Les légions de César sont à l’arrêt devant Alésia. Si jusqu’à présent leur progression a été rapide, elles stagnent maintenant devant l’oppidum Gaulois situé dans ce qui est désormais le département de la Côte-d’Or, depuis de nombreuses semaines. Et le moral des hommes est au plus bas ! Il faut dire que les filles de joie qui accompagnent d’habitude la Grande armée Romaine sont depuis quelque temps victimes d’un mal inconnu, que l’on commence à nommer légionellose, et que leur nombre diminue de jour en jour, à tel point que les rescapées préfèrent s’enfuir plutôt que d’être rattrapée par ce mal mystérieux. Aussi ne fait-il pas bon à errer, seul, dans les endroits déserts du camp : on est bientôt entouré de toute une légion, forcé d’avaler une quantité de sperme non négligeable, et le postérieur vous empêche de vous asseoir pendant de longues journées ! Quand encore l’un ou l’autre de ces soldats consent en échange à vous sucer un peu, cela peut passer, mais ce n’est pas souvent le cas, les légionnaires étant plus demandeurs que donneurs.
On leur avait prédit des conquêtes faciles, on leur avait vanté le charme et la légèreté de murs des belles Gauloises… au lieu de tout cela ils en sont réduits à tirer à pile ou face lequel d’entre eux servira à tour de rôle d’exutoire aux autres…
Dans le camp retranché d’Alésia, Arsinoë regarde de loin les légionnaires bâtir le double mur d’enceinte qui va bientôt encercler doublement sa ville. Elle qui adore en temps normal faire de grandes balades dans la nature, elle se sent enfermée, prisonnière. Seule, aussi, car depuis que le siège de la ville a commencé, son homme reste au poste de garde, où la cervoise coule à flots et où ces messieurs ne s’amusent qu’en compagnie strictement masculine. Alors elle pense à tous ces légionnaires, et elle se voit, cachée derrière un grand bouclier, se mettre à genoux devant l’un d’eux, défaire son gros ceinturon et s’emparer de son membre. Elle se demande quel goût il a, se demande si un sexe Romain a le même goût qu’un sexe Gaulois, s’ils sont plus résistants, plus endurants. Peut-être connaissent-ils aussi de nouvelles positions. En pensant à tout cela un grand frisson part de son ventre, elle sent que son entrejambe devient tout humide. Sa main droite descend alors vers sa chatte tandis que sa main gauche, par-dessus sa blouse vient retrouver son téton qu’elle sent déjà tout dressé.
Elle le frotte contre le tissu un peu rêche, ce qui l’excite encore davantage. Mais ce ne sont malheureusement que fantasmes !
Le siège d’Alésia se poursuit, depuis bientôt deux mois, et Arsinoë ne sait plus qu’inventer pour tromper son ennui.
Les vivres venant à manquer, le Chef Gaulois fait sortir de la ville femmes et enfants. Mais leur sort ne s’améliore pas ! En effet, si les Romains les laissent passer la première enceinte, le pro-consul donne l’ordre de ne pas ouvrir les portes de la seconde enceinte et elles se retrouvent donc bloquées, sans plus de vivres que si elles étaient restées en ville… D’abord heureuse de se retrouver libre, Arsinoë doit vite déchanter. Cette liberté n’est qu’illusoire, et les femmes sont, de plus, en proie à la moquerie des légionnaires. Il faut dire qu’après deux mois de privations les fières et fortes Gauloises ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes, et leurs vêtements ressemblent à des haillons.
Grâce à sa robustesse, sa bonne santé et sa farouche volonté, Arsinoë elle reste cependant une belle et attirante jeune femme.
Elle erre entre les deux palissades, cherchant désespérément une idée pour se sortir de là. Car, elle en est convaincue, elles sont sacrifiées, et aucune d’elles ne ressortira vivante de cette enceinte. Et de cela, Arsinoë ne veut ! Elle est trop jeune pour mourir, trop belle pour que sa vie s’arrête là, elle veut vivre, profiter de la vie, prendre du plaisir… beaucoup de plaisir… et pour cela elle est prête à beaucoup de choses…
Ses errances l’amènent vers la seconde palissade. A un endroit où celle-ci est dégagée, pour permettre aux Romains le passage, elle voit quatre soldats assis à une table, occupés à jouer aux dés. Elle ne se dissimule pas, et ils peuvent donc la voir… tout comme elle peut les entendre. Et ce qu’elle entend n’a rien de réjouissant, elle entend parler de sac d’os, elle entend des commentaires sur ses formes, sur ses atouts féminins. Et si cela est au fond assez élogieux pour elle, cela ne cache en rien les pensées profondes des quatre légionnaires. Heureusement, si Rome a autorisé le pillage, le viol reste au contraire interdit.
Parmi ces quatre soldats, un seul, que ses camarades appellent Paulus, semble prendre sa défense, ne disant jamais rien d’injurieux sur les belles Gauloises. Dès lors, Arsinoë ne regarde plus que lui. Et rapidement elle le trouve beau ! Il est vrai que Paulus ne passe pas inaperçu. D’une stature un peu plus haute que la moyenne il a un corps bien musclé, mais sans ostentation. Ses cheveux courts sont d’un beau blond, il a un regard profond, avec de beaux yeux clairs. Il parle d’une voix chaleureuse, sans jamais élever la voix, le tout sur un ton assez harmonieux qui plaît tout de suite à la jeune femme.
Et elle remarque rapidement qu’à chaque fois qu’elle passe dans son champ de vision il ne la quitte pas des yeux. Dans sa tête un plan commence à se forger. Elle cesse alors de passer et repasser devant la palissade, s’en écartant de quelques pas. Elle voit alors que Paulus la cherche partout du regard.
Un fin sourire se dessine sur ses lèvres ; son plan commence à prendre tournure. Elle revient le soir, au même endroit. Et de nouveaux quatre soldats jouent aux dés. Est-ce que ce sont les mêmes que dans l’après-midi ? Elle ne peut le dire… Par contre, Paulus fait bien partie des quatre soldats. Et il lui semble voir une petite étincelle dans son regard quand il la voit de nouveau. Plusieurs fois leurs regards se croisent et, profitant d’un moment où les trois autres ne la regardent pas, elle lui envoie un baiser du bout de ses lèvres. Elle revient de nouveau le lendemain après-midi ; Paulus a l’air excité, et elle comprend qu’il cherche à lui dire quelque chose. Elle décide alors de rester jusqu’à ce que les quatre soldats se lèvent et quittent la table. Paulus s’adresse alors à ses compagnons, pour la première fois en élevant le ton… et parmi ce qu’il leur dit elle comprend les mots CE SOIR… NUIT NOIRE… ICI… leurs regards se croisent alors une nouvelle fois et, baissant les paupières, tout en se sentant rougir légèrement, elle lui fait comprendre qu’elle l’a parfaitement entendu.
Bien avant que la nuit soit complètement noire, elle est à sa place, non loin de la table où joue généralement Paulus. Elle a mis sur elle ses plus belles hardes, et emporté avec elle, dans un petit sac tenant par une fine cordelette passée autour de son cou tout ce qu’elle possède comme objets de valeur… pas grand-chose à vrai dire… un peu de monnaie, et sa bague où il y a quand même une pierre assez fine. Elle ne sait pas exactement à quoi elle doit s’attendre, mais quelque chose lui dit que cette soirée est la dernière qu’elle passe ici. Et puis… elle pense beaucoup à Paulus, que dans son imagination elle pare de toutes les vertus… Rien que d’y penser… elle se sent mouiller… mais il ne faut pas, il faut se reprendre. Peut-être, dans quelques instants aura-t-elle besoin de toute sa tête, de tous ses esprits.
La nuit est maintenant bien noire. Il lui semble depuis quelque temps apercevoir une ombre qui se déplace au niveau de la brèche de la palissade. Elle entend ensuite un léger sifflement, auquel elle répond en toussotant légèrement… le sifflement reprend et elle se dirige vers lui, tout en toussant… elle va dans la nuit, guidée par les quelques notes de ce sifflement.
Pas une seconde elle ne pense que c’est peut-être un piège. À quelques pas de l’ouverture elle sent une main qui saisit la sienne, elle sent une cape que l’on jette sur ses épaules… en passant le poste de garde celui qui l’emmène parlemente un instant avec les légionnaires qui font le guet. C’e n’est qu’en l’entendant, en reconnaissant sa voix, qu’elle est certaine que c’est bien Paulus !
Ils font ainsi quelques pas, lui la tenant par le poignet, comme une prisonnière, mais au fur et à mesure que le poste de garde s’éloigne la pression sur son poignet diminue, elle sent sa main qui cherche la sienne, et elle la lui abandonne. Ils arrivent devant une tente et il la prend dans ses bras pour en franchir le seuil. Elle se serre contre lui qui, délicatement, la repose à terre. Il lui reprend alors la main et doucement lui parle.
Demain il est en permission, et retourne à Rome. Si elle le veut il l’emmène avec elle. Sinon il peut toujours la reconduire entre les deux enceintes…
Seules les lueurs d’un feu lointain éclairent la tente. Elle ne lui répond pas, mais elle se met à genoux devant lui et défait rapidement le ceinturon qui boucle sa tunique. Elle n’a même pas à le caresser, son sexe bien dressé, tout dur, est devant elle. Elle cherche ses yeux tandis que sa main s’empare de son vit qu’elle sent déjà vibrer entre ses doigts. Lentement elle commence à le caresser. Depuis tout ce temps qu’elle n’a pas tenu un sexe en main, elle se sent toute fébrile, veut rattraper tout ce temps perdu. Paulus aussi est impatient ! Même si le manque, et donc l’envie, se faisait très cruellement ressentir, et était même parfois bien douloureux, il s’est abstenu pour ne pas passer de l’autre côté, pour ne pas avoir de rapports avec un homme. Aussi son désir ne cède en rien à celui d’Arsinoë et il a autant envie de la prendre qu’elle désire être possédée.
Elle le caresse donc avec beaucoup d’ardeur, voulant ainsi compenser toutes ces semaines sans sexe. N’y tenant plus elle pose ses lèvres sur le gland qui appelle ses caresses, le fait rentrer complètement dans sa bouche. Paulus la prend par les cheveux, la plaque contre lui et brusquement commence à lui baiser la bouche. Généralement elle n’aime pas cette brutalité, elle préfère donner elle-même le rythme à sa caresse buccale, mais dans ce contexte elle apprécie qu’il la prenne ainsi. Elle se laisse faire, appliquant bien ses lèvres sur le sexe qui la défonce, faisant bien attention à éloigner les dents de ce bélier qui la transperce et qui bientôt, elle le sait, elle le sent, la fera chavirer dans le plaisir. Elle se sent déjà toute mouillée, pas loin de l’orgasme, et elle y parviendra enfin quand après quelques mouvements plus rapides, Paulus se déversera en elle.
Quand elle se relève il la déshabille, puis ôte lui-même sa tunique. Il la conduit à sa couche, la fait s’allonger, se couche à côté d’elle. Dans la pénombre ils se voient à peine, mais leurs yeux sont tout brillants. Ils se caressent, s’embrassent, apprennent à se connaître. Il est impatient de la découvrir, et ses doigts qui ne tiennent pas en place virevoltent sur son corps, dessinant l’arrondi de sa bouche, qui alors les lui suce et les lui mord, s’attardent sur ses seins, jouent avec ses tétons, les pincent, les étirent avant qu’il ne les porte à sa bouche qui longuement elle aussi s’y attarde. En même temps ses mains sont toujours sur son corps, caressant son ventre plat, s’attardant sur son nombril dont il fait de nombreuses fois le tour, frôlent son mont de Vénus avant de descendre sur ses cuisses, jusqu’à ses genoux, puis remontent sur la face intérieure, allant enfin caresser le sexe empli de cette cyprine qui coule en abondance sur ses cuisses. Il la fait languir, la rapprochant sans cesse de l’orgasme sans jamais aller jusqu’au bout, et elle se tord, se tortille sous les caresses de ses mains et de sa bouche.
Elle le supplie, l’implore, elle veut être prise par ce beau légionnaire qui sait si bien faire monter son plaisir. Il est beaucoup moins rustre, bien plus connaisseur des choses de l’amour que ses premiers amants, que son compagnon même et elle sait déjà qu’elle va passer entre ses bras des moments inoubliables, que la caresse de ses mains n’est qu’un avant-goût de tout ce qui l’attend, et que la félicité est au bout de leur étreinte.
Mais Paulus bien que désireux lui aussi de la posséder tout entière continue à jouer avec son corps, à la faire crier, à la faire mouiller comme jamais elle n’a mouillé. Enfin il prolonge ses caresses, et il la laisse être emporté par un orgasme dévastateur. Quand elle revient à elle sa main vient chercher le sexe de son amant, et cette fois elle compte bien être pénétrée. Et pour être certaine d’arriver à ses fins, elle s’empale elle-même sur le pieu de chair tumescente. Elle le laisse respirer profondément quand elle le sent au fond de son vagin, puis elle commence par ses mouvements à donner du rythme à leur plaisir. Il la saisit aux hanches, accompagne maintenant ses mouvements. Elle le sent inépuisable, alors qu’elle se laisse vite entraîner par un premier orgasme. Mais elle continue à aller et venir sur lui, sentant son membre bien dur la pénétrer profondément. En même temps il pétrit ses seins, joue avec ses petites pointes, toutes dressées, qu’il devine toutes rouges entre ses doigts, entre ses lèvres.
Lorsqu’il sent qu’un second orgasme va l’emporter il se laisse partir en même temps qu’elle et ils crient tous les deux emportés par le même plaisir. Elle soulève alors son bassin, sent le sexe qui lentement s’échappe de son vagin, elle vient le nettoyer de sa langue avant d’offrir à son vainqueur sa chatte pleine de sperme et de mouille. Elle sent tout ce liquide qui s’échappe d’elle, tandis qu’une langue avide la fouille bien profondément. Il la dévore ainsi durant tant de temps qu’elle est bientôt prise d’un nouvel orgasme et que sa cyprine vient envahir la bouche de son amant. Il lui demande alors de s’allonger sur le ventre, d’élever ses fesses à hauteur de sa bouche. Sa langue vient au contact de son anus et elle frémit de tous ses membres. Elle est tellement chaude que sa rondelle ne résiste pas longtemps, elle la sent qui s’ouvre, elle sent la langue qui la pénètre… Quand sa langue a bien élargi son petit trou elle sent qu’il y glisse un doigt, qu’il fait rapidement aller et venir en elle, deux doigts… elle crie, le supplie, frappe des poings sur la couche tellement elle le désire.
Enfin elle sent son gland à la place de ses doigts… Elle n’attend pas qu’il la prenne, elle recule elle-même le cul pour être pénétrée plus rapidement. Elle est tellement humide, tellement offerte, qu’elle n’éprouve aucune gêne, qu’elle ne ressent aucune douleur… seul le contact râpeux de ce membre viril qui la pénètre enfin.
Quand il est au fond d’elle il lui prend les seins qu’il malaxe sans ménagement, tandis que sa queue se déchaîne en elle, la perforant de plus en plus rapidement. Son plaisir est sublime, sa jouissance est grandiose… elle ne sait plus où elle est, ne sait plus comment elle s’appelle… tout ce qu’elle sait c’est qu’elle est en train de jouir, comme elle n’a encore jamais joui, tandis qu’elle sent en elle de puissants jets de sperme chaud.
Bien avant que le soleil ne se lève, ils sont tous les deux sur le chemin de Rome… (1)
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(1) Oui, je sais : tous les chemins mènent à Rome !