Chapitre 1
L’histoire que je vais vous raconter est celle de Kévin. C’est un homme de 30 ans, 1m70, 60kg cheveux châtains et yeux bleus. Il n’est pas ce qu’on pourrait qualifier de top model mais n’est pas désagréable à regarder non plus. Comme il fait beaucoup de sport, il est plutôt musclé. Il est marié avec la femme de sa vie depuis 10 ans et ensembles ils ont deux enfants. Il travaille comme cadre dans une grande boite et dirige une équipe de 40 personnes au quotidien. Il a donc une force de caractère et un leadership naturels qui vont bien avec son physique. Il a donc tout pour être heureux dans la vie. Cependant, un jour tout allait basculer…Ce jour-là, il avait eu une journée particulièrement pénible. Il n’avait pas beaucoup dormi la nuit précédente, la machine à café était en panne et toute son équipe s’était donnée le mot pour se plaindre et le forcer à faire des tâches administratives pénibles. Il était tellement fatigué qu’à son retour il a failli s’endormir dans le train qui le ramenait chez lui. Heureusement, cette journée allait bientôt s’achever et il allait retrouver sa famille et aller se coucher.
Lorsque le train s’est arrêté en gare, Kévin a suivi les gens qui sortaient et se dirigeaient vers la route. Il devait traverser la route et se rendre à l’autre bout du parking pour retrouver sa voiture et rouler 10 petites minutes avant d’être chez lui. Les gens se dispersèrent pour prendre le bus, taxi ou rentrer à pieds à l’exception d’une personne qui se rendait sur le même parking que lui. Il était 22h et faisait très noir mais il était impossible pour Kévin de la quitter du regard. Elle devait avoir une bonne vingtaine d’années, était brune, légèrement métissée et avait une paire de seins et de fesses magnifiques. Elle était à quelques mètres de lui, dans une jolie robe d’été fine qui laissait ses bras et ses jambes nues. Il la rattrapait petit à petit. Lorsqu’il arriva à sa hauteur, elle lui adressa un sourire dévastateur.
— Bonsoir
— Bonsoir mademoiselle. Une si jolie femme ne devrait pas traverser seule ce parking sans éclairage dans le noir.
— Ne vous en faites pas, je ne suis pas aussi fragile que j’en ai l’air. J’ai ce qu’il faut dans mon sac à main et en plus, j’ai pris des cours d’autodéfense. Je plains plutôt celui qui essaierait de m’agresser.
— C’est habituel pour vous de rentrer si tard ? vous habitez dans le coin ?
— Non, c’est la première fois. Je suis ici pour le boulot. Je me suis contentée de faire un aller-retour et de revenir jusqu’à ma voiture. D’ailleurs, elle est juste ici.
— La mienne est 10 mètres plus loin. Qu’est-ce que vous faites comme travail ?
— Je suis à mon compte. On peut me considérer un peu comme une coursière. On me demande d’aller chercher des colis et de les amener à un endroit précis.
— C’est bizarre comme travail pour une femme. Vous habitez loin ?
Ils discutèrent devant la voiture durant quelques minutes. Durant ce temps, la charmante demoiselle usait de ses charmes, relevait régulièrement sa robe qui lui arrivait déjà à mi-cuisses. Elle passait ses mains dans ses cheveux. Il bandait comme il n’avait plus bandé depuis très longtemps. Il était comme hypnotisé et n’arrivait plus à la quitter du regard. Durant ce temps, il ne s’était pas aperçu qu’ils étaient seul au fond du parking sans témoins ni caméras. Il vit une camionnette blanche qui passait et ralentissait entre Kévin et sa voiture. Cela le préoccupa et il se retourna pour regarder derrière lui. Là, deux hommes étaient à quelques mètres d’eux. Ils semblaient très costauds et se dirigeaient vers eux. Kévin était tellement fatigué et avait tellement été hypnotisé par la jolie demoiselle qu’il n’avait pas vu qu’ils étaient suivis.
Je ne suis pas rassuré par cette camionnette et ces deux gars juste derrière.
Il est un peu tard pour essayer de fuir maintenant. Ils bloquent les deux accès.
On peut entrer dans votre voiture et s’y enfermer. Si c’est une fausse alerte, je ressors dès qu’ils sont partis. Sinon, nous partons avec votre voiture et je reviens plus tard.
Il faut que je trouve mes clés dans mon sac à main !!!
Elle commença à fouiller dans son sac à main pour trouver ses clés mais avant qu’elle ne les trouve, les deux hommes étaient à leur hauteur et essayèrent de les attraper. Kévin se débattit pour les protéger. Il essaya de les pousser de les frapper mais en vain. Il parvenait à faire rempart pour qu’ils ne s’intéressent qu’à lui. Entre temps, deux hommes sortaient de la camionnette et se dirigeaient vers eux également.
— Vous avez trouvé vos clés ?
— J’ai trouvé ce que je cherchais.
Kévin était heureux, ils allaient s’en sortir finalement. Il se retourna pour la voir ouvrir la voiture en vitesse. Le timing serait serré mais elle pouvait rentrer très vite et lui courir d’un coup et entrer à l’arrière puis ils verrouilleraient et partiraient en trombe. Cependant, lorsqu’il se retourna, il ne vit pas des clés dans la main de la jeune femme mais une seringue avec une aiguille. Avant même qu’il puisse réagir, le contenu de l’aiguille lui avait déjà été injecté. Il se sentait tout à coups très lourd et ses muscles semblaient en caoutchouc. Il n’avait plus la force de lever ses bras et il avait du mal à tenir debout. Les deux hommes le prirent par les épaules face à la jeune femme.
— Je t’ai dit que j’avais ce qu’il fallait dans mon sac. Ce que je t’ai injecté n’est qu’un tranquillisant. Il ne t’endormira pas mais t’enlèvera toute tes forces pendant une petite demi-heure. Comme tu n’avais déjà pas l’air très frais, cela durera probablement un peu plus. Le colis à amener aujourd’hui, c’était toi et ça a été vraiment facile. Tu verras, ils s’occuperont bien de toi.
Elle monta dans sa voiture et démarra. Elle s’arrêta à la hauteur de Kévin et dit par la fenêtre ouverte :
— Bon, je vous laisse. Je passerai plus tard chercher ma récompense et voir le travail que vous aurez fait sur lui. Bon amusement.