Elle a parlé tout bas, sans doute pour me mettre en confiance. Je réponds de même.
— Je… Oui ! C’est effectivement moi que vous avez vue ce matin dans le plus simple appareil.
— Et à qui j’ai montré mon absence de culotte ! D’habitude, je voyais plutôt une personne d’une quarantaine d’année.
— Oui, je vivais avec ma mère. Malheureusement Maman a eu un accident de circulation ce week-end et je me retrouve seule.
La caissière reste muette pendant quelques instants.
— Elle est…?
— Oui, nous l’enterrons vendredi prochain.
— Je suis vraiment désolée.
Elle reprend son rôle de caissière
— Vous voulez aller à la piscine ?
— Non, ma cousine n’a pas de maillot, nous aurions souhaité simplement accéder aux Bains.
— Toutes les salles de bains sont actuellement occupées, mais il reste quelques douches.
— Cela conviendra, merci ! C’est la première fois que je vous vois ici, vous êtes nouvelle ?
— Non, d’ordinaire, je fais plutôt la matinée. Aujourd’hui je dépanne quelqu’un. Et je m’en félicite car cela nous a permis de faire connaissance. Cela fera trois francs. Voici les clés des cabines à me remettre en sortant.
Je règle les entrées et nous nous dirigeons vers les cabines de douche.
Arrivées devant la porte d’une des deux cabines, Lima et moi échangeons un regard complice. Nous nous comprenons immédiatement et nous engouffrons toutes deux dans la même cabine.
La cabine est divisée en deux parties. Dans la première un petit banc et des crochets servent à déposer les vêtements. La deuxième partie, plus au fond est la douche proprement dite.
— Laisse moi te déshabiller, me dit Lima ! Tu sais que j’adore cela !
Sans dire un mot, j’ouvre les bras pour m’offrir aux deux mains de Lima qui déboutonnent mon corsage, retirent mon soutien gorge et commencent à me lutiner les seins.
— Et le bas ?
— Ne soies pas si pressée, Muriel !
— Nous ne pouvons pas coucher ici, ils vont fermer dans une demi-heure !
— Tu as raison !
Lima retire alors mes souliers et soquettes, puis dégrafe ma ceinture et ma jupe avant de descendre ma culotte.
— Tu t’encombres bien avec pas grand chose, Muriel. Déshabille-moi, tu verras ce sera plus rapide !
Je soulève la robe de Lima pour découvrir son corps nu. Il ne reste plus qu’à retirer ses sandales.
— Tu t’es promenée ainsi dans Paris ?
— Bien sûr ! Je n’ai jamais pu m’habituer aux sous-vêtements et j’adore sentir le vent qui tourbillonne et vient me caresser entre les jambes !
— Je ne suis pas sûre que j’oserais !
— Tu paries qu’avant la fin de la semaine tu ne pourras pas résister d’aller à ton Lycée sans le moindre dessous ?
— Non, je ne parie pas ! J’ai bien trop peur de perdre, dis-je en riant ! Maintenant, à la douche !
Après avoir plié nos vêtements sur le petit banc, nous nous positionnons sous le pommeau de la douche.
— Il faut faire attention, car l’eau n’est pas toujours chaude tout de suite, dis-je.
— Poule mouillée ! Tu peux ouvrir le robinet, cela ne me fait pas peur !
Je m’écarte prudemment un peu et j’ouvre le robinet.
— Ah ! Çà fait du bien ! S’exclame Lima
— Elle n’est pas trop froide ?
— Tiens, goûte la donc et détournant une partie du jet sur ma poitrine. Je sursaute car l’eau est quand même froide !
Lima commence à savonner son corps ferme et élégant. La vision de la mousse sur ses seins et son bas ventre est puissamment érotique.
Après quelques dizaines de secondes, je retente une main. La température est maintenant à mon goût.
— Fais moi un peu de place, s’il te plaît !
— Viens toute contre moi, Muriel, je vais te réchauffer en te savonnant.
— Attends, je vais prendre le savon.
— Non, non ! Laisse moi faire !
Lima commence à me savonner le corps en insistant particulièrement sur certaines zones, mais j’évite de répondre à ses attentes : nous aurons tout notre temps ce soir !