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Ne Répondez Jamais aux Numéros Inconnus. – Chapitre 2

Ne Répondez Jamais aux Numéros Inconnus. - Chapitre 2



"The way to write a thriller is to ask a question at the beginning, and answer it at the end."

Lee Child

11h30

« Salut, cest Marc! Alors, tu voulais me raconter quoi? »

Alors que je pensais décrocher pour entendre linconnu, la voix de mon cousin me fait soudainement revenir à la terrible réalité: je me trouve dans une cabine téléphonique à un carrefour en train dutiliser un vibro-masseur sous les ordres dun malade qui me fait chanter au téléphone.

« Euh, Marc Je suis occupée

— Je croyais que tu avais quelque chose dimportant à me dire, non?

— Pas vraiment

— Et si tu venais dîner, ce soir? On aurait le temps de parler et le petit serait content de voir sa tante.

— Euh Oui, cest entendu Je dois vraiment y aller Au revoir, Marc!

— Bon A ce soir! »

Soudain, le pire que je crains arrive: une personne sapproche dans la rue. Si je retire le gode, cela se verra pour sûr! Mais si je le garde, il continue de me faire de l’effet… Je reste au téléphone en faisant semblant découter mais au même moment, mon portable sonne de nouveau. Cest le pervers à la voix robotique!

« Sylvie Duroux, bravo, vous êtes une bonne salope.

— Jen ai marre Je ne peux plus rester dans cette position! Cest bien humiliant! Vous êtes un malade!

— Continuez de parler normalement. Rien ne vous arrivera. »

Je ne comprends pas Comment peut-il voir ce quil se passe où je suis. Est-il caché quelque part?

« Je veux arrêter tout ça.

— Non. »

Lhomme en manteau passe devant moi en me regardant indifféremment. Il tient son sac bizarrement. Je serre le gode entre mes cuisses. Ouh… Le passant disparait. Je souffle.

« Retirez le gode. »

Je retire doucement lobjet qui me déclenche quelques spasmes et laisse échapper un gémissement.

« Oh!

— Quelle coquine…Nous sommes fiers de vous. »

Même avec cette voix informatisée, je reconnais le sourire de ce gros pervers à lautre bout du fil. Il faut dire que ce gode fonctionnait plutôt bien. Jai complètement oublié où jétais pendant un moment.

« Sucez le gode, maintenant. »

Jobserve le vibromasseur, luisant et recouvert de mon liquide vaginal qui dégage une forte odeur. Je ne peux mempêcher dêtre un peu dégoûtée Lécher ma mouille? Je nai jamais fait ça. Il ny a que les salopes dans les films pornos qui font ça

« Vous me laisserez tranquille, après?

— Sucez-le. »

Me pliant à sa volonté sans trop y penser, je ferme les yeux et approche ma bouche du gland en plastique avant de lenfoncer dans ma bouche. Dans cette position, jai limpression dêtre une pornstar au service de ses fans pervers. Je tourne ma langue et sens ma cyprine glisser entre mes dents. Cela a un petit goût salé mais ce nest pas si écurant. Je retire lobjet de ma bouche, fait une grimace et ferme mes dents pour labsorber dans ma gorge. Cest fait: jai avalé mon propre liquide vaginal. Je me sens toute sale, toute cochonne.

« Ca vous plaît, nest-ce pas? Vous ne décevez pas. Vous avez un grand potentiel de salope, Mlle Duroux.

— Maintenant, sil vous plaît, jai fait tout ce que vous vouliez

— Allez dans le bar LExquis rue des Apôtres, 52.

— Arrêtez Arrêtez…

— Vous avez 8 minutes.

— Arrêtez! »

Cette fois, cen est trop! Je ne vais pas continuer cette folie et suivre sa perversité jusquà devenir sa putain personnelle. Jappelle la Police.

« Allô, Police, jécoute.

— Oui, bonjour, je suis victime depuis ce matin de »

Tuuuuuut! La ligne coupe. Comment est-ce possible? Mon téléphone sonne de nouveau.

« Vous avez triché. Cest grave. Regardez lécran publicitaire en face de vous. »

Je lève la tête et aperçoit une pub pour dentifrice à lécran quand soudain, celle-ci est coupée par une séquence dune femme dans une cabine téléphonique Oh mon dieu! Mais cest moi! On reconnait parfaitement mon visage et on voit très bien que je me masturbe avec ce gode! Comment a-t-il le pouvoir de faire ça?! Cest un cauchemar!

« Ne recommencez pas où cette vidéo passera sur tous les écrans disponibles de cette ville. Il vous reste 7 min 14. »

Plus le choix! Totalement paniquée, je quitte la cabine téléphonique, laissant le matériel érotique par terre en vrac. Je sens que ma chatte est toujours bien dilatée. Du liquide coule doucement le long de ma jambe. Jespère que cela ne se voit pas En quelques minutes, je me retrouve face au bar LExquis. Je rentre dedans et ny trouve que des hommes barbus dune cinquantaine dannées en train de se saouler à 11h30 du matin. Des losers. Je décroche mon téléphone.

« Jy suis!

— Allez dans les toilettes, troisième porte. »

Je passe entre les alcoolos, pénètre la salle de bain et menferme dans lendroit prescris. Les toilettes ne sont pas trop sales. Je craignais bien pire dans un bar comme celui-ci. Toutefois, je remarque un trou bien rond dans le mur droit. Je regarde dedans et peine à percevoir deux jambes masculines qui semblent attendre.

« Retirez votre culotte et glissez-la sous la paroi de droite. »

Je respire fort pour rester zen. Je suis objectivement coincée avec le chantage que ce pervers me fait. Une fois de plus, je my résigne. Je retire délicatement ma culotte à pois rouges, encore bien mouillée, et découvre ainsi mes poils roux à lair libre. Je sens lodeur transpirante de mon entre-jambe et le goût de ma mouille me revient furtivement dans ma bouche. Je passe ma culotte sous le mur fin. Peu après, un main la ramasse. Jentends lhomme qui respire le parfum de mon sexe.

« Hummm. »

Quel pervers Mais ne serait-ce pas lui qui me fait ce chantage depuis le début?! Mon portable vibre.

« Je lai fait.

— Très bien. Maintenant, écoutez attentivement. »

Jentends lhomme dans les toilettes dà côté qui bouche et qui met quelque chose dans le trou. Alors, je vois sa bite sortir lentement par le mur.

« Non »

Je mécarte avec horreur quand je réalise le supplice quil va mimposer!

« Pas ça, je vous en supplie…

— Vous allez sucer la verge en vous appliquant jusquà sa jouissance et avaler tout jusquà la dernière goutte.

— Pourquoi Pourquoi moi

— Vous verrez. Vous allez apprécier bien plus que vous ne le pensez. Vous êtes une salope dans l’âme.

— Je ne le ferai pas

— Noubliez pas. Nous avons les vidéos. Obéissez et tout ira mieux. »

Le ligne coupe. Jentends lhomme qui respire et qui attend de lautre côté du mur. De toute évidence, il nest pas le pervers au téléphone. Mais cela signifie aussi que mon agresseur nagit pas seul.

Le pénis anonyme est fièrement dressé, exhibant ses quelques veines viriles et un gland bombé dun beau teint rose. Essayant de me remémorer les quelques fellations que jai déjà effectuées dans ma vie, je conclus que cette bite nest pas forcément des plus longues mais se montre en revanche singulièrement large. Japproche ma main du bas de lengin et touche juste au dessus de ses couilles.

« Hum »

Linconnu à lair daimer ça de lautre côté. La peau est toute chaude et sensible. Je caresse le pénis sur sa longueur et remarque ainsi sa douceur. Mes lèvres commencent à se tordre. Ca sent un peu la transpiration mais pas tellement. Ca ne va peut-être pas être si terrible Japproche ma langue et titille le bout du gland pour y déposer de la bave.

« Oh, hum. »

Ma langue tourne autour de la bite en descendant et sa chaleur me rappelle combien un tel traitement est agréable. Je mapplique à bien passer sur toute la surface de sa peau sensible. Quitte à le faire jouir, autant lexciter pour quil vienne vite. Il grogne de plaisir.

« Humm Grrr. Humm »

Je le masturbe un peu plus allègrement et menfonce plus dans sa bite. Je sens un peu de liquide sortir. Je continue de pomper et lui de gémir plus fort encore. Et si quelquun nous entendait? Ca mexciterait presqueIl bouge son dard comme il peut. Je sens quil va venir Il devient nerveux. Ca me plait de le voir prendre son pied grâce à mes talents de suceuse. Jaccélère à fond les va-et-viens. Soudain, il ne bouge plus et me déverse son sperme dans ma bouche.

« Aaaaaah!!! Aah! »

Cest gluant Je retire sa bite juteuse de ma bouche Oups! Une dernière giclée saccolle sur mon visage de mes lèvres à mon oeil gauche. Je me souviens que je dois ne pas en laisser une goutte Je ferme ma bouche et avale son sperme malgré un certain écoeurement. Cest la première fois.

La pénis tout mou que je viens de vider se retire soudainement. Jentends le bruit de lhomme qui sort en se dépêchant. Comme une idiote, je ne bouge pas.

Consternée par lévènement, je me laisse tomber en arrière. Je me retrouve assise sur les WC mouillée entre les jambes, sans culotte et avec du sperme en moi et sur moi. Je reçois un sms:

« Toujours plus salope. Nous sommes fiers de vous. Nous vous avons envoyé un cadeau. Vous êtes libre pour aujourdhui et vous lavez méritée. »

Un cadeau?

12h00 —–

Je me relève. Courage. Je marche en mempêchant de penser à tout ce qui vient de se passer.

Cela faisait longtemps que je métais pas sentie ainsi, un peu comme libérée dune sorte de frustration étrange.

Cette sensation perdure jusquà ce quune envie urgente de faire pipi sinstalle en moi. Dans le métro, je me mords les lèvres, le besoin devenant de plus en plus pressant. Deux jeunes à casquette ne tarde pas à le remarquer en face de moi en me faisant des clins doeil. Je marche à grands pas jusquà chez moi et fonce aux toilettes afin de me soulager.

« Oh oui. »

La pisse sors de ma chatte comme une libération. Cest tellement bon! Je ne tenais plus Je reste ainsi sur les WC sans bouger. Puis, ma main gauche glisse entre mes jambes et commence à caresser mes poils pubiens. Je souris Quelle zone agréablement sensible. Je continue à caresser. Je mimagine de nouveau dans la cabine téléphonique, seule à la vue de nimporte qui. Jenfonce un doigt. Cest tout mouillé. Je suce mon autre doigt. Je repense à cet homme inconnu Peut-être était-il beau? Sa bite était douce et chaude Et si ça avait été mon patron? STOP!

Que marrive-t-il? Je deviens folle avec cette histoire Je fais n’importe quoi!

Je messuie rapidement et me connecte à mon ordinateur. Sur le site de ma banque, je vois le versement dun chèque de 1000 euros. Je rêve?

Je mallonge sur mon lit pour y méditer. Devrais-je prévenir la police? Cest du harcèlement doublé de chantage voir de viol. Mais tout cela deviendrait public. En une journée, il mont fait avalé un sperme dun inconnu Ils sont doués et nont pas peur Et oui, ils sont bien plusieurs Doù vient cet argent? Qui sont-ils? Ils doivent me connaitre davant…Qui pourrait maider Mon patron? Je fantasme sur lui mais peut-être nen aurait-il que faire Ou pire, il me prendrait pour une folle! Et avec la menace de ces photos de moi en train de me goder, comment faire

Perdu dans ce casse-tête, je finis par mendormir.

– 19h30

Malgré tout, je navais pas oublié mon cousin Marc. Habillée correctement, je sonne à sa porte.

« Sylvie! Ca fait plaisir de te voir. Comment vas-tu?

— Très bien et toi?

— Écoute, le petit a encore volé des billes à ses copains mais sinon tout va bien. Tu as une petite mine, quand même. Entre!

— Il est là?

— Le petit? Non, il est chez un copain. 

— Je suis désolé. Je devais ramener le vin ce soir et jai complètement oublié. Je sors donc avant que ça ferme mais je suis là dici 30 minutes. Je te laisse avec Sofia, daccord?

— Très bien. A tout de suite, Marc. »

Je souris. Il prend son manteau et sort. Marc est un homme bien, le genre dhomme avec qui jaurais passé ma vie. Attentif, attentionné, sincère.

« Bonsoir Sylvie! »

Sofia apparaît alors. Mariée depuis huit ans, ils représentent le couple admirable. Pétillante de ses yeux bleus et ses longs cheveux noirs et lisses, elle porte un chemisier timide et un jean moulant. Cest une belle femme qui a toujours eu un bel atout au niveau de la poitrine, bien plus que moi.

« Bonsoir Sofia! Tu vas bien?

— Oui, très bien. Assieds-toi. Tu prendras un verre? On commence sans lui »

Clin doeil. Ca tombe bien, jai envie doublier un peu, ce soir.

« – Oui, je veux bien un martini, s’il te plait.

— Tu as passé une bonne journée, rien de particulier? »

Je métonne désagréablement de sa question mais reste impassible.

« Non non, rien. Pas mal au téléphone, comme dhabitude.

— Vraiment, comme dhabitude? »

Je la regarde lair inquiétée mais elle semble encore plus grave que moi.

« Sylvie, je dois t’avouer… Ils mont contactée aussi… Je suis aussi… une de leurs soumises…

— Quoi? Enfin, de quoi parles-tu, Sofia?

— Tu sais très bien de qui je parle De ces pervers au téléphone »

Mon souffle sarrête net. Mes yeux sécarquillent. Je perd ma voix.

« Toi aussi?

— Depuis bien plus longtemps que toi Ecoute-moi bien Il mont appelé tout à lheure Il mont prévenue Nous sommes obligées Nous devons faire ce quils disent. Jai eu un mail avec les instructions…

— Quoi? Quont-ils dit, Sofia?

— Ils veulent quon se filme toutes les deux à la webcam… dans 5 min… »

A SUIVRE!

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