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Une tisane à l'anis – Chapitre 2

Une tisane à l'anis - Chapitre 2



Deuxième quinzaine de janvier.

Toutes les quatre, on a pratiquement cessé de sortir le soir, et on s’est organisées pour aller faire le minimum de courses chacune à notre tour. Chaque jour on se retrouve dans les chambres, nues évidemment. C’est notre seule drogue. Karen et Zineb ont vite compris mon amour pour Nina. Nous n’avons pas envie de le cacher de toute façon. Elles le regardent s’épanouir avec une joie évidente. On rit beaucoup.

Moi et ma nouvelle amoureuse, on ne comprend pas pourquoi nos deux amies ne veulent pas passer le pas. Elles restent au stade de la masturbation personnelle. On ne comprend d’autant moins qu’elles partagent ces moments de sexe avec nous. Nous en avons pourtant beaucoup discuté, elles persistent à dire qu’elles préfèrent les garçons. Et, pourtant il est évident qu’elles n’en ont pas. Malgré nos encouragements, elles n’osent jamais faire l’amour entre elles ou avec nous. Une ou deux fois, comme nous les avons poussées en plaisantant, elles se sont embrassées. Mais le c?ur n’y est pas.

Moi-même une fois, je les ai embrassées très longuement, en manière de test. Mais je crois que c’est justement par ce que c’est un test, qu’il n’y a pas assez de spontanéité que finalement elles préfèrent en rester au naturisme et à la masturbation partagée.

En tout cas, pour mon amante Nina et moi-même, leur présence est un multiplicateur de plaisir et un stimulant évident. On s’embrasse et se caresse devant elles, sans aucune gêne, car on voit bien que ça leur fait plaisir. C’est aussi simple que ça. Elles adorent nous regarder, on aime qu’elles nous voient. Je sais que le premier soixante-neuf que nous avons fait, elles n’ont voulu en perdre aucun détail.

Février.

Je suis pourtant très câline avec Karen et Zineb, mais toutes les deux savent poser une limite étrange qu’elles ne veulent pas franchir, limite fluctuante pourtant. D’amitié, j’attrape souvent Zineb dans mes bras, (nue ou pas ça ne change plus rien pour moi, et de toute façon maintenant on est rarement habillées), et je l’embrasse sur les joues ou sous les oreilles, dans le cou, même. Mais je sens qu’elle ne veut pas me donner sa bouche et surtout rien de plus. Pourtant nos peaux se touchent souvent étroitement : ça me donne trop de plaisir ! J’adore sentir sa finesse, et ses hanches saillantes me séduisent beaucoup. Nous avons beaucoup de tendresse amicale l’une pour l’autre.

Avec Karen, j’ai les mêmes jeux, mais c’est la douceur et la rondeur de son corps qui m’étourdit. Je passerais des heures à la serrer dans mes bras, juste pour sentir ses seins, lourds et maternels, s’écraser sur mes petits tétons qui en deviennent tout durs. Dès que je peux, je pose ma tête sur son ventre en me pelotonnant. Si la journée a été dure, cela me procure un calme sans limites.

?videmment, Nina est pour moi, un tout autre monde. Le moindre contact de sa peau noire, la vue de ses fesses éminemment blacks, me plonge dans une soif d’elle instantanée. On progresse beaucoup dans l’écoute du corps de chacune de nous deux, et notre plaisir est de plus en plus grand à chaque nuit passée ensemble.

L’autre soir, devant ma petite télé, les programmes prodigieusement débiles, nous ont assises toutes les quatre sur mon lit. D’ennui, j’ai commencé à embrasser Nina, qui me l’a bien rendu, et m’a bientôt cajolé les seins. Bientôt nous étions en train de faire l’amour, étroitement enlacées entre nos deux amies.

Cette soirée est inoubliable. La ’limite étrange’ de nos deux colocataires a fluctué vers un maximum de proximité. On s’est baisées longuement avec Nina tandis que Zineb me câlinait dans le dos, et nous serrait affectueusement dans ses bras. Mon amoureuse vivait une situation symétrique avec Karen. J’avais le sexe pétri fermement. J’étais ’ anisée ’ d’un doigt que la pratique avait rendu expert depuis quelques semaines. La paroi prise entre ces doigts, m’irradiait de plaisirs électriques. Pendant ce temps, mes flancs mes cuisses et mon dos, étaient suavement choyés de mains amicales et tendres. Mon cou était semés de petits bécots craquants, et timides, alors que ma bouche était explorée d’une langue sucrée mais indiscrète.

Et le plus magique fut que Zineb, malgré ses résolutions, se mit à me caresser les seins, et même (comme c’était bon) à en serrer le mamelon en le tirant délicatement. Le ravissement me recouvrait et ne semblait pas vouloir s’arrêter. Un vrai geyser me coulait du giron. Mes émois ont été innombrables, et plusieurs fois de suite, n’osant pas changer de position, Nina et moi avons recommencé à nous baiser. Nos deux amies ont continué à compléter notre amour, l’enveloppant de leur cocon charnel.

Quand on s’est enfin résolues à arrêter (Nina et moi, on était mortes et presque incapables du moindre mouvement), j’ai été étonnée de voire Zineb avancer la main entre mes cuisses. Doucement avec infiniment de précautions, elle a passé un doigt entre mes petites lèvres (j’étais béante évidemment). Elle le mouilla à ma sève, abondamment, consciencieusement, en le tournant dans moi, pour qu’il soit détrempé. Puis elle le porta à sa bouche, et goûta mes sécrétions, longuement, suçotant son majeur comme si elle lampait un grand vin, l’air rêveur. Nous l’observions toutes les trois, pétries de douceur.

Mars.

Le lendemain, j’étais seule avec Zineb. Naturellement on s’était dévêtues, naturellement on ne se dissimulait rien et naturellement, on discutait de cette fameuse soirée.

Plutôt nous nous sommes disputées. Je la critiquais très (trop) fort sur sa ’ limite infranchissable ’ dont on avait déjà beaucoup parlé. Pour moi il était évident qu’elle m’avait fait l’amour. Mais elle, elle n’en démordait pas : c’était simplement des gestes d’amitié. En fait, j’ai compris que je suis aussi amoureuse d’elle que de Nina, je l’apprenais en le lui disant à ce moment-là. Cette révélation, je me la faisais en même temps qu’à elle. Cela m’a excitée terriblement, et je flairais que mon minou s’en irriguait dramatiquement.

J’ai eu à nouveau une vision : je mouillais mon visage entre ses jambes et me délectais de son suc. L’image fut emportée et subite, mais cette fois ci ça n’était qu’une image.

Je la suppliais presque. ?a ne me ressemblait pas. Elle m’accusa de gâcher leur amitié. Elle jura que ce qu’elle vivait avec nous la satisfaisait au-delà de ce qu’elle avait jamais rêvé, et qu’elle ne voulait pas que cela change.

J’en ai eu marre. Je l’ai traitée d’idiote et elle me traita de salope. Cette brutalité qui ne nous ressemble pas se bloqua d’elle même aussitôt. On s’est mises à pleurer comme des madeleines. Et quelques minutes plus tard on se câlinait en se demandant pardon l’une à l’autre. J’étais sidérée, presque malade, d’avoir pu être méchante. Je la serrais très fort dans mes bras, en lui frictionnant le dos plus qu’en lui caressant. Je sentais ses larmes couler sur mon épaule. En même temps, j’étais très mal à l’aise, parce que je sentais ses seins sur les miens, et que le désir m’enroulait le ventre. Mes yeux, mon épaule et mon entrejambe étaient mouillés, mais de trois manières différentes.

Je l’embrassais dans le cou, elle s’essuyait les yeux. Elle aussi me serrait dans ses bras, et c’était trop dur pour moi, car dans ses pleurs, sa maladresse faisait que ses doigts effleuraient trop souvent mes fesses. J’étais folle de tristesse et de convoitise mélangés. Folle de rage aussi, j’en tremblais. Finalement, elle a fini par s’endormir, la tête sur mes genoux, pendant que je lui caressais les cheveux. Je sentais la pointe de ses boucles me chatouiller le ventre. Je crois qu’à ce moment je l’aimais plus fort que Nina. Elle était belle, son sommeil l’autorisait à se laisser aller. Sa cambrure s’offrait à mes yeux. J’ai été fascinée un long moment par les deux petites fossettes cadrant le renflement léger de la chair, en bas de sa colonne vertébrale, au-dessus de la raie de ses fesses.

Karen est entrée peu après. Elle voyait bien que je reniflais. Je lui ai raconté la totalité de notre dispute, en toute confiance, j’ai vu qu’elle en était affectée, on est trop proche pour que cela ne l’attriste pas. Elle s’est assise à côté de moi, et nous a caressé la tête à toute les deux. À mon tour, je trouvais une épaule pour pleurer.

Quand Nina est arrivé à son tour nous étions toujours dans la même position Zineb dormait toujours sur mes cuisses. Nous devions offrir un tableau plein de tendresse à mon amoureuse, mais elle a compris que quelque chose se passait mal. On lui a tout raconté sans rien omettre, pas même mon amour naissant pour Zineb (elle n’en a pas conçu de jalousie, c’était, on le savait toutes les quatre, impossible et absurde).

D’autant plus que sans plus attendre elle nous a dit qu’elle nous aimait toutes les trois d’un amour égal. La situation frisait pour moi le ridicule. Zineb (réveillée) a demandé ce qu’on pourrait bien faire alors. Elle avait un tremblement dans la voix. J’étais bien près de me remettre à pleurer, mais c’est Nina qui imagina une solution : elle disait qu’elle nous aimait physiquement toutes les trois, mais alors qu’elle avait une sexualité amoureuse avec moi, elle disait ’ aimer d’amitié sexuelle ’, et Zineb, et Karen. La conversation roula, pour savoir si cette déclaration avait du sens. Je pensais que c’était un v?u pieux, qu’on ne pouvait pas étiqueter ses sentiments comme ça. ?a n’était pas évident. Il y eut encore des pleurs et des consolations.

Quand on a eu envie de dormir, on a déménagé deux matelas et on s’est couché toutes les quatre ensemble. Nous nous sommes consacrées les unes aux autres toute la nuit. Je me rappelle que ce soir-là j’ai caressé et bécoté le plus gentiment possible, toutes les parcelles de peau qui se présentaient sous ma main. Personne ne refusa ces effleurements, et on a fini par s’endormir vers quatre heures du matin.

J’étais sûre que quelque chose s’était brisé. Quelques jours plus tard, alors que nous étions toujours sous le coup des explications douloureuses, alors que nous étions encore nues, dans la chambre de Nina sur notre grand lit improvisé, Zineb nous a demandé (avec beaucoup d’hésitation et après avoir beaucoup tourné autour du pot) de refaire l’amour devant elles.

J’ai été d’abord abasourdie, puis la joie m’a inondée. Mon ventre, immédiatement secoué d’envie, me dicta de m’exécuter de bonne grâce.

Pour mettre tout le monde à l’aise, je commençais par embrasser Nina à pleine bouche. Puis la couchant sur le dos, j’ai parcouru son corps de baisers et de léchouilles, de plus en plus bas. À genoux entre ses cuisses, j’ai senti son plaisir monter en longs frissonnements et gémissements communicatifs. J’ai calé le rythme de mes cajoleries sur celui de sa respiration, comme nous avons appris à le faire. J’ai poussé le maximum de salive hors de ma bouche, pour imbiber l’intégralité de son entrejambe, en lichant abondamment le tout, depuis le bas de son ventre jusqu’à son coccyx, en mordillant le vélin de l’intérieur de ses cuisses. Je faisais traîner, et mettait mon amoureuse dans l’état ou j’adore particulièrement la voir. Au bout de dix minutes de ce régime, j’avais le visage barbouillé de nos sécrétions mélangées.

Mes mains avaient quitté sa poitrine, qu’elle caressait maintenant toute seule.

Je m’occupais maintenant seulement de ce petit monde si doux et chaud, que j’explorais sans cesse, niché au creux de ses jambes. Je relevais ses genoux, et la courbais complètement. Ses fesses resplendissaient en l’air, ses genoux de chaque côté de sa tête. J’empoignais chacune de ses adorables fesses noires, devenues pointues dans cette position, et les écartais, bien qu’aucun de ses secrets ne pouvait déjà plus s’y cacher. Je sais que les écarter encore, en tirant sur ses lèvres l’aiguillonne davantage. À nouveau, je laissais des filets de bave couler. Elle accédait au sommet de ma préparation. Comme à chaque fois que je parvenais à ce moment, j’étais délirante de joie et d’amour pour elle.

Je l’assaillais cette fois ci par derrière et ma langue, vint courir autour de son ’ anis ’. Il était tellement mouillé et détendu, que ma langue y entrait relativement profond, mais je n’insistai pas et parcourut le chemin vers son clito, en laissant couler encore et encore toute la salive que je pouvais. Mon visage devait sûrement briller de tous ces jus. J’adorais cette sensation. Je plongeais dans son arôme. Un peu (très peu) de pipi avait dû s’y mêler, m’émouvant encore plus. Et alors que je tétais son clito, et le tiraillais entre mes lèvres, je la pénétrai de mes doigts, simultanément par-devant et par-derrière. Inondés comme l’étaient ses deux trous, aucun n’opposa de résistance, mes doigts y glissaient comme dans des gants en peau.

Je me suis assise et j’ai senti mes propres lèvres sur la couverture. ?lectrisée, j’ai décidé de l’emmener très loin. Comme je commençais des va-et-vient dans son ventre, elle mouilla de plus belle, sa toison était à son tour trempée. Si je sentais le plaisir venir, je ralentissais, je voulais la maintenir le plus longtemps possible dans cet état. Mais, lors d’un ralentissement, j’ai regardé Karen et Zineb. Elles se masturbaient et ’s’anisaient ’, jambes écartées dans ma direction, j’en voyais les détails. Ma tension monta d’un cran. J’ajoutais un doigt dans le petit trou de Nina, le plus doucement possible, en lui chuchotant de se retenir, qu’elle était trop belle à voir dans cette position et cet état…

Cependant c’est après cette soirée de rêve que la nature de nos relations bascula. Mais c’est une autre histoire.

(à suivre?)

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