Chapitre 2 Interrogations : réflexion sur lamour
Après avoir pris ma mère et mon cousin en pleine fellation, le temps fut comme arrêté. Ma tante et moi-même, de notre côté du salon, tétanisés et abasourdis par la nouvelle qui nous tombaient dessus comme ça, de but en blanc, et ma mère et mon cousin, à lautre bout du salon, sur le canapé, en tenues dAdam et Ève. Ce long moment était témoin des questions que tout le monde se posait : Comment vais-je réagir ? Comment ma tante va réagir ? Comment Mathilde et Norman vont-ils nous expliquer leur relation ? Est-ce la première fois quils le font, ou est-ce régulier ? Chacun sinterrogeaient sur la situation.
Ma tante attrapa ma mère par le bras et la traina dans la cuisine puis elle prit la parole :
— Mathilde, pourquoi ? et avec mon fils en plus !
— Attends, je vais tous vous expliquez. (Dit-elle en ramassant son peignoir et sasseyant sur le sofa.)
— Jespère bien, et je prie pour que tu aies une bonne explication.
— Bin en fait, un soir, il y a trois mois, lors de notre réunion familiale annuelle, javais un petit coup de mou, Norman est arrivé et nous avons discuté. Il ma remonté le moral autour de quelques verres de sangria qui restait de la veille. Vers deux ou trois heures du matin, ne restant plus rien, je suis parti à la cave chercher une autre boisson. De retour à la cuisine, on continua de parler jusquau moment où jévoquai mon passé douteux et mon possible divorce avec Didier, il est en prison et je ne pense pas rester avec un mec aussi con toute ma vie. Il semblait daccord avec moi, et posa sa main sur mon épaule. Lui, avec, je pense, quelques grammes dans le sang, il fit glisser la bretelle de ma nuisette et moi, dans le même état, je ne pensais pas trop à mal, donc je le laissais faire. Il déblatérait une multitude de compliments du genre « Il ne te mérite pas », ou « Laisse-le sil ne peut accepter tes désirs et sil ne peut les combler ».Il sapprocha de moi et me caressa le bras, et membrassa avec une telle fougue que je succombai directement et létreignis de toutes mes forces. Après cela, on fit lamour sur la table de la cuisine et depuis, on se voit régulièrement dans mon magasin, en fin de soirée dans la remise ou chez moi, lorsque Kévin est à ses entrainements de basket. Voilà, tu sais tout.
— Tu me dégoûtes. Salope !
Marie sortit de la cuisine, ma mère la suivait vivement. Arrivé au milieu du salon, ma mère stoppa net le départ de ma tante. Elle lui demanda :
— Ne sois pas trop fâché surette. Après tout, nous navons rien fait de mal, et en plus on saime tous les deux, cest naturel lamour.
— Quoi ? Naturel, lamour, entre deux personnes de la même famille. Désolé, ça ne lai pas, et en plus de ça, cest puni par la loi. Je suis daccord avec toi pour dire que lamour est naturel, mais il a aussi des limites.
— Mais non, pas du tout, les seules limites sont celles du possible et Dieu cest quelles sont inatteignables.
— Ah ouais ! (Dun coup, elle se retourne, sapproche de moi et me demande) Kévin, trouves-tu tout cela normal ?
Ne sachant quoi répondre, je restais de marbre.
— Vas-y mon chéri. (Me dit ma mère) Réponds à ta tante.
—
Marie abattue, mattrapa et membrassa, sous les yeux de ma mère et de son fils.
— Alors, quen penses-tu ? Est-ce normal pour toi ?
— Je ne sais pas, peut-être que oui, peut-être que non.
— Toi qui disais il y a pas cinq minutes que jétais pas mal, voudrais-tu coucher avec moi.
Jadorais ma tante, et après ce que ma mère et mon cousin venaient de faire, je ne pouvais pas la laisser au plus bas et je lui donnais raison. Sur ce, elle sortit du salon, par la baie vitrée. Elle me demanda si je voulais la suivre, ce que jacceptai sans rechigner.
Je regardais ma mère, et je la laissais seule avec son « amant ». Dans la voiture avec ma tante, on discuta de tout ça et elle me proposa demménager chez elle et quelle enverrait un message à son fils pour lui dire quil pouvait rester chez moi, avec ma mère sil laimait tant que ça. Ce fut le début dune histoire assez excitante.
(La suite au prochain chapitre)