ÉVOLUTION
Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.
Chapitre 50 : Un spectacle magique.
Étant donné que j’ai fini de cuisiner, et qu’il ne reste plus à ma saucisse de Morteau qu’à cuire pour être bonne à manger, après avoir enlevé mon tablier, je suis Alice jusqu’à l’entrée de la villa, avec un léger temps de retard. En traversant la pièce à vivre, je vois du coin de l’il les jumelles sortir de la piscine, et si Léo a l’air tout à fait à l’aise dans sa façon de se comporter bien qu’elle soit complètement nue, Léa par contre a déjà commencé à rougir. Les filles ont en effet toutes les deux conscience qu’elles vont à présent rencontrer une personne qu’elles n’ont jamais vue auparavant, et bien évidemment à cause de leurs caractères différents, elles ne réagissent pas de la même manière.
Lorsque j’arrive dans le vestibule, mon petit bout de femme est déjà en train de parler à l’interphone, et une fois qu’elle s’est assuré qu’il s’agit bien de notre invitée, elle appuie sur le bouton ouvrant le portillon. Un premier bip retentit, et lorsque le deuxième se fait entendre, elle ouvre la porte d’entrée, dans le but d’aller accueillir Dorine.
Cette dernière est comme à son habitude habillée de manière minimaliste, puisqu’elle porte une petite brassière moulante en coton d’un vert qui va très bien avec ses yeux, mais qui couvre tout juste sa belle poitrine ; ainsi qu’un short qui lui arrive au ras des fesses et collant lui aussi à sa peau, de la même teinte que son haut et fait du même tissu. Ses cheveux blonds comme les blés sont retenus par un bandeau en éponge également vert, et cette tenue lui donne une allure sportive, que son corps fin et musclé ne dément pas.
Elle est toutefois complétée par une paire de mules à talons hauts, ce qui semble décidément être la mode cette année, et ce détail qui pourrait faire penser à une faute de goût chez n’importe quelle autre personne, lui donne un petit côté étourdi très attendrissant.
Cependant, je la connais assez pour savoir qu’il n’en est rien, mais qu’il s’agit d’une petite provocation de sa part, destinée à dire à ceux qui ont déjà eu ou auront plus tard l’occasion de la mater : je suis comme je suis et je vous emmerde. Parce qu’elle est comme ça notre Dorine, elle vit sa vie comme elle l’entend, sans se soucier de ce que les autres en pensent.
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Si je suis amusé par le look étrange de notre invitée, je le suis encore plus lorsqu’elle pose ses mains sur l’arrière du crâne d’Alice qui s’est approchée d’elle, et que sans façon, elle l’embrasse à pleine bouche. Je me dis alors que ces deux-là sont effectivement très en harmonie, même si mon petit bout de femme est devenu écarlate, et qu’elle essaie de me regarder pour voir de quelle manière je réagis. Bien entendu, elle n’en a pas la possibilité, puisque sa tête est maintenue fermement par la jolie masseuse.
Bien qu’elle soit prise comme dans un étau, ma compagne n’a pas l’air de vivre trop mal cette situation, étant donné que je vois que sa langue ne reste pas non plus inactive, et cet échange de salive dure jusqu’à ce que j’entende dans mon dos :
Foutre !!
Si mon amante ne se tenait pas juste devant moi, j’aurais juré que c’est elle qui vient de s’exclamer de cette manière, et lorsque je tourne la tête en direction de la villa, je constate que Léo, mais également Léa sont sur le pas de la porte. Leurs cheveux sont encore mouillés et leurs peaux humides, tant la curiosité les a poussées à venir voir qui vient d’arriver, et elles sont bravement restées nues. La première bien qu’elle vienne de pester semble plus intriguée qu’en colère, par le spectacle que sa maman et Dorine sont en train de leur offrir à sa sur et elle. Quant à cette dernière, son visage qui est comme bien souvent devenu écarlate, exprime la surprise.
J’en déduis donc que ni l’une ni l’autre, bien que ma compagne m’ait affirmé qu’elles sont toutes les trois très proches, ne savaient que celle qui les a mises au monde est également attirée par les femmes. Et pas seulement, comme elle est en train de le leur prouver.
Lorsque je reporte mon attention sur mon amante infidèle et notre invitée, c’est pour voir que la jeune masseuse sourit à présent de toutes ses dents, comme si ce qu’elle vient de faire était on ne peut plus naturel, tandis que sa complice est à présent gênée, et que la couleur de son épiderme n’a rien à envier à celui de celle de ses filles qui sont blondes.
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Pour dissiper le malaise qu’elle vient de provoquer, Dorine demande à Alice :
Tu me présentes pas tes filles, ma toute Belle ?
Cette dernière réagit aussitôt en retrouvant un peu de sa contenance, et elle répond en désignant chacune leur tour les jumelles :
Voici Léo, et Léa, mes enfants adorées.
Notre invitée s’approche alors des petites, et dit avant de déposer un chaste baiser sur les lèvres de la brune, qui j’en suis convaincu aurait aimé en recevoir davantage de sa part :
C’est vrai qu’elles sont adorables.
Elle se comporte ensuite de la même manière avec la blonde qui s’empourpre à nouveau, et elle ajoute à son intention, en caressant avec douceur ses belles petites fesses nues :
T’es intimidée comme ta maman l’a été au début avec moi, mais t’as pas à t’inquiéter, car je suis pas une ogresse. Je suis juste en harmonie avec elle, et je sens qu’entre toi et moi y en a aussi beaucoup.
Bien évidemment, Léa n’a pas compris ce qu’elle a voulu dire, pas plus que sa sur qui semble encore cette fois vexée d’être reléguée au second plan. Cependant, mon petit bout de femme qui au contraire de ses filles a parfaitement saisi le message, ne semble pas contrariée, mais affiche au contraire son petit air satisfait, comme si tout se déroulait comme elle l’a prévu.
En ce qui me concerne, si je suis étonné de la manière dont les choses sont en train de se passer, je ne fais pas de commentaire, et je me contente de me plaindre :
Et moi ? Je suis juste bon à faire la cuisine ?
Dorine se tourne aussitôt dans ma direction, et elle me répond sur un ton désolé :
Oh, excuse-moi mon Lolo. Mais c’est pas tous les jours, que j’ai l’occasion de rencontrer des petites aussi craquantes.
Puis elle s’approche de moi, et elle m’embrasse de la même manière qu’elle l’a fait avec mon amante.
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Une fois que notre invitée a fini de nous dire bonjour, nous entrons dans la villa, et lorsqu’elle se retrouve dans l’entrée, elle s’exclame :
Hum, ça sent toujours aussi bon chez toi mon Lolo !
Bien évidemment, elle vient de faire allusion à la saucisse qui est en train de cuire, et dont l’odeur arrive jusqu’ici, puis sans cérémonie, elle enlève ses vêtements sous lesquels elle ne porte aucun dessous, pour se retrouver aussi nue que nous. Cela donne une nouvelle occasion à Léa de s’empourprer, même si elle peut constater que tout comme elle, notre invitée a le pubis parfaitement lisse, ce qui leur fait un autre point commun avec la blondeur des poils qui leur restent.
Pour ma part, je ne m’attarde pas dans le vestibule, et je retourne dans la cuisine pour m’assurer que tout s’y passe bien, en laissant à Alice le soin de jouer les maîtresses de maison. C’est comme ça que tandis que j’ai soulevé le couvercle de la cocotte, je vois les quatre femmes sortir sur la terrasse, et s’installer tranquillement dans des chaises longues autour de la table basse.
Ensuite, je vais dans l’encadrement de la porte-fenêtre, et je leur demande :
Vous voulez boire l’apéro, les filles ?!
Bien entendu, elles répondent oui, et alors que je sors une bouteille de pinot gris du réfrigérateur, Léa vient me trouver et elle me demande :
Tu as besoin d’aide, Papa ?
Je lui réponds par une autre question :
Ça va toi, tu arrives à gérer les évènements ?
Elle rosit à peine, lorsqu’elle me fait :
Oui, c’est juste que je pensais que ça serait plus soft. Surtout que je savais pas que maman est une LGBT.
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LGBT, qui est le sigle de Lesbiennes Gays Bisexuels et Transsexuels, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve ça un peu ridicule comme expression. Comme si de nos jours les gens qui sont homosexuels voulaient eux-mêmes se marginaliser, alors que dans ma jeunesse ils se battaient pour être considérés comme des gens tout à fait ordinaires. Pour ma part, je considère que chacun doit vivre sa sexualité comme il en a envie, mais en toute discrétion, afin de ne pas heurter les sensibilités des autres, et je trouve malsain de vouloir à tout prix l’afficher au grand jour. Comme si chacun de nous devait absolument entrer dans une catégorie, le différenciant de ceux qui ne sont pas comme lui. Bien entendu, lorsque je parle de vivre sa sexualité en toute liberté, cela implique que cela se passe entre adultes consentants.
Même si j’ai des idées bien arrêtées sur la question, je ne fais pas de remarques allant dans ce sens à Léa, et je me contente de répliquer, tout en ouvrant la bouteille de vin :
Ta maman a envie de vivre sa sexualité comme elle la sent, et je l’approuve complètement. D’autant plus que ce n’est pas facile pour elle étant donné son caractère, et je suis assez fier puisqu’elle arrive à évoluer assez facilement, et plutôt rapidement.
Ma belle-fille rougit un peu plus, avant de me demander :
C’est toi qui lui as demandé de devenir comme ça ?
Absolument pas, tout est venu d’elle. Moi si elle l’avait voulu, je me serais contenté d’une relation tout à fait classique. Et pour tout te dire, j’ai été aussi surpris que toi quand je les ai vues s’embrasser de cette manière avec Dorine. Parce que si je les ai présentées l’une à l’autre il y a quinze jours, aucune des deux ne m’a dit qu’elles s’étaient revues. Même si je m’en doutais un peu…
Et sa nouvelle façon de parler, ça vient aussi d’elle ?
Sa nouvelle façon de parler ?
Oui. Avant quand on avait le malheur de dire un gros-mot Léo ou moi, on avait droit à un sermon sur comment les filles bien élevées doivent se comporter, et maintenant, on entend des foutres des chier est des cons à tire-larigot.
Je n’y suis pour rien, même si je lui ai avoué que l’entendre s’exprimer de cette manière m’amuse.
Ah OK. Et sinon… ça te dérange pas qu’elle voit d’autres personnes en cachette, même si c’est des femmes ?
Je dois t’avouer que si elle faisait la même chose avec un homme, je ne réagirais pas de la même façon. Mais avec Dorine, nous nous connaissons très bien, et j’ai déjà couché avec elle, tout comme avec Charlène qui est la femme de mon meilleur ami, et que tu verras demain. Et ça, ta maman l’a su avant qu’on commence à sortir ensemble. Alors c’est un peu comme si ça restait dans la famille, et ce n’est pas la même chose que se mélanger avec des inconnus.
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Mes révélations laissent Léa pensive, mais elles n’ont pas l’air de la choquer, pas plus qu’elle ne semble désapprouver notre liberté sexuelle à Alice et moi. C’est pourquoi je décide de la laisser seule, afin qu’elle puisse réfléchir à ce que je viens de lui dire. J’en profite pour descendre à la cave et aller chercher une bouteille, qui va remplacer celle que j’ai prise dans le réfrigérateur, plus une autre de Mercurey que nous boirons en mangeant.
Lorsque je remonte, je constate que ma belle-fille n’a pas chômé, puisqu’elle a déjà emmené le pinot gris et des verres qu’elle avait posés sur un plateau, et elle est à présent en train de recharger ce dernier avec des amuse-gueules. Elle semble à présent tout à fait sereine, et je me dis fier de moi que j’ai eu raison de lui parler franchement, puisque de toute évidence, ça lui a fait du bien.
Je ne sais pas ce que sa maman avait prévu de lui dire ni quand, mais je trouve que vu le caractère de cette petite, la surprendre comme cela s’est passé devant la maison un peu plus tôt n’est pas vraiment une bonne idée. Et qu’il vaut mieux la prévenir à l’avance de ce qui risque de se produire, de manière qu’elle ait le temps d’assimiler les informations et de s’y préparer.
C’est pourquoi je décide que je vais en discuter le plus tôt possible avec mon petit bout de femme, bien évidemment lorsque nous serons seuls, pour savoir ce qu’elle en pense. Comme ça, si elle est d’accord avec moi, à l’avenir elle agira différemment. Bien entendu, je me doute que vu sa personnalité cela ne doit pas être facile pour elle d’avouer ses penchants pervers à ses filles, c’est pourquoi je lui proposerai de le faire à sa place si elle ne s’en sent pas le courage. Car je trouve que je ne me suis pas trop mal débrouillé avec Léa, qui malgré son caractère réservé semble avoir l’esprit très ouvert.
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Fort de cette résolution j’emboîte le pas à ma belle-fille, après qu’elle ait refusé que je porte son plateau, et nous allons rejoindre les autres. Léo est en train de discuter avec Dorine, tandis qu’Alice les écoute avec un petit sourire aux lèvres. Elles ont toutes les trois les cuisses largement écartées, exposant ainsi leurs vulves aux regards sans aucune pudeur comme si c’était tout à fait naturel, alors que ça ne doit pas être très confortable. Mais bon, moi au lieu d’une fente j’ai un service trois-pièces entre les jambes, alors il est possible que je ne ressente pas les choses de la même façon qu’elles…
Avec Léa, nous nous asseyons également, dans deux chaises longues qui sont restées libres et ont été installées à notre intention, puisque la semaine, je les range au cas où il viendrait à pleuvoir. C’est ainsi que je me retrouve à boire l’apéritif avec quatre femmes plus charmantes les unes que les autres, même si une seule d’entre elles occupe une place beaucoup plus importante que les autres dans mon cur.
Bien qu’il y ait une très bonne ambiance, je vois bien que la jumelle blonde a du mal à se détendre, et je me dis que tant qu’elle avait quelque chose à faire, elle pouvait occuper son esprit à penser à autre chose que sa nudité. Mais à présent qu’elle est désuvrée, elle en ressent de la gêne. C’est sans doute la raison pour laquelle elle est la seule des quatre à garder les jambes serrées, et il me semble que je suis le seul à m’être aperçu de son malaise.
C’est pourquoi je lui lance des regards qui se veulent encourageants, auxquels elle répond par des sourires timides, et soudain elle se décide puisque lentement et tout en rougissant, elle décolle lentement ses cuisses l’une de l’autre, pour finir par les écarter autant que ses parentes et notre invitée.
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Tout en le faisant, elle m’a regardé pour voir comment je réagissais, en sirotant son verre de vin blanc pour se donner une contenance, et l’alcool l’a probablement autant aidée que mon sourire, qui s’est élargi au fur et à mesure qu’elle exposait sa vulve encore vierge. Comme par magie, j’ai vu apparaître pour la première fois ses petites lèvres entre leurs grandes surs joufflues. Ses nymphes fines courtes et ciselées sont d’un rose vif, formant un contraste charmant avec la teinte du reste de sa peau. Du capuchon de son clitoris qui est humide de rosée, et situé là où ses petites lèvres se rejoignent en haut, pointe le bout de son petit clitoris encore plus sémillant, ce qui démontre que malgré la gêne qu’elle ressent, Léa est excitée par la situation.
Je dois faire preuve d’une maîtrise dont je ne me serais jamais cru capable, pour rester parfaitement zen, et c’est en tournant la tête vers Alice après m’être arraché avec peine de ce charmant spectacle, que je constate qu’elle est en train de nous observer sa fille et moi. Un sourire à la fois tendre et complice est dessiné sur son magnifique visage, ce qui me prouve qu’elle est en accord parfait, avec la façon dont la situation est en train d’évoluer.
À suivre…