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La Royal S University – Chapitre 1

La Royal S University - Chapitre 1



Bonjour à tous ceux qui ont ouvert cette histoire. C’est la première que je poste sur ce site ; c’est un petit peu mon baptême de l’air, du coup. Vous ne verrez pas beaucoup de sexe dans ce premier chapitre, étant donné que je pose les bases de l’histoire. Elle se passera du point de vue de mon personnage qui est une fille que vous découvrirez dans le chapitre suivant. Il sera bien sûr possible que de temps en temps je change de point de vue et que je prenne celui d’un autre personnage.

Bonne lecture !

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Je serre mon sac contre ma poitrine alors que ma mère me conduit dans ma nouvelle école pour mon premier jour. Après le lycée, j’avais fait une demande d’inscription dans cette école et, vu mon excellent dossier, ils m’ont bien sûr acceptée.

Je roulais depuis environ trois heures, et mon corps tout entier commençait à être engourdi de ne pas pouvoir bouger. De plus, la chaleur était accablante dans la petite Twingo de ma mère et je sentais perler des gouttes de sueur entre mes seins. Le souvenir de ma journée portes ouvertes s’immisça dans mon esprit et me fit sourire.

J’avais dès le début été surprise que la visite soit séparée en deux groupes, les parents et les élèves. Chaque groupe faisait le tour de l’établissement et avait ensuite une salle qui leur était réservée pour recevoir toutes les explications. J’avais tout d’abord été surprise puis déçue d’être séparée de ma mère, mais ma stupeur allait en grandissant à chaque nouvelle salle et chaque nouvelle explication.

Nous apercevions maintenant au loin l’école perchée sur une falaise ensoleillée surplombant une mer azur. L’établissement était composé de deux ailes, toutes deux comprenant trois bâtiments : les dortoirs, les salles de cours et les salles de travaux pratiques. Derrière ces deux ailes se trouvait la troisième partie du campus intégrant le gymnase, le terrain de sport, l’administration et le réfectoire.

Toujours en souriant, je me replongeai dans les souvenirs de ma visite.

Ma mère sétait garée sur le grand parking situé juste devant l’entrée de l’établissement. Nous descendîmes toutes les deux et lorsque j’ouvris la portière, le vent fouetta mon visage avec une sensation délicieuse. Elle me prit dans ses bras en me disant qu’elle m’aimait, puis je me dirigeai seule vers le grand portail ouvert en lui faisant quelques derniers signes de la main, ma valise dans l’autre.

On nous avait tout d’abord fait visiter les dortoirs qui comportaient plusieurs étages. On nous avait dit que chaque étage était attribué à une catégorie d’élèves sans nous expliquer plus profondément, et je m’étais juste dit que ça devait avoir un rapport avec la situation financière des élèves. J’avais ensuite visité avec mon groupe les salles de cours, les salles de TP et les gymnases sans plus d’explications sur leur utilité ou sur ce qu’on y pratiquait. J’avais ensuite rejoint la salle d’information, encore seule et je dois lavouer, un peu perdue. Assise sur une des chaises à attendre que tout le monde s’installe, j’avais remarqué qu’il y avait un homme et une femme, tous deux debout sur l’estrade. Ils s’étaient ensuite présentés comme co-directeurs de l’établissement et nous avait informés que c’était eux qui allaient faire la réunion d’information.

Avant de donner une quelconque information, les deux directeurs firent passer des clauses de confidentialité à faire signer par chaque élève venu assister à la réunion. J’avais de plus en plus l’impression de me trouver dans un gang de dealers de drogue ou un truc du genre. Malgré tout, j’avais à peine survolé les clauses et les avais signées, trop perturbée par la tournure étrange que prenait cette visite. J’avais du coup pris le temps de détailler les co-directeurs.

L’homme avait la quarantaine, des cheveux poivre et sel et un regard gris acier plutôt doux. Son visage affichait un air sérieux, et il avait quelque chose de paternel dans sa posture. Il était plutôt grand dans les 1,85 m et je pouvais détailler des muscles finement ciselés sous son costume gris anthracite. Au bas mot, il était séduisant, même pour une jeune fille de 18 ans comme moi.

La femme, elle, était brune, les cheveux tirés en arrière dans un chignon sophistiqué et portait des lunettes légèrement arrondies faisant ressortir ses yeux noisette. Elle avait une taille fine et une poitrine plutôt opulente parfaitement ajustée dans son tailleur crème. Elle était perchée sur des escarpins d’au moins 10 cm, mais avait l’air de marcher parfaitement avec eux alors qu’elle récupérait les dernières clauses. Je la suivais des yeux tout en regardant les autres élèves à qui elle prenait les clauses en leur souriant chaleureusement. Elle revint enfin se placer devant nous sur l’estrade et fit un hochement de tête à son collègue qui s’avança.

Bienvenue à la Royal S University. Je me présente : je suis M. Parker, et voici Mme Bennett ; nous sommes tous deux directeurs de cet établissement. Pour l’instant, vous pouvez voir que filles et garçons sont mélangés dans cette salle ; cependant, vous avez dû remarquer que l’établissement possédait deux ailes similaires et séparées par un mur.

Il attendit quelques instants comme pour faire durer le suspens, et Dieu sait que nous étions tous pendus à ses lèvres.

C’est parce que filles et garçons seront séparés pendant toute votre scolarité ici.

Des exclamations s’élevèrent dans la salle, mais Mme Bennett qui était restée à l’écart s’approcha vivement du bord de l’estrade et frappa avec force dans ses mains. Un silence respectueux se fit alors entendre ; j’en restai bouche bée : avec juste un claquement de mains, elle avait réussi à imposer le respect qu’elle méritait. M. Parker afficha un sourire satisfait et laissa la place à Mme Bennett qui prit la parole.

Je vous rassure : il y aura des rencontres et des événements mixtes, mais vous suivrez vos cours et vivrez au sein d’un groupe du même sexe que le vôtre. Les seuls moments mixtes seront pendant les repas et les cours de sport ainsi que certaines de vos pauses.

Elle expira longuement, les yeux fermés, puis prit une grande inspiration en se redressant, ce qui fit se tendre son chemisier sous la pression de sa poitrine. La plupart des garçons de la salle la regardaient avec avidité, et je dois dire que même à moi elle faisait de l’effet.

Revenons à nos moutons. Le campus est composé de trois ailes ; celle de gauche appartient aux garçons, celle de droite aux filles, et l’aile arrière est mixte. C’est dans cette aile que vous mangerez, suivrez vos cours d’EPS et passerez vos récréations après les repas. Cest là que vous pourrez aussi participer à des associations.

Elle tira un peu plus sur son chemisier déjà tendu ; un bouton se défit, exposant un peu plus ses seins à l’assistance. Sa peau était satinée et hâlée, faisant ressembler ses seins à deux jolies brioches. Je m’éventai avec ma main et tirai sur mon tee-shirt pour laisser passer l’air sur ma peau. Je mourais tout à coup de chaud malgré la climatisation, et j’avais l’impression de ne pas être la seule : je pouvais apercevoir plusieurs garçons se tortiller vainement pour cacher leur érection, ce qui me fit pouffer de rire. M. Parker se tourna vers moi avec un air sévère puis, en suivant mon regard, je vis son visage se détendre et me sourire. Il finit même par me faire un clin dil avant de se retourner vers son auditoire. Je sentis mes joues se réchauffer, et je savais déjà que je devais être rouge de gêne. Mme Bennett avait continué ses explications sans se soucier ni de moi, ni de son chemisier.

Vos emplois du temps sont précis, et vous devrez les suivre à la lettre dès votre entrée dans cet établissement, si vous y entrez.

Elle récupéra quelques feuilles sur le bureau derrière eux et ils en firent tous deux la distribution. Lorsque ce fut mon tour, je me retrouvai avec un emploi du temps dans les mains, donné par Mme Bennett dont le sourire était toujours aussi chaleureux. Décidément, ils avaient le sourire facile, ici ! Je regardai de plus près cet emploi du temps si "précis" et me rendis compte que, en effet, il l’était. De l’heure du lever à celle du coucher :

08 h 00 : début des cours

10 h 00 : récréation non mixte

12 h 00 / 13 h 30 : déjeuner et récréation mixte

13 h 30 : reprise des cours

15 h 30 : récréation non mixte

16 h 30 : fin des cours

16 h 30 / 18h30 : associations

18 h 30 / 20h : étude

20 h 00 : dîner

20 h 00 / 22 h 00 : temps libre mixte

22 h 00 : retour aux dortoirs

23 h 00 : couvre-feu

Comme vous le voyez, vos journées sont assez chargées, mais vous verrez que vos cursus sont beaucoup moins fatigants ou lassants que dans d’autres établissements.

Je levai un regard interrogateur vers les deux directeurs. Pourquoi avions-nous des cursus différents des autres établissements ? M. Parker croisa une nouvelle fois mon regard puis se détourna vers Mme Bennett pour lui parler à l’oreille. Celle-ci se tourna vers moi et me scruta du regard pendant quelques secondes puis me fit un sourire satisfait. Elle se tourna vers le reste du groupe et croisa ses mains devant elle avec sérieux.

Comme je vois des visages interrogateurs parmi vous, je vais maintenant passer au fameux cursus que vous allez suivre. Comme vous avez pu le constater, vous avez signé des clauses de confidentialité au début de cette réunion ; elles stipulent qu’aucune information donnée pendant cette réunion ne doit filtrer hors de cette salle, pas même à vos parents.

Plusieurs hochèrent la tête ; moi, par contre, je restai bouche bée et pétrifiée en attendant la suite.

La Royal S University s’appelle ici la Royal Sex University et enseigne, en plus des filières générales et comme son nom l’indique, des filières sexuelles qui pourront vous servir dans vos vies futures.

Un petit cri s’échappa de la salle. Je vis les deux directeurs se tourner vers moi alors que je me rendais compte trop tard qu’il était sorti de ma bouche. Les autres élèves n’avaient pas eu l’air de l’entendre, vu le brouhaha qui avait commencé à enfler dans la salle à l’annonce de Mme Bennett. Surprise, envie, indignation ou colère se lisaient sur tous les visages. Plusieurs se levèrent de leur chaise pour rejoindre la porte, mais un vigile que je n’avais pas vu jusque là leur barrait le passage. Moi, j’étais trop choquée pour bouger ne serait-ce qu’un orteil. Plusieurs parmi les scandalisés tentèrent de repousser le vigile, mais il ne bougea pas d’un poil. M. Parker s’avança sur l’estrade en criant des « S’il vous plaît ! » et des appels au calme. Tous finirent par se tourner vers lui.

Vous avez tous l’autorisation de sortir maintenant si vous le désirez. Votre réaction est tout à fait compréhensible. Mais je vous rappelle toutefois que vous avez signé une clause de confidentialité et qu’aucune des informations données ici ne doit filtrer à l’extérieur de cette pièce, sous peine de poursuites judiciaires.

C’est une menace ?

Je me tournai vers celui qui avait crié ça à travers la pièce. Un garçon qui avait l’air fou de rage, posté devant tout le groupe qui voulait sortir.

Non, cest juste un conseil, jeune homme. Et je vous recommande de le suivre pour ne pas vous porter préjudice.

Une once de peur passa sur le visage du garçon puis il reprit son air furieux et sortit de la salle, accompagné des autres alors que le vigile s’écartait sur ordre de M. Parker.

Lorsque le calme revint enfin dans la salle, je me demandai pourquoi je n’étais pas sortie aussi. Je levai les yeux vers le binôme des directeurs qui sondaient les visages des personnes encore présentes. Celui de Mme Bennett tomba sur le mien, et elle eut de nouveau un sourire satisfait. Je m’interrogeai sur les raisons de son sourire : était-elle satisfaite que je sois restée, ou avait-elle une autre raison ? Elle avait au moins le mérite d’avoir piqué ma curiosité, alors je décidai de rester.

Je suis heureuse que ceux qui sont encore dans cette salle aient décidé de rester. Bien sûr, cela ne vous oblige en rien à vous inscrire dans cette école à la prochaine rentrée, mais sachez que si vous le faites, vous ne serez pas déçus de ce que vous découvrirez.

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