C’est au petit matin que je fus réveillée par un bruit assourdissant dans mon salon. Fatiguée par une nuit de travail avec mon père et une gueule de bois, je me levai péniblement et me traînai dans les escaliers. Une fois descendue, j’ai vu à mon grand étonnement un jeune homme quasi nu étendu près de mes bottes et escarpins alignés devant ma cheminée. À sa vue mon cur s’est arrêté, subjugué par sa beauté. Je me suis approchée doucement de ce bel inconnu et me suis penchée pour l’examiner de plus près. Il s’est alors éveillé et m’a dévisagé longuement. Tout en l’aidant à se lever, il déclara être arrivé chez moi par hasard et je me dis qu’il faisait très bien les choses. Fébrile, je lui attrapai les mains et l’entraînai sur le lit. Profitant de l’occasion d’avoir un sublime éphèbe pour moi toute seule, je lui attachai les mains dans le dos tout en l’installant confortablement. Il se laissa faire sans trop de protestation et sourit même à mon initiative. Guidée par mon appétit je suis allée lui dévorer les lèvres avec entrain et excitation. Lentement j’ai déballé ce magnifique cadeau jusqu’à ce qu’il ne lui restât plus que son joli nud. Enfin nu, je décidai de marquer mon territoire sur son corps exempt de toute cicatrice. Je fis courir mes ongles le long de ses cuisses blanches comme la neige en soufflant sur son entrejambe qui s’éveillait avec quelques frémissements. Encouragée par ces réactions je continuai mes taquineries en effleurant son membre du bout des lèvres. Il gigotait et tentait vainement de rapprocher son gland de plus en plus gonflé de ma bouche, je ris de sa tentative désespérée et continuai ma douce torture avec délice et excitation. De temps en temps je m’arrêtai pour le regarder et contempler sa détresse. L’envie se lisait dans ses yeux et son regard me suppliait de continuer. Je mis un terme à son supplice en salivant sur son sucre d’orge avant de l’engloutir avec gourmandise. Il ne lui fallut pas longtemps avant d’être bien dressé et prêt à l’action. Je me mis alors à califourchon sur ses hanches et insérai sa bûche toute chaude dans mon foyer brûlant. Je me déchaînais sur lui en jouant des griffes sur son torse et, enfiévrée par l’ardeur de ce joujou extraordinaire, je plantai mes crocs dans son cou. Il gémit de plaisir et de douleur mélangés, ce qui me fit accélérer la cadence de mon bassin. Tout son corps tremblait et se crispait, faisant monter son orgasme et surtout le mien. Une dernière bouchée de cet apollon le fit exploser et moi avec. Il répandit sa neige chaude en moi pour mon plus grand plaisir.
Mais je n’en avais pas fini avec lui. Sur le lit j’attrapai mon fouet et le passai derrière sa nuque. Il me regarda avec une lueur d’inquiétude mais toujours aussi excité. Toujours attaché, je le retournai et lui intimai l’ordre de lever son fessier encore vierge de mes ongles. Pendant ce temps j’enfilai rapidement un gode-ceinture. Après avoir écarté ses fesses souples mais fermes, je salivais sur sa rosette avant de la préparer avec un doigt qui allait et venait doucement pour prendre le temps d’écouter la musique de ses gémissements. Jugeant qu’il était prêt je me suis introduite en lui avec plaisir dans un râle aussi mignon qu’enthousiaste. Je le pris avec fougue et engageais à nouveau mes ongles dans son dos cette fois en faisant quelques pauses pour claquer ses fesses. Il semblait aimer cette séance de punition parce que je le sentais durcir à nouveau. Une de mes mains s’est alors glissée pour serrer son membre rebandé que je masturbais au rythme de mes assauts. Complètement asservi à ma volonté il me suppliait de le faire jouir encore une fois. Généreusement je le laissais éjaculer et se répandre sur mes draps.
Tandis qu’il se rhabillait, je tentais de le convaincre de rester mais il me dit qu’il était descendu chez moi par erreur. Comme je ne pouvais prendre son cur, je le remis sur le palier et il s’en alla par la cheminée.
C’était le fils du Père Noël, j’étais la fille du Père Fouettard, il s’appelait Henri Noël, je m’appelais Jeanne Balthazar.