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Anaëlle, ou l'histoire d'une domestique – Chapitre 3

Anaëlle, ou l'histoire d'une domestique - Chapitre 3



Ça faisait presquun mois quHenri se faisait sucer tous les soirs par Anaëlle sous prétexte de tester sa petite lotion parfumée. De son côté, Anaëlle continuait à appliquer, tous les matins, la pommade quil lui avait donnée. Résultat, sa poitrine se maintenait à un volume qui faisait bander Henri en dix secondes. Il lui arrivait même parfois de lappliquer lui-même, prétextant vouloir laider. Ponctuellement, il satisfaisait un de ses fantasmes en se faisant allaiter par sa jolie employée et en la pelotant au passage. Le meilleur dans tout ça, cest quAnaëlle na jamais manifesté la moindre curiosité sur ce phénomène qui la chamboulait de la sorte. À croire quinconsciemment, cest ce quelle voulait.

Ce soir, cest le grand soir pour Henri. Le moment de vérité. Dans sa mallette, il apporte le dernier échantillon. Celui sur qui il fonde tous ses espoirs et qui devrait consolider son ascendant sur Anaëlle. Il a hâte dêtre après le dîner.

Comme ils en avaient pris lhabitude depuis un mois, à peine arrivé il sest assis dans son fauteuil. Au même moment, Anaëlle, toujours aussi dévêtue et ne portant que son tablier de soubrette, lui apporte son verre et se prépare à sucer son patron après lui avoir enduit son sexe de quelques gouttes de lotion parfumée.

Alors quHenri dégustait son bourbon quotidien en poussant des soupirs de plaisir et en caressant les cheveux dAnaëlle, elle sattardait à faire durer ce moment car elle appréciait particulièrement le parfum choisi. Il faut dire quen un mois, ils en ont testé, des arômes ! Tous ceux à base de fruits sucrés et agrumes étaient grandement appréciés, contrairement aux goûts de bouillon de légumes, tomates et autres produits salés dont le dosage était mauvais, voire même écurants.

Après avoir lâché la purée au fond de la gorge de sa domestique, Henri resta sur son fauteuil à attendre quAnaëlle termine de préparer le dîner. Après un repas copieux, il annonça à Anaëlle le programme pour la soirée.

Anaëlle, jai une surprise pour ce soir.

Ah, laquelle ?

Je vous ai rapporté le produit phare de notre nouvelle gamme.

Encore quelque chose pour samuser ?

Oui, on peut dire ça. Cest ce tube. Cest un gel à la fois lubrifiant, aromatisé comme la lotion ; mais le plus important, cest sa propriété anesthésiante.

Comment ça ?

Il anesthésie localement la douleur. Ce qui est très pratique pour ce à quoi il est destiné.

Laissez-moi deviner La sodomie ?

Bravo ! Ça permet de pratiquer une sodomie sans douleur, mais en conservant le plaisir intact.

Vous allez faire un tabac dans le milieu gay avec ça !

Cest un des objectifs. Et jaimerais quon le teste ce soir.

Je ne suis pas très enthousiaste…

Pourquoi ça ?

Je nai essayé la sodomie quune fois, et ça ma fait mal.

Mais justement, cest lintérêt du gel : éviter la douleur.

Vous êtes sûr ?

Certain.

OK, je vous fais confiance.

Parfait. Jai une dernière chose à faire dans mon bureau. Je vous laisse terminer avec la vaisselle. Nous ferons ça dans ma chambre.

Bien.

Henri repartit dans son bureau terminer certaines procédures administratives. Plus tard dans la soirée, avant de rejoindre Anaëlle, il prit un verre deau et avala une petite pilule bleue pour sassurer une bonne soirée. En cherchant sa partenaire, il saperçut quelle lattendait déjà dans sa chambre, les fesses bien en évidence, prête à être remplie. Il retira ses vêtements et commença à étaler le gel, tout dabord sur lextérieur de la rondelle, puis à lintérieur en se badigeonnant deux doigts et en les enfonçant dans lorifice tant convoité. Elle avait lanus beurré comme un moule à tartes ! Il voulait sassurer quelle apprécie cette séance en la lubrifiant à outrance. Ensuite, il se mit à genoux et commença à lui lécher la rondelle. Cette sensation était nouvelle pour Anaëlle, car celui qui lui avait pris son pucelage anal avait juste pris son pied et sétait barré juste après sans la moindre considération pour elle. Là, elle sentait quil prenait soin delle. Pendant ce temps-là le Viagra avait eu le temps de faire son effet car il navait jamais eu une trique pareille.

Cétait le moment. Henri sintroduisit dans lanus de sa partenaire et commença à limer doucement dabord, puis plus vite. Il était aux anges. Il avait enfin sa jolie femme de chambre dans son lit (par « femme de chambre », il faut comprendre « femme dans sa chambre »). Il était en train de lenculer et elle semblait apprécier, vu les sons quelle poussait. Comptant bien profiter pleinement des effets de sa pilule bleue, il la limée jusquà ce que les effets sestompent. Par pur « intérêt expérimental », ils ont testé plusieurs positions : la cuillère, la levrette, la brouette enfin bref, toutes celles qui permettaient une sodomie y sont passées. Durant tout ce temps, la belle Anaëlle en redemandait, subissant avec plaisir les assauts de son patron qui lui arrachèrent des gémissements de plaisir et au moins un orgasme.

Vu la soirée et tout ce quelle avait fait pour lui, pour des tests pharmaceutiques au départ puis par plaisir ensuite, il savait que désormais il disposait chez lui dune charmante jeune demoiselle prête à le satisfaire quand il le voulait. Le lendemain, alors quAnaëlle prenait sa douche, Henri décida de ly rejoindre. Dabord surprise par sa présence auprès delle, elle ne se posa plus de questions quand il lui montra le tube de gel. Alors quil commençait à étaler du gel sur la rondelle et sur sa tige, elle se mit en appui contre le mur, jambes écartées, leau ruisselant sur sa peau.

Bon, il est temps de voir si ça marche aussi sous leau, de voir si cest waterproof.

Si cest aussi bon quhier soir, y a pas de problème.

Cest parti !

Il la plaqua contre la paroi de la douche et la besogna avec force et vigueur. Comme la veille, aucune douleur ; elle sentait juste le frottement du sexe dHenri lui récurer le colon. Henri la sentait frétiller entre ses doigts à chaque coup de reins. Elle se laissait aller entre ses mains tellement elle aimait ça. Après avoir joui entre ses fesses, Henri ressortit pendant quAnaëlle terminait sa douche. Quand elle ressortit de la salle de bain après sêtre appliqué la pommade comme elle en avait pris lhabitude, elle constata que pour une fois Henri lui avait préparé son petit déjeuner. Bon, les toasts était un peu cramés, mais lintention y était. Elle le remercia en lui accordant sa rasade de lait qui était devenue quotidienne. Elle sétait bien rendu compte que leur rapports avaient beaucoup évolué ces derniers mois, et elle voulait avoir quelques éclaircissement quant à lévolution de sa « carrière ».

Henri, je peux vous poser une question ?

Oui, allez-y.

Ça fait maintenant deux mois que nous sommes euh plus intimes. Et pourtant on se vouvoie toujours.

Vous savez que je viens dune vieille famille aristocratique française. Par conséquent, jai eu une éducation stricte dans laquelle on ma inculqué que le vouvoiement était une marque de respect et le tutoiement une marque de familiarité. Je ne tutoie que très rarement.

Je comprends. Toutefois, compte tenu de lévolution de nos rapports et surtout de tout ce que vous avez mis en uvre pour me mettre dans votre lit

Comment ça ?

Jai bien compris que si je vous aviez voulu me faire tester vos produits pour me faire grossir les seins, vous sucer et plus tard menculer, cétait parce que je vous plaisais déjà à la base, et que depuis la disparition de Ghislaine vous aviez des envies à satisfaire.

Henri ne savait plus où se mettre. En fait, elle lavait percé à jour dès le départ. En même temps, on ne peut pas dire quil avait été très discret. Il en était à la fois ravi car au moins plus besoin de se cacher, mais aussi furieux. Sil lavait su, il lui aurait proposé la bagatelle plus tôt.

Je vous vois changer de couleur. Vous ne vous sentez pas bien ? Vous savez, si jai accepté tout ça, cest parce que je lai voulu. Mais javais pensé que peut-être je pourrais négocier une augmentation salariale ?

Accordée : vous lavez largement méritée. Je me propose même de prendre en charge les frais médicaux ainsi que le loyer de la maison de retraite de vos parents.

Je nen demandais pas tant ; merci.

Mais cest à une condition : je reste votre patron et vous êtes mon employée, et on continue sur notre lancée.

Pas de soucis. Par contre, le pot de pommade est presque vide et

Je vous en fournirai dautres. Ne vous inquiétez pas pour ça. On fait comme ça ?

On fait comme ça.

Au moins, comme ça les choses étaient claires. Henri allait pouvoir profiter des faveurs de sa jolie domestique à volonté, où et quand il le voudrait. Anaëlle, de son côté, serait chargée de tenir lappartement propre et de distraire son patron en échange dune sécurité financière pour elle et sa famille. Chacun y trouvait son compte. Ainsi commença pour eux deux une relation charnelle passionnée.

Ce nest quun an plus tard que nous les retrouvons. Dans la grande salle de lhôtel de ville, les invités simpatientaient. Henri se tenait devant monsieur le maire dans un costume trois pièces de flanelle beige et affublé dune lavallière. Lassistance se posait des questions sur les raisons de ce mariage précipité, mais tout le monde comprit très vite lors de larrivée dAnaëlle dans la salle au bras de son père qui marchait difficilement avec sa canne. Il était en effet difficile pour elle, à six mois de grossesse, de cacher son ventre de femme enceinte. Henri, qui navait pas eu denfants, avait toujours vécu dans lidée que ça venait de lui, ayant contracté les oreillons alors quil était ado. Comme elle était disponible et consentante, il sétait mis à troussé la belle Anaëlle sans précaution, nimporte où, nimporte quand et dans toutes les positions possibles et imaginables. Visiblement, il se trompait. Il était impensable pour lui quun enfant naisse hors mariage ; donc, il a dû improviser ces noces assez rapidement. Bien entendu, leur relation a évolué. Depuis quelle est enceinte, ils se tutoient et se préparent à quitter lappartement quils occupent pour un des pavillons de famille quHenri possède à la campagne.

Cinq ans plus tard, Anaëlle en est à sa troisième grossesse. Henri, qui sétait résigné à ne pas avoir de descendance, était en train de se rattraper. Hors de question de voir le patrimoine familial éparpillé aux quatre vents : il compte bien profiter de sa retraite prochaine pour soccuper de sa nouvelle famille à plein temps. Parfois le soir, Anaëlle repense à cette petite annonce, celle que Ghislaine avait postée et quelle avait lue dans le journal. Quand elle pense quelle a failli ne pas y répondre Elle serait passée à côté de bien des choses !

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