J’avais rencontré Madame Clara quelques mois auparavant. Je venais de commencer un nouvel emploi d’assistant de direction et je me retrouvais donc sous les ordres de cette magnifique brune aux yeux sombres.
Son côté strict la rendait mystérieuse. Mais son corps m’excitait au plus haut point. Elle devait avoir dans les quarante ans. Elle était fine, longue, avec une poitrine moyenne, dont on pouvait apercevoir la naissance dans son chemisier entrouvert. Elle nouait ses cheveux en une longue queue-de-cheval qu’elle rabattait sur son épaule. Un maquillage discret soulignait ses yeux et faisait ressortir ses traits fins.
Une chose était certaine : elle savait ce qu’elle voulait et n’aimait pas attendre. Dès mon premier jour de travail, elle me donna une tâche sur un ton autoritaire :
Alain, classez-moi ces documents, par noms de clients et par dates de commande. J’en ai besoin dans 30 minutes, alors ne perdez pas de temps.
Le ton qu’elle avait utilisé m’avait bien fait comprendre qu’il fallait que je me dépêche. Aussi, lâchant tout ce que j’étais en train de faire, je me suis vite consacré à cette nouvelle tâche.
Une demi-heure plus tard, je toquais à sa porte. J’attendis un petit instant derrière cette porte fermée avant qu’elle me dise d’entrer.
La pièce était grande et lumineuse. Il y faisait chaud, presque même un peu trop. D’ailleurs, Madame Clara avait enlevé sa veste de tailleur et l’avait suspendue à son fauteuil et son front perlait de transpiration. J’avais l’impression de la déranger.
Oui ? demanda-t-elle.
Je vous ai apporté les dossiers que vous m’avez demandé de classer.
Je déposai les fameux dossiers sur son bureau. Et restai à la regarder, attendant une éventuelle suite.
Je peux vous aider ? me lança-t-elle, froidement.
Est-ce qu’il y a autre chose que je peux faire pour vous ?
Non. Vous pouvez juste me laisser tranquille !
J’avais l’impression qu’il valait mieux m’en aller rapidement, sans demander mon reste.
Les jours suivants n’étaient pas très différents. Tous les matins, elle me donnait un travail à exécuter rapidement. Lorsque je rentrais dans son bureau, j’avais cette impression de la déranger au milieu de quelque chose.
Puis un jour, à la machine à café, je me suis dit que si je lui en apportais un, ça permettrait peut-être de briser la glace. Au moment où je toquai à sa porte, j’entendis un gémissement qui venait de l’autre côté. Elle se tut rapidement, puis plus rien. Je toquai à nouveau.
Qu’est-ce qu’il y a ? cria-t-elle.
J’entrouvris la porte et passai la tête.
Alain. Qu’est-ce que vous me voulez ?
Je vous ai apporté un café.
Elle fut surprise de mon attention. Elle regarda son écran furtivement, je sentais qu’elle était en train de réfléchir.
Ah. Oui. Merci.
Elle se leva pour venir prendre le café. Et là, quelle ne fut pas ma surprise : sa petite culotte glissa de ses jambes et tomba par terre. Elle était en dentelle violette et très légère.
Elle devint rouge très rapidement et balbutia :
Vous n’avez rien vu du tout.
Non, Madame.
Et vous avez entendu quelque chose toute à l’heure ?
Juste un gémissement, mais je n’en dirai rien à personne.
Elle se pencha pour ramasser ce sous-vêtement et s’approcha de moi.
Vous habitez seul, Alain ?
Oui.
Très bien. Entrez et fermez la porte.
J’obéis. Elle continua :
Est-ce que je peux compter sur votre discrétion la plus totale ?
Bien entendu, balbutiais-je, rouge de honte.
Si vous ne dites rien à personne, je saurai me montrer généreuse.
Elle me poussa dans le fauteuil sur lequel elle recevait ses invités, en face de son bureau.
Vous aimez les femmes ?
Oui.
Et vous avez une petite amie ?
Non, Madame. Je suis seul.
Parfait. Alors vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je vous suce ?
Quoi ? Que venait-elle de dire ?
Elle glissa sa main sur ma cuisse et monta lentement jusqu’à mon entrejambe.
Je vous demande pardon ?
Je ne suis pas une femme ingrate, Alain. Si vous restez discret sur ce que vous venez de voir et d’entendre, je serai charitable.
Elle déboutonna mon pantalon et glissa sa main sous mon caleçon. Puis elle s’agenouilla devant moi. Je ne savais plus trop où j’en étais. J’étais pris entre le désir de ce que cette magnifique femme me proposait et mon souhait de rester professionnel. Cependant, sa caresse me faisait de l’effet. Je commençais à bander sous la douceur de ses doigts. Bientôt, elle sortit mon sexe de mon caleçon et approcha sa bouche. Elle glissa sa langue sur toute la longueur de ma hampe, la fit tourner autour de mon gland. Elle me regarda dans les yeux et m’engloutit entièrement jusqu’au fond de sa gorge. C’était divin. Elle savait très clairement y faire avec sa bouche. Je m’attendais à tout sauf à ça venant de cette directrice.
Elle me pompa ainsi durant plusieurs minutes, alternant entre des mouvements parfois lents, parfois rapides. J’ai tenu ce traitement un moment avant de sentir ce frisson dans mon bas-ventre qui annonçait que j’allais bientôt jouir. Madame Clara dut le ressentir, car elle accéléra encore plus son rythme et me reprit en gorge profonde. J’ai éjaculé plusieurs longs jets de sperme au fond de sa gorge et elle n’en rata pas une goutte. Après avoir avalé mon nectar, elle se releva et me regarda, l’air satisfait.
Merci, Alain. Reprenez votre travail, s’il vous plaît.
Elle m’avait parlé d’une voix plus douce que d’habitude. J’étais très surpris. Je me dépêchai de ma rhabiller et quittai son bureau pour regagner le mien.
Vers la fin de la journée, elle m’appela et je m’empressai de retourner vers elle, curieux de ce qu’elle allait encore me demander.
Vous vivez loin d’ici, Alain ?
Oui, assez.
Vous êtes en transport public, c’est juste ?
Oui.
Alors, préparez-vous, je vais vous ramener.
Le but que je m’étais fixé en lui apportant son café avait donc visiblement été atteint, mais pas grâce au café. Peu m’importait, ma patronne s’adressait désormais à moi avec beaucoup plus de douceur. Je retournai à ma place, éteignit mon ordinateur, prit mes affaires et, quelques petites minutes plus tard, je retrouvais Madame Clara devant sa voiture.
Sur le chemin du retour, je commençais de lui indiquer la direction à prendre pour me ramener chez moi. Mais curieusement, elle n’en tenait pas vraiment compte. Au bout d’un moment, alors qu’elle devait bifurquer à droite, elle continua tout droit.
C’était la rue à droite, Clara, dis-je timidement.
Pour ?
Sa réponse me rendait confus.
Pour aller chez moi.
Mais nous n’allons pas chez vous, me répondit-elle avec un petit rictus. Nous allons chez moi.