L’alarme du téléphone du docteur Antoine Blanc s’activa à 7 heure pile. Il s’agissait de « Clair de Lune » de Debussy. Le son du piano réveilla bientôt les deux amants enlacés. Le docteur laissa la musique continuer, tandis que sa main tâtonnait à la recherche de l’interrupteur de sa lampe de chevet. Une lourde lampe de chevet en céramique. La lumière aveuglante le fit grimacer. Lola, la tête cachée sous ses bras et la chevelure complètement ébouriffée grogna. Le docteur rit en la voyant se recroqueviller et se couvrir les yeux.
Il resta un moment à ses côtés, observant la magnifique blonde à la peau d’albâtre. Son sexe se raidit tandis qu’il imaginait la possibilité de prendre la donzelle pour l’aider à se réveiller. Mais Lola était en sevrage, elle avait déjà trop de désirs par elle-même sans qu’il ajouta les siens, c’était une règle qu’il s’était fixé et qu’il avait plutôt bien respecté jusqu’alors.
Il posa un bref baiser sur la joue de la belle avant de se glisser hors du lit. Il enfila un pantalon noir et une chemise blanche propre, puis descendit dans la cuisine pour allumer la machine à café. Il s’installa bientôt au comptoir de la cuisine, inspirant l’odeur de café qui se dégageait de sa tasse. Bientôt Lola le rejoignit.
Elle s’était recoiffée rapidement, et elle s’était maquillée. Ses magnifiques yeux verts soulignés de noir lui donnaient un regard déterminé et enjôleur. Sa bouche d’un rouge vif contrastait avec sa peau blanche et sa chevelure blonde. Elle était restée nue, et avançait doucement vers le docteur, se déhanchant exagérément sur la pointe des pieds, lui donnant tout loisir d’observer sa fine taille, son ventre plat, sa magnifique poitrine bien remplie. Elle lui fit un petit sourire qui dévoila ses dents blanches parfaitement alignées et l’embrassa sur la bouche, enlaçant le docteur et écrasant ses seins contre lui. Il sentit son érection revenir très rapidement.
A cet instant, le docteur songea qu’avec un corps comme le sien, elle aurait pu faire tomber à ses pieds la plupart des hommes. Lui même luttait en permanence pour garder le contrôle en sa présence. Mais plus Lola devenait maîtresse de ses pulsions sexuelles et de son corps, et plus le docteur peinait à contrôler les siennes.
Elle se recula d’un pas et se servit un café, un sourire malicieux toujours fixé sur son visage. Le docteur était surpris. C’était la première fois qu’elle ne se jetait pas sur lui dès le matin pour se faire baiser. Il compris rapidement son manège. Elle essayait de le faire céder, elle crevait d’envie de se faire prendre, mais elle voulait qu’il fasse le premier pas. Il était fier d’elle. Il se demanda un instant s’il valait mieux attendre et voir combien de temps elle pourrait résister avant de céder -car elle céderait, il en était convaincu- ou lui offrir cette victoire. Bientôt, ses réflexions furent dépassée par son envie de serrer ce corps délicieux contre lui. Il céda.
Il posa sa tasse et fit reculer Lola jusqu’au comptoir, doucement. Il pris la tasse de la jeune blonde et la posa à côté. Puis il l’embrassa et la fit s’asseoir sur le comptoir. Son souffle s’accéléra, il avait envie d’elle. Il empoigna les cuisses nues et les écarta.
— Je vais te prendre. C’est ce que tu voulais non ? Dit-il.
Elle ne répondit pas. Son regard était fixé sur l’entrejambe du docteur, avec l’espoir de finalement voir la colonne de chair qu’elle voulait. Le docteur défit sa ceinture, doucement et sorti sa grosse queue. Il la caressa contre la cuisse nue de Lola, la faisant trembler d’envie. Il releva les jambes de la créature et plaça son membre à l’entrée de sa chatte brûlante.
— Je suis fier de toi, lui glissa-t-il à l’oreille en la pénétrant de toute sa longueur. Il la pris. Avec passion et violence. Comme s’il voulait se fondre dans la belle pour l’éternité. Elle gémissait. D’une main puissante, il attrapa fermement la fine gorge de la belle pour mieux la posséder. Dans la violence des ébats, la tasse de Lola fut projetée au sol et vola en éclat. Le docteur n’y prêta pas attention, il continuait à défoncer Lola sans retenue, limant la créature de son énorme membre. Elle passait ses doigts dans la chevelure du docteur, l’attirant vers elle pour nicher sa belle gueule dans le creux de son cou. Durant cette étreinte, le docteur laissa libre cours à sa bestialité, ne refrénant à aucun moment son besoin de baiser la jeune femme. Il explosa dans un profond râle animal, remplissant la blonde de longs jets de sa semence.
Tandis qu’il reprenait son souffle, Lola, écrasée par le poids du bel étalon et remplie par son foutre brûlant caressait son dos musclé, embrassant sa mâchoire et le laissant se calmer. Elle cru un instant qu’il avait fini de reprendre son souffle et qu’il allait se retirer, la descendre à la cave, et partir au travail comme d’habitude.
-Tu m’as fais du bien, merci, dit-elle. Je peux descendre toute seule, tu n’es pas obligé de me porter, ajouta-t-elle doucement.
Le docteur craqua devant cette douceur. Il sentait son corps contre lui. Son envie monta de nouveau. Il se retira, laissant son foutre couler hors de la belle chatte sur le plan de travail. Ses jointures blanchissaient alors qu’il serrait les poings. Lola essaya de descendre du plan de travail. Avant qu’elle ne commence à se diriger vers la cave, le docteur Antoine Blanc l’attrapa par le bras. Il la retint et saisi sa fine nuque de sa puissante main. Elle gémit, surprise. Il la retourna et la força à se pencher en avant contre le comptoir, écrasant sa tête dans le foutre qu’elle venait d’y laisser. Il saisit sa queue d’une main et cracha sur son gland, avant de diriger son membre raide contre le cul bandant de la belle. Il grogna en la pénétrant. Elle gueula, sentant le docteur la prendre de toute la longueur de la verge. Ses yeux se révulsèrent, tandis qu’elle retrouvait la sensation familière la queue de son homme dans son fondement. Cette fois toutefois c’était différent. Le docteur n’était manifestement plus sous contrôle. Il la défonçait pour son propre plaisir. Lola en était surprise, mais parfaitement satisfaite. Pour une fois le docteur cessait d’être cet homme parfait et maître de lui même pour devenir cette bête dangereuse.
Il la baisa longtemps. Son cul, sa chatte, sa gorge. Il jouit plusieurs fois. Plusieurs fois elle cru qu’il allait revenir à ses esprit ou s’effondrer d’épuisement. A chaque fois il se releva, excité par la donzelle au corps de rêve et recommençait à la tringler puissamment.
Le téléphone sonna quelques fois dans la matinée. Le docteur ne s’était pas présenté à son travail. Après près de trois heures, alors que le docteur se vidait une nouvelle fois dans le cul de la blonde, sous la douche, la sonnerie de la porte d’entrée retenti. Le docteur n’y fit pas attention. Il commença à exciter de nouveau son membre avec sa main, pour reprendre du service le plus vite possible. La sonnerie retentit de nouveau plusieurs fois. Lola, qui avait abandonné le peu de maîtrise qu’elle avait au début de la journée, s’agenouilla devant le docteur pour sucer sa queue avec entrain et accélérer sa reprise de vigueur. Il banda de nouveau. Elle sourit et se releva, plaça ses mains contre le mur et tandis son cul pour que le docteur y plonge sa queue. Dans le cadre du sevrage de Lola, le docteur refusait d’habitude de lui prendre le cul plus de deux fois par semaine. Cette semaine, plus personne ne tenait les comptes. Ils lâchaient prise, ils se fondaient ensemble dans ce que devait être le bonheur. Ils partaient ensemble vers
Un bruit interrompit leurs pensées. Une femme brune, en blouse blanche de docteur pénétra dans la salle de bain. Elle s’approcha du docteur Antoine Blanc et avant qu’il ai pu réagir, embrassa l’homme à pleine bouche, caressant sa langue de la sienne. Lola ne savait pas qui était cette femme.
Antoine lui l’avait reconnue. Il s’agissait du docteur Annabelle Duclos. Cette femme de 33 ans au corps de rêve et à l’assurance hors pair était sa collègue et plus. Ils se connaissaient depuis bien longtemps. Dès qu’elle apparu, toute l’attention d’Antoine Blanc fut attirée par la brune. Lola avait sentit que son homme ne bougeait plus en elle, obnubilé par la brune. Elle tenta de s’empaler sur la grosse colonne de chair, mais dû vite se résoudre à se caresser le sexe d’une main pour contenir son excitation actuelle. Antoine fini même par se retirer de Lola, l’abandonnant à ses envies et à ses doigts. Il souleva la brune de ses bras puissants en continuant à l’embrasser et l’entraîna dans sa chambre. Il la poussa sur le lit où il arracha les boutons de la blouse, glissa ses mains sur les jambes de la belle et remonta sa jupe. Il écarta négligemment la culotte du docteur Annabelle Duclos, et entreprit de la pénétrer, puis de la baiser frénétiquement. Lola les avait suivit, elle les regardait en se doigtant, appuyée sur le chambranle de la porte. Annabelle laissa son collègue -à la forme olympique- se vider par deux fois en elle. Il s’écroula enfin, en sueur, et essoufflé. Un temps passa ou la pièce fut silencieuse, à part les gémissement de Lola, les yeux révulsés, qui continuait de se donner du plaisir.
Annabelle se releva lentement, et se rhabilla. Laissant sa blouse hors d’usage de côté. Elle essuya les traînées de semence qui coulaient entre ses cuisses avec sa culotte avant de la jeter sur le sol et de réajuster sa jupe, retrouvant une allure professionnelle.
— Je t’ai toujours dis que tu rechuterais Antoine. Comment tu peux espérer sevrer cette fille alors que tu n’es même pas sevré toi même ?! Je te l’ai toujours dis et tu as voulu en faire qu’à ta tête. Résultat, te voilà revenu au point de départ, et cette fille aussi.
Alors qu’Annabelle parlait, Lola s’approcha d’Antoine pour se blottir contre lui, sur le lit. Elle continuait à se caresser. Il ne réagit pas, les yeux à demi ouverts il écoutait Annabelle le sermonner. Annabelle. Elle s’était occupée de lui si longtemps. Il se souvenait d’avoir été enfermé dans son garage, des semaines durant, une chaîne au pied. Au sevrage de ses propres envies sexuelles.
— J’ai laissé faire quand tu as voulu t’occuper de cette fille. Mais tu as arrêté de venir me voir avant que ton sevrage soit terminé Et aujourd’hui quand j’ai vu que tu n’arrivais pas au travail j’ai tout de suite compris. Tu as rechuté. Tu as de la chance que j’ai gardé la clé de chez toi. Et qu’est-ce que tu aurais fais si je n’étais pas venue ? Tu aurais continué à baiser cette pauvre créature toute ta vie ? Sans manger ? Sans voir personne ? Il faut réagir. J’ai toujours éviter d’en arriver là, mais cette fois c’est trop tard. Je vais appeler l’hôpital et il vous internerons, tous les deux. Pour vous soigner.
Antoine se redressa tant bien que mal, affolé par les dernières paroles d’Annabelle.
— Non tu ne peux pas !
— Je peux, et je le ferai. C’est pour votre bien. Je ne peux pas vous laisser comme çaPas toi.
-Arrête, fit-il, alors qu’il la voyait sortir son téléphone portable de sa poche. Je te donnerai ce que tu veux !
-Tu ne comprends pas, je vais le faire quoi qu’il arrive. Pas par gaieté de cur, mais parce qu’il le faut.
Annabelle composa le numéro, Antoine était désemparé.
-Bonjour, service psychiatrique ? Docteur Anna
Avant qu’elle n’ai pu terminer sa phrase, un choc sourd retenti. Annabelle s’écroula au sol, son crâne tâché de sang. Lola venait d’abattre la gigantesque lampe de chevet du docteur sur le crâne de la brune. Lola regarda ses mains, surprise de la violence de son propre geste.
-JeJe ne voulais pas qu’on soit séparés, dit-elle en regardant Antoine.
Celui-ci ne dit rien. Il attrapa le téléphone de sa collègue et l’éteignit avant de l’écraser d’un coup de talon. Il inspira longuement puis il pris le pouls de la brune et constata avec sans surprise qu’elle était morte, le crâne éclaté par le choc. Une tâche de sang s’étendait sur le sol.
-Va t’habiller et chercher quelques affaires. On doit se casser, dit Antoine à Lola, essayant de conserver son sang froid.
Lola disparu en vitesse, obéissant au docteur. Celui-ci pris le corps de la brune et le souleva. Il descendit les escalier et descendit à la cave. Il glissa le corps dans la baignoire. Puis il remonta, dit à Lola qu’il revenait rapidement, et qu’il fallait qu’elle continue à préparer leurs bagages. Lorsqu’il revint en voiture, son coffre était chargé de sacs de ciment et de quelques parpaings, ainsi que de produits détachants. Il disparu près de deux heures au sous-sol avec des outils. Lola se doutait qu’il dissimulait le corps. Puis il remonta. Il entreprit de sceller la porte de la cave, lui donnant l’apparence d’un simple placard. Enfin il nettoya toutes les tâches de sang. Au final, il était près de 17h quand ils quittèrent la maison à bord de la voiture du docteur, avec leurs bagages.
Après avoir roulé jusqu’à 20h, ils firent une pause sur une aire d’autoroute. Antoine écrit plusieurs mails de son téléphone. Un pour annoncer sa démission, et qu’on ne s’interroge pas trop sur sa disparition. Un pour mettre en vente sa maison via une agence immobilière -le prix qu’elle devrait lui rapporter les mettrait à l’abri du besoin pour un moment-.
—
Un an plus tard Antoine n’était plus docteur. Simplement Antoine.
Il finit son mojito et laissa son verre au comptoir. La serveuse lui fit un clin d’il en ramassant le verre vide. Il déshabilla longuement la belle latine du regard et eu soudain une folle envie de l’entraîner dans l’arrière salle pour s’occuper d’elle. Mais la jolie serveuse ne savait pas à qui elle s’attaquait. Pour un homme comme lui, il ne fallait pas n’importe quelle fille. Elle ne serait pas capable de tenir le coup.
Il l’abandonna et contourna la piscine de l’hôtel pour s’approcher de la jeune blonde qui lisait un bouquin, abritée du soleil brûlant par un grand parasol. Ils passèrent quelques minutes au bord de l’eau à parler. Antoine caressait le bras de la douce d’un doigt. Puis, Lola se leva avec un sourire. Elle se pencha longuement pour ramasser sa serviette de bain, exposant sa délicieuse croupe et ses jambes au regard d’Antoine. Puis elle se dirigea vers leur chambre d’hôtel en se déhanchant exagérément.
Antoine sourit intérieurement, reconnaissant le petit manège. Il se leva. S’il se dépêchait, il pourrait la rejoindre avant que l’ascenseur ne se ferme. Et il pourrait plonger en elle. Encore. Et encore. Et encore.