Je cherchai des Maîtresses près de chez moi. Elles ne manquaient pas mais…quelle différence avec ce que j’avais connu. Grosses, moches, vulgaires, je ne vécus que des déceptions et j’allai de frustration en frustration.
Je me tournai vers les sites de rencontre, mais la plupart des réponses à mes annonces étaient soit bidons, soit émanant d’hommes, soit trop éloignées, bref pas de suite possible.
Un jour cependant, je reçus dans ma messagerie une communication différente des autres.
"Monsieur, votre annonce m’intéresse. J’aimerais vous rencontrer afin de voir si une entente est possible".
Je répondis immédiatement et je fus invité à me présenter à une adresse précise. C’était une villa ancienne, presque un manoir, situé dans la proche banlieue de ma ville. la maison, assez grande, était entourée d’un grand jardin, presqu’un parc. Une haute grille cernait le domaine. Je sonnai à la grille qui s’ouvrit aussitôt. En remontant l’allée, j’admirais l’ordonnancement du jardin. Je montai quelques marches et la porte s’ouvrit. Une femme d’une quarantaine d’années me fit entrer. Plutôt grande, mince sans être maigre, elle portait des cheveux noirs mi-longs. Je la trouvai très belle avec son chemisier blanc et son jeans assez serrant qui mettait ses formes en valeur.
– Alors donc, tu cherches une femme dominante? racontes-moi cela.
Un peu intimidé, je lui racontai ma vie, les réticences de mon épouse et mes petites expériences de soumission. Lorsque j’eus fini, elle me dit :
— Dommage que tu sois marié, car je cherche un mâle à ma disposition permanente. Vois-tu, je suis veuve et je m’ennuie un peu. J’ai pensé qu’un esclave serait une bonne distraction d’autant qu’il m’arrive d’avoir des instincts assez sadiques. néanmoins, je suis prête à tenter l’expérience avec toi. Tu m’as l’air bien éduqué, très motivé et disposé à me satisfaire. Et je t’avoue que j’ai vu quelques candidats bizarres se succéder ici. Cependant, mettons bien les choses au point. Si tu acceptes mes conditions, saches que je veux te voir à mon entière disposition tous les mardi de 14 à 19h.; tu ne rentreras dans cette maison que nu ou vêtu des nippes ou des accessoires que je mettrai à ta disposition. Quand je t’ouvrirai la grille, tu iras te déshabiller dans la cabane du jardinier et tu traverseras le parc pour entrer par la porte de la cave qui te sera ouverte. Jamais, tu entends, jamais tu ne seras autorisé à me faire l’amour. J’utiliserai ta langue, tes doigts ou ton sexe pour me donner du plaisir, peu m’importe que tu en aies ou non. Tu pourras, si tu veux, te masturber dans la cave, le parc ou la cabane du jardinier, mais pas en ma présence, sauf si je te l’ordonne. Tu as cinq minutes pour accepter ou refuser.
J’étais terriblement ému par ce discours et j’acceptai immédiatement ses conditions.
— Bien, je t’attends mardi et gare à toi si tu es en retard; encore une chose : mon nom est Maîtresse Caroline et le tien "esclave".
Elle me reconduisit à la porte.
C’est avec une impatience difficilement dissimulée, et me demandant dans quelle aventure j’étais allé me fourrer que j’attendis le mardi suivant. Je ne dormis presque pas la nuit qui précéda, tant je m’interrogeais sur ce qui m’attendait.
J’avais inventé pour ma femme que je suivais un cours de formation tous les mardi jusqu’à la fin de l’année et comme je possède ma propre entreprise, j’avais prévenu mon adjoint de mon absence.
J’arrivai un peu en avance; je sonnai et la grille s’ouvrit. D’un pas vif, je me dirigeai vers la cabane du jardinier? Quatre bracelets de cuir m’y attendaient. Je me déshabillai, enfilai les bracelets aux poignets et aux chevilles, je traversai le parc en prenant soin qu’on ne puisse me voir de l’extérieur et je me dirigeai en tremblant un peu vers la cave.
J’attendais depuis cinq minutes lorsque la porte s’ouvrit.
— Monte esclave