette, aux avances du jeune homme. Cette relation devait répondre uniquement à son envie et à son bon vouloir.
« David, je prends note de votre disponibilité. Je ne vois pour l’instant aucune raison de vous recevoir. Mais vous devez rester disponible si jamais j’en ressentais le besoin. Merci de m’indiquer le numéro de votre chambre. »
Sandra continuait à se toucher, prise dans ses contradictions. Afin de se calmer et de penser à autre chose qu’au sexe de David et aux bons moments qu’elle s’interdisait de vivre, elle descendit au sauna de l’hôtel.
Alors qu’elle s’acclimatait doucement à la chaleur de la pièce, une autre femme vint briser le plaisir de sa solitude. Hélène, sa grande rivale pour le poste de Vice-président, et qui contrairement à elle n’avait aucun état d’âme à s’offrir au Patron, pris place sur le banc face à elle. Elles n’échangèrent pas un mot, pas même un bonjour et encore moins un sourire.
Sandra jetait de temps à autre un regard sur son ennemi et les gouttes qui perlaient le long du corps d’Hélène éveillaient son imagination. Elle l’imaginait pleine de sueur lors d’un ébat torride avec Marc, leur patron. Et elle ne parvenait pas à savoir ce qui l’excitait le plus dans cette vision. Le sémillant quinquagénaire, beau mâle et viril ou cette jeune femme, Hélène, aux formes charmantes. Au fil de ses songes, Marc disparaissait pour ne laisser place qu’à sa collègue nue, le corps luisant, en train de caresser sa légère poitrine, ses petites fesses toute fine et ses jambes interminables. La poitrine de Sandra commençait à être à l’étroit sans sa serviette, qu’elle décida de desserrer pour la faire retomber sur ses hanches.
Par réflexe, Hélène jeta un coup d’il et fit repartir son regard sur la poitrine de Sandra aussi vite qu’il y était venu. Jamais aussi heureuse que lorsqu’elle sentait les gens impuissants et gênés, Sandra décida d’entamer la conversation avec Hélène.
-« Si je devenais ta supérieure, tu me ferais l’amour aussi ? Comme avec le patron Demanda-t-elle d’une voix à la fois suave et péremptoire.
-« Je ne couche pas avec Marc parce qu’il est mon patron, Sandra Je couche avec lui, très occasionnellement d’ailleurs, parce que c’est un merveilleux amant »
-C’est un bon coup ? demanda Sandrine avec malice
-Excellent
-Je devrais accepter ses avances alors, répondit, provocatrice, Sandra.
-Si tu le souhaites lâcha Hélène comme pour clore la conversation.
Sandra laissa le silence reprendre ses droits. Elle éprouvait un fort sentiment d’antipathie pour Hélène et en même temps, les charmes de sa rivale éveillaient en elle une forme de trouble qu’elle ne ressentait que très rarement. Elle avait autant envie de lui faire la guerre que l’amour. A cet instant, dans une folle tension sexuelle, elle rêvait de la baiser sauvagement. De lui donner des fessées pour la punir de son insoumission, de lui lécher la chatte pour la faire jouir si fort qu’Hélène la supplierait d’arrêter. Puis, une fois que son ennemie aurait rendu les armes, alors elle aurait pu lui livrer quelques caresses plus douces, sur ses petits seins, le long de ses hanches, son dos, ses fesses, faire le tour de son corps sublime avec une main sensible et dans un geste apaisé.
A cet instant, David, Marc, plus aucun homme, plus aucune queue n’existait. Sandra voulait simplement faire l’amour à Hélène. Elle était devenue son objectif, sa citadelle imprenable, son excitation suprême. Et comme elle n’aimait que quelqu’un ou quelque chose lui résiste, elle songea à un plan.
De retour dans sa chambre, elle envoya un message en forme de défi à Marc.
« Cher Marc, j’ai bien réfléchit à vos diverses propositions et je comprends la nécessité de nous mettre en concurrence avec Hélène. Afin de pouvoir évaluer de la manière la plus objective possible nos qualités respectives, que diriez-vous de nous rassembler dans votre lit ? Imaginez vos deux prétendantes aux pieds de votre belle queue, droite et puissante… Ainsi votre décision ne pourrait pas être plus justement prise »
Lorsque le téléphone de Marc retentit, le patron était déjà allongé sur son lit recevant une douce fellation d’Hélène. Son sexe pris une vigueur supplémentaire d’un coup, si bien que la suceuse cru l’éjaculation arriver.
Marc lui demanda si elle voyait un inconvénient à ce qu’une amie vienne partager leur intimité ce soir.
« Tout ce que vous voulez Patron. Absolument tout ce que vous voulez et qui vous procurerait du plaisir » répondit Hélène sans se douter de ce qui l’attendait.
« Chère Sandra, je suis ravi de votre initiative. Excellente initiative. Vous pouvez nous rejoindre dès à présent. Chambre 108. La porte est ouverte »
Sandra enfila une robe, sans culotte, prête à prendre du plaisir avec Marc, peut-être, avec Hélène, surement. La louve enterait dans la bergerie mais celle qu’elle voulait mordre n’était pas forcément celui qui le pensait…
A suivre…