Hélène
Initiation.
(1ère partie)
— Shhpling.
— Chéri, viens vite, jai fait une bêtise.
Pierre court du salon à la cuisine. Hélène en sortie de bain, est pieds nus, au milieu de la cuisine, des petits débris de verre tout autour delle.
-Ne bouge pas ! Ne va pas te blesser ! Assis-toi ! Lui dit-il en avançant une chaise sous ses fesses.
Puis il revient, traînant dune main laspirateur, et portant de lautre les pantoufles de son amoureuse. Un petit coup du dépoussiéreur, et tous les morceaux de verre sont ramassés. Puis, chevaleresque, il sagenouille et enfile ses mules à son aimée. Il en profite pour poser la main sur la cheville, remonte, puis il caresse lintérieur de la cuisse. Hélène pousse un léger soupir et souvre. Les doigts coquins glissent jusquà la toison intime de la belle, et commencent à lisser la pilosité de Madame. Ils en profitent pour agacer le bouton caché.
— Amour, arrête. Fait-elle en bloquant lindex fripon.
— Jouons plutôt après le diner. Ajoute-t-elle.
Après le repas, nos deux amoureux sinstallent dans le canapé dans leur position favorite. La belle est assise près de laccoudoir, les pieds posés sur le pouf ; son chéri est allongé sur le reste du sofa. Après avoir écarté les pans de la sortie de bain, il pose sa tête sur la jambe de sa compagne. En tournant la tête dun côté ou dun autre, il peut embrasser au choix, la cuisse, ou les rondeurs de sa sultane. La sainte chérie pose sa main sur le torse ou sur le cou de son amant, comme si elle caressait un gros chat.
— Quest ce qui sest passé tout à lheure dans la cuisine, ma chatte ?
— Jétais en train de vider le lave-vaisselle et une flûte ma glissé des mains
— Tu as cassé une de mes coupes, cest un scandale. Répond son homme à moitié rigolard.
— Je suis une vilaine fille, je mérite une punition. Lui rétorque Hélène sur le même ton.
— Tu ne crois pas si bien dire.
Pierre se redresse.
-Allez, allonge-toi en travers de mes genoux.
La mature friponne sexécute en pouffant, et sinstalle commodément.
Son seigneur glisse sa main dans le décolleté de la belle. Il saisit le sein gauche et emprisonne le téton entre lindex et lannulaire, et les resserrent légèrement, pinçant tendrement la pointe érigée.
— Fessée déculottée. Précise son sultan en rabattant sur son dos les pans de son peignoir.
Un léger frisson (de froid ?) parcourt la mappemonde opulente de la future victime. Délicatement, Monsieur caresse le fessier offert. Le spectacle de ce cul magnifique lémeut.
— On dirait que mes fesses ne te laissent pas indifférent, mon amour. Badine Hélène.
— Oui ma chérie, jaime ton cul, il est tellement beau que jen mangerai.
Et se penchant, il mord tendrement la fesse qui soffre à sa bouche.
— Cannibale, je vais avoir une marque.
— Jespère quil ny a que moi qui la verrai.
— Chéri, je suis une femme fidèle, mon cul nest quà toi.
— Au fait, cest douze, et cest toi qui compte. Lui répond Pierre
— Douze quoi. Mais Hélène sinterrompt, la première claque, à peine une tape, sabat sur sa fesse droite.
— Compte une. Lui ordonne Pierre.
— Une. Fait-elle en riant à demi
— Shlac. La main sabat sur la fesse gauche.
— Deux. Ajoute Hélène, toujours rieuse.
La troisième et la quatrième claque sont plus vigoureuses. La sultane annonce le compte. Pierre lui caresse le postérieur, à peine rosi par la fessée. Il glisse la main entre les cuisses. Hélène ondule légèrement et mouille les doigts qui la pénètrent. La belle victime soupire daise.
Cruellement, son bourreau arrête sa fouille intime, enchaîne quatre coups. La masse de chair est propulsée davant en arrière et ondoie comme une vague sous le vent.
— Aie, tu me fais mal.
-Cest un peu lidée de base, pour une punition.
Pierre replonge sa main dans le sexe de sa soumise. Il est trempé.
— Ça va ma Chérie ?
— Continue, mon Chéri. Plus que quatre.
Pif, Paf. Pierre enchaîne en rafale deux autres vraies claques.
Neuf, dix. Soupire Hélène
Puis Pierre assène un coup encore plus fort sur la fesse gauche.
Onze. Fait Hélène en gémissant.
La dernière claque sabat sur la fesse droite.
Douze. Annonce Hélène, avec un petit trémolo dans la voix.
Pierre contemple son uvre. La croupe rosie se relâche, comme apaisée. Son bourreau insinue sa paluche entre les cuisses qui souvrent. Deux doigts pénètrent la chatte de lamante. De lautre main, il chiffonne la pointe quil pince depuis le début de la fessée. La belle répond en se cambrant, dévoilant son illet.
Le tendre bourreau en profite pour glisser son majeur dans lanus et fait pénétrer la fourchette dans les deux orifices. La douce halète sous cette double pénétration.
Puis Pierre décide de se consacrer au croupion opulent qui sagite sous ses doigts. Il retire sa main et enfonce son index et son majeur dans lanneau plissé, qui souvre, bien lubrifié par les sucs intimes de sa propriétaire.
Depuis son initiation, la belle apprécie que son illet soit doigté, et même écartelé par les doigts qui la fouillent. Elle aime aussi offrir impudiquement cet orifice secret au regard de son amant. Sans pudeur, elle ouvre à deux mains ses fesses. En réponse son amant, commence à la pistonner, tout en pinçant en rythme le téton quil retient prisonnier.
La respiration dHélène saccélère, ses halètements ses gémissements sentremêlent avec les.
— Oh , oui, chéri.
— Branle mon cul, mon amour.
— Encule-moi avec tes doigts
Le chéri en question ne se le fait pas répéter. Lannulaire force le cratère plissé et rejoint les deux autres doigts, en même temps quil pince le sein de sa sultane. Puis il vrille ses doigts dans le cul de sa soumise.
Sen est trop, elle se cabre dans un cri, puis sabat sur les genoux de son bourreau adoré. Pierre se retire lentement pour ne pas la blesser. La respiration de la belle ralentit, puis sapaise.
Doucement, la belle victime se laisse glisser vers le tapis. Pierre la rattrape, et ils se relèvent ensemble. La prenant par la taille, ils montent lescalier pour retrouver leur chambre.
Lamant allonge lamante dans les draps, rabat la couette sur son corps voluptueux et se glisse contre elle.
Elle se pelotonne contre lui collant sa poitrine contre lui et posant son visage dans le cou de son amour.
— Tu ny es pas allé de main morte.
— Chérie, je ny peux rien, ton cul appelle la fessée.
— Pierre, il te reste des flûtes ?
— Oui.
— Tant mieux.
— Tu as aimé ?
— Oui, tu recommenceras ?
— Oui et même plus.
— Plus, que veux-tu dire mon amour ?
— Hélène, je veux te fouetter.
— Me fouetter ?
— Oui, te fouetter !
Les pensées se bousculent dans la tête dHélène. Elle sait que cette façon daimer existe, mais jamais elle naurait cru quelle lui serait proposée.
Elle est sûre des sentiments de Pierre ; elle sait quil lui est attaché, quil ne la quittera pas, même si elle refuse.
Mais aussi elle veut partager cette face sombre de son amant. Obscurément, elle ressent ce désir de se livrer à son amour. Elle sait quaprès ça, il naura pas de marche arrière. Ses réflexions sapaisent.
Elle lève ses yeux et plante son regard dans celui de son Sultan
Et dune toute petite voix, elle répond
— Pierre, je veux être toute à toi. Je veux que tu me fouettes.
— Bonjour, vous venez pour un tatouage ?
— Oui tout à fait, répond Hélène, mais par pour moi, pour Monsieur.
Lartiste tend la main vers ses deux clients
— Appelez-moi Marc.
— Moi cest Pierre.
— Et moi Hélène.
— Je nai pas très bien compris votre demande, Hélène ? Reprend Marc
— Je voudrais faire tatouer Pierre, quil porte ma marque.
— Vous êtes daccord ? Interroge Marc.
— Oui, tout à fait, je préféré ça à ses suçons.
— Ce nest pas banal, dhabitude cest Monsieur qui fait tatouer Madame.
— Marc, Hélène nest pas banale, on pourrait même dire quelle est un peu excentrique.
— Ok, puisque que tout le monde est daccord, quel modèle voulez-vous Madame ?
— Javais pensé à un animal qui me ressemble, une tigresse.
— Je vous le déconseille : on ne verra pas la différence avec un tigre.
— Je voudrais un félin, une chatte peut-être.
— Et une panthère, ça vous dirait.
— Bonne idée, nest ce pas Chéri.
— Tout à fait, une panthère un animal a la fois doux et féroce. Réplique Pierre
— Marc, il faut combien de temps.
— Au moins une bonne demi-journée.
— Ok, ça marche, je repasse prendre rendez-vous, je nai pas mon agenda sur moi.
— A bientôt alors.
Sur le trottoir, lamante se retourne vers son compagnon.
— Tu vas vraiment le faire.
— Ça te fait plaisir. Alors je le fais. Répond Pierre avant de lembrasser.
******
Ce vendredi soir, Pierre passe à la boutique, pour chercher Hélène. Cest devenu un rite depuis que la belle poule a emménagé chez lui.
Les deux amants échangent les banalités que tous les couples se disent quand ils se retrouvent.
— Mon chéri, jai eu une cliente cinglée, on se demande ce quelle voulait, jai dû lui sortir quatre boi
Hélène se fige
— Quest-ce que tu as là ? Fait -elle en désignant le cou de Pierre.
— Un pansement, mon amour.
— Ne me dis pas que tu las fait ?
— Si, ma Chérie.
— Tu es fou, je veux voir.
— Non, il faut laisser le pansement.
— Tu es fou ! Répète-t-elle avant de déposer un baiser papillon sur ses lèvres.
Récit dHélène.
Je me réveille tôt ce samedi matin. Mon amant dort encore, couché sur la gauche. Le pansement recouvre une partie de lépaule, et le côté droit du cou, ainsi quune partie de la clavicule droite. Un angle du pansement a commencé à se soulever. Je ny tiens plus, je décolle doucement ce coin de tissu, puis je menhardis, jen détache un peu plus, et encore un peu. Une patte et la queue apparaissent. Doucement, jen arrache encore un petit bout. La respiration de Pierre sarrête, je me fige, puis son souffle reprend régulièrement. Avec mille précautions, je continue dôter le pansement. Jai découvert le corps de la panthère, il ne reste que la tête et une patte avant, quand
— Tu nas pas pu ten empêcher, ma chérie. Allez enlève le reste! Mordonne mon sultan.
La panthère mapparaît en entier, elle est splendide, elle rampe sur lomoplate de Pierre, sa tête repose contre le cou. On ne sait si elle mord, ou si elle frotte sa tête comme un gros chat.
— Tu vois, ma douce, je tai dans la peau.
Mon amour sallonge sur le dos et je me colle à lui, la tête dans le creux de son épaule. Je suis bien, mais des questions tournent dans ma tête. Pierre est mon maître, je lui suis soumise, et pourtant, il fait mes quatre volontés. Je reprends ma respiration.
— Ce soir.
— Quoi, ce soir ?
— Ce soir, je me donnerai à ton fouet.
— Tu nes pas obligée.
— Si, je veux le faire, je veux que tu me flagelles, mon Chéri.
Je létreins en silence, je le serre, je me coule en lui