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Désirs malsains – Chapitre 3

Désirs malsains - Chapitre 3



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Le feu couve dans mon bas-ventre. Il est constant depuis cette apparition de ce matin dans la douche. Elle est là près de moi et nous nous balançons mollement au gré de l’eau. Le lac est calme, pas une ridule, pas un frémissement. Le vent est nul. Nous sommes seuls au monde maman et moi. On aperçoit tout au fond, le dessin noir des rochers et pourtant il y a au moins trente mètres de fond sous la barque. Elle me regarde avec des yeux pleins de malice, je les vois en pleine lumière puisqu’elle vient de retirer ses lunettes de soleil. Ils sont d’un beau vert, il est bel et bien oublié le marron qui se mélange habituellement dans ses iris ! J’ai chaud, ce ne sont pas seulement les degrés que nous prodigue le soleil qui en sont la cause. Il y a l’envie qui me taraude, qui m’enveloppe de sa patte implacable. J’ai soudain besoin de plonger corps et âme dans cette mare couleur du ciel.

— Tu veux bien ramener le bateau ? J’ai envie de piquer une tête dans le bouillon ! Un peu de nage me fera le plus grand bien ! Cà ne te dérange pas ?

— Comme tu l’entends, mais prends garde à toi. Si tu t’en sens capable pourquoi pas ! Mais ne sommes nous pas trop éloignés de la maison ?

— Maman, je l’ai fait des centaines de fois avec papa, j’aime cela et la chaleur est insupportable. Rentre gentiment, je reviens de même par mes propres moyens. On peut aussi faire la course ! Je te parie un baiser que j’arrive avant toi à l’embarcadère du chalet !

— Présomptueux va ! Pari tenu, mais tu peux déjà considérer que j’ai gagné !

— Alors je t’embrasse sur les lèvres si tu parviens là-bas avant moi maman !

Dans ses yeux il est passé un drôle d’éclair, mais elle n’a pas répondu. J’ai senti comme un frisson sur mon échine alors que je retire mon short. Je saute ensuite dans le jus un peu frais. Je reste une seconde ou deux sous la surface, le temps que mon corps s’habitue et je file droit devant, avec en point de mire le ponton, très loin au bout du lac. Pendant quelques minutes, le bateau et moi sommes côte à côte. Elle me jette de l’eau d’une main tout en gardant le cap sur le même objectif que moi. Je serre les dents et tire sur mes bras. Petit à petit, mon crawl grignote les quelques centimètres de retard que j’ai pris sur le cul du bateau. Je ne pense à rien d’autre qu’à mes mots ! J’ai osé lui dire que je l’embrasserais sur la bouche si je gagnais. Et elle n’a pas dit non ! Alors que je suis revenu à la hauteur du nez de la barque je l’entends qui rit aux éclats. Bon dieu depuis longtemps je ne l’ai pas entendue rire pareillement ! Le fera-t-elle ? Me laisser l’embrasser sur la bouche si j’arrive avant elle ?

La rive qui s’approche de plus en plus me permet de distinguer mieux les détails de la rive qui s’approche. Encore cinq cent mètres et je suis en avance de deux bonnes longueurs sur elle ! Mais je fatigue un peu maintenant et je tente de reprendre un second souffle. La barque remonte le long de mon corps à dix mètres de moi et il reste quoi ? Soixante, soixante-dix mètres avant le terme de notre pari. Alors je me lance dans un dernier rush et d’un effort considérable, je parviens de nouveau à distancer ma mère qui ne peut aller plus vite que le moteur. Finalement au prix d’un sprint époustouflant, ma main touche le bord alors que le bateau est à deux mètres derrière moi.

— C’est bien ! Tu as encore de la puissance ! Même ton père n’arrivait pas à te suivre ! Pourquoi ne reprends-tu pas la compétition ! Bravo « Pirate » ! De là où il est, il doit être fier de notre fils ! Allons boire un verre, j’ai une de ces soifs !

— Une seconde ! Je me sèche un peu avant. Je ne vais pas rentrer la barque, demain je pourrai aller faire un tour à la pêche aux brochets !

— Comme tu veux, mais moi je vais me désaltérer ! Je te prépare ton verre Fabien.

Elle n’a pas parlé de notre pari, moi non plus mais je me retiens. Je la regarde partir de son allure un peu féline, et mon envie que l’eau fraiche a un peu coupée, mon envie d’elle remonte en surface à grande vitesse. Je vois ses deux fesses qui gigotent, attirants mes regards les plus salaces. J’ai envie de faire l’amour, c’est plus que certain. J’ai envie de lui faire faire l’amour et çà, ce n’est pas rassurant du tout ! Je voudrais être ailleurs, alors qu’elle arrive sur le pas de la terrasse. Ma mère vient de disparaitre, avalée par la grande baie vitrée du salon. Je reviens vers la maison moi aussi. Plus du tout envie de m’étendre au soleil pour faire une bronzette.

J’arrive à l’endroit par lequel elle est entrée à l’intérieur. Alors que je franchis le seuil de la porte-fenêtre, je la trouve qui a retiré le bas de son bikini. Elle est affairée à dégrafer son soutien-gorge qui semble résister. Elle me tourne le dos et comme je suis arrivé sans aucun bruit, elle ne s’est pas aperçue de ma présence. Je vois son dos maintenant libre de tout vêtement, et mes yeux affolés descendent le long de cette colonne vertébrale absolument visible partout. Ses mains frottent ses seins, enfin, je pense que c’est ce qu’elle fait. Moi, je peux dire que ma queue est enflée d’une manière que je lui ai rarement connue.

J’ai, bien entendu, un mouvement de recul, mais comme elle vient de faire un quart de tour, je me dis que si je bronche, elle va s’apercevoir de ma présence, je reste donc immobile, les yeux exorbités, le regard halluciné. Maintenant, je vois non seulement ses seins qui me narguent, mais aussi sa fente, bien mieux que sous la douche. Elle est longue, descendant de la touffe de poils pour se perdre vers l’arrière, tout en bas de son entrejambe. Ma bite toute raide dépasse de mon slip de bain ! J’en ai mal aux testicules de bander comme çà ! Les nibards tiennent tout seul ! Pas besoin d’être soutenus. Mais comme ils sont différents des minuscules tétons de Lola ! Elle semble perdue dans d’étranges pensées alors qu’elle laisse sa main errer dans sa toison aux poils bouclés.

Elle ne s’est toujours pas aperçue que je suis là à l’observer. Elle vient juste d’ouvrir la fente de son sexe pour y passer une serviette éponge. Comme si elle était très mouillée ou humide. Ce contact doit lui être agréable puisqu’elle soupire doucement. Elle recule de deux pas sans regarder vers le point où je me trouve et elle s’assied sur le canapé qui se trouve là. Ses jambes sont un peu au-dessus du sol et elle a ouvert largement les cuisses ; je n’ai jamais rien vu de tel. Ma mère la chatte largement ouverte, qui commence à se tripoter un point bien précis de son corps. Les petits cris qu’elle laisse éclater me renseignent sur le degré d’émotion qu’elle éprouve. Elle roule sur le côté, sur le divan, et cela me permet de voir encore mieux, toujours sans être vu. Elle bouge énormément et je sais qu’elle se masturbe. Le plaisir qu’elle y prend lui va bien. Elle est toute rose sous l’effet des caresses qu’elle se prodigue. Ses lèvres vaginales et les doigts qui les triturent sont luisants, presque ruisselants de sa rosée intime. Elle ne fait pas semblant et je la vois se plier en deux, alors qu’un râle sourd roule du fond de sa gorge pour venir éclabousser la pièce.

Mon sexe pour la deuxième fois de la journée, sans que j’aie fait autre chose que de regarder, mon sexe pleure aussi son envie et disperse mon sperme dans les fibres du tissu de mon caleçon de bain.

Je me suis retiré sur la pointe des pieds en priant vraiment pour que maman ne se soit pas aperçue que je la reluquais. J’attends quelques minutes, puis je reviens en sifflotant vers la maison.

— « Pirate » ! Viens boire un verre ! Il y a de la bière au frais ou des panachés ! Apporte-moi une autre bière s’il te plait !

J’ai fait ce qu’elle m’a dit. Ses joues sont roses, et je la découvre encore un peu essoufflée.

— Tu es sûre que çà va maman ? Tu souffles comme un soufflet de forge ! Tu n’es pas malade au moins !

— Mais non ! J’ai juste chaud et j’ai fait des efforts pour me changer !

Elle a retrouvé sa tenue de veuve. Jupe stricte et chemisier bon chic, elle est redevenue celle qu’elle parait être. Mais moi je connais désormais une autre facette de cette femme que j’ai découverte aujourd’hui ! Une femme ardente qui sommeille sous une cuirasse de préjugés. Son petit sourire cependant, lui n’a pas disparu ; même sous le déguisement de respectabilité dont elle vient d’envelopper son corps. Le pire de cette histoire, c’est qu’elle a ouvert mon esprit à sa vue et que mes envies de la baiser ne font que croitre. Elle est femme jusqu’au bout des ongles et je suis mal de me découvrir si mâle ! D’autant que je la veux, que cela en devient une obsession. Et l’ange qui vit en moi se déchire avec le démon auprès duquel il cohabite.

× Je te l’ai bien dit ! C’est une belle plante, une vraie femelle ! Elle a envie d’une bonne queue. Vas-y ! Ne crains rien, elle est prête ! Saute là ! Cà ne peut que lui faire du bien !

* Mais arrête donc d’écouter cet imbécile ! Reste toi-même ! Sois un bon fils. Laisse la tranquille, tu es son fils, n’outrepasse pas tes droits de garçon ! Elle ne te pardonnerait pas un geste mal placé ! Allons écoute, écoute juste ta conscience !

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