Je me levai le lendemain matin et, machinalement, dis bonjour à Ambre qui, d’habitude, dormait sur le canapé mais personne ne me répondit. Je tournai la tête et je vis qu’Ambre n’était pas là. Il n’y avait plus aucune affaire à elle dans l’appartement. Elle s’était comme volatilisée. Je me précipitai jusqu’à la chambre et fis par de ma découverte à Diego qui ne sembla guère troublé ni même surpris.
– Elle n’a pas assumé avoir pris du plaisir hier soir sans garder tout contrôle sur la situation.
– Mais elle est partie sans me dire au revoir.
– Laisse tomber, je te dis. C’est dommage : son potentiel de salope était énorme. Bien loin du tien, bien sûr, ma chérie. Mais bon…
– Tu pourrais au moins t’inquiéter pour elle. Si tu l’as trouvée si bien que cela, tu pourrais avoir un peu sollicitude pour elle.
– Ne me cherche pas, Élise, et laisse-moi dormir.
Je repartis dans la salle et essayai de joindre Ambre par téléphone. La première fois, la sonnerie retentit et j’eus espoir qu’elle décrocha mais je fus transférée sur sa messagerie. Je réessayai par deux fois mais, cette fois-ci, je tombai directement sur sa messagerie. Pas de doute : ma meilleure amie, celle que j’avais réussi à garder malgré la distance qui nous séparait m’avait black-listée.
Je fus très triste pendant quelques semaines. À chaque tentative de contact, c’était un échec et ce n’était pas Diego qui me soutenait dans ma démarche. Il n’en avait rien cirer. Il était d’ailleurs assez bizarre, plus préoccupé que bizarre. Je voyais qu’il n’était pas dans son assiette et je savais que cela n’avait aucun rapport avec ma tristesse. Même au niveau sexuel, il n’était pas aussi pressant qu’à l’accoutumée. Je décidai donc de tenter une approche afin de savoir ce qu’il avait :
– Diego, tu as une drôle de mine…
– Et alors ?
– Je m’inquiète pour toi, tout va bien ?
– Mais oui, et arrête de me poser des questions débiles.
– D’accord, je m’inquiétais juste. Tu n’es pas comme d’habitude. Même au niveau…
– Quel niveau ?
– Bah sexuel. D’habitude, on ne peut jamais t’arrêter ni te résister mais là, rien depuis une semaine. Je trouve cela bizarre de ta part. C’est ce qu’il s’est passé avec Ambre ?
– Mais laisse cette pétasse là où elle est.
Diego se leva d’un coup et s’approcha de moi.
– Tu trouves que je te délaisse ? Tu vas voir ce que tu vas prendre et on verra si tu peux me résister.
Diego prit à pleine main mon chemisier et tira dessus comme un forcené. Les boutons cédèrent sous la pression et mon chemisier s’en retrouva déchiré. Une de ses mains descendit dans mon entrejambe et se glissa brutalement dans ma culotte. Il commença à titiller avec ses doigts mon clitoris afin de me faire mouiller. Il me retourna alors et me mit à plat ventre sur la table. Il souleva ma jupe, descendit ma culotte le long de mes jambes et, d’un coup sec, me pénétra jusqu’à la garde.
Énergiquement, il me prit comme cela sur la table à manger, me bourinant comme un salaud sans rien dire. Je le sentis aller de plus en plus vite et, sans crier gare, il se vida en moi. Très vite, il se retira et partit prendre une douche. C’était très bizarre comme sensation. Bien sûr, Diego aimait prendre des initiatives et me prendre férocement mais, habituellement, il veillait à ce que cela me fisse prendre aussi mon pied et jouait avec moi. Là, non, je le trouvais effectivement différent de d’habitude.
À son retour dans la pièce, il vit à ma tête que j’avais trouvé notre relation très étrange.
– Qu’est-que tu as encore ? Tu n’as pas eu ce que tu voulais ?
– Si, si…
– Tu voulais ma queue, tu l’as eue alors quoi ?
– Mais rien. Arrête de m’agresser.
Bien sûr, j’étais rompue au mauvais caractère de mon homme mais, cette fois-ci, quelque chose me troubla. D’habitude, je pouvais percevoir de la tendresse dans ses yeux même lorsqu’il s’énervait mais là, rien. Je décidai de laisser tomber, du moins pour le moment.
Mais les jours passèrent et la situation n’alla pas en s’arrangeant. Il rentrait de plus en plus tard sans même chercher à me donner d’explications. Son comportement aussi se modifia. Il commença à déprimer et à n’être plus que dans ses pensées.
Je me risquai alors à une nouvelle tentative de dialogue afin de comprendre ce qu’il pouvait bien le mettre dans cet état.
– Bon, c’est quoi ton problème ?
– Quoi, qu’est-que j’ai bien pu faire encore ?
– T’as vu ta tête ? On dirait que quelqu’un vient de mourir. C’est le boulot ?
– Mais non.
– Quoi alors ? Il y a un problème et je veux savoir.
– Tu veux ? Ok, mais après, ne viens pas te plaindre. Tu sais, mon groupe de "jeux", ce n’est pas juste des amis.
– C’est-à-dire ?
– On joue vraiment de l’argent et, là, depuis deux semaines, je sombre de plus en plus. J’ai accumulé beaucoup de dettes…
– Combien, fis-je d’un air dépité.
– Environ dix mille euros.
– Mais t’es fou ! On n’a jamais eu cette somme, c’est du délire. Tes "amis" là, ils devaient bien le savoir que tu n’avais pas une telle somme. Ils ne se renseignent pas avant ?
– Oui et non, ça ne les regarde pas vraiment. Ce qui les intéresse, c’est que je dois payer. Mais, avant de pouvoir participer, on met toujours quelque chose en gage.
– Super, de mieux en mieux. Et toi, t’as mis quoi en gage ? On n’a rien de valeur.
– Comme chaque joueur, ça.
Il sortit son portable et me montra une photo. Je fus sidérée. C’était moi sur la photo. Moi en lingerie. Une photo que je croyais que mon homme gardait uniquement pour lui.
– J’ai peur de comprendre. Vous avez tous mis en gage votre femme au cas où vous ne pourriez pas payer ! Vous êtes de vrais connards !
– C’est bon, je n’ai pas besoin que tu me fasses la morale. De toute façon, on n’a pas le choix et ce n’est pas comme si cela t’effrayait. T’es ma salope. Tu vas régler nos dettes et tu vas le faire sans discuter.
– Comme tu le dis, je suis TA salope et pas celle des autres. Là, je vais devoir me taper un mec juste pour réparer tes conneries, dis-je, excédée.
– Déjà, tu vas te calmer. Ensuite, ils sont cinq, j’ai plusieurs dettes. Et MA salope fait ce que je lui demande. Donc, tu vas me faire plaisir et effacer ma dette en te laissant prendre par ces gars. Et arrête de jouer les mijaurées, tu rêves d’un gangbang depuis des années.
Le pire, c’était que ce qu’il me disait était vrai mais une partie de moi rejetait totalement cette idée car je voyais que Diego m’utilisait comme une chose, plus du tout comme sa femme. J’entrevis à ce moment-là qu’il n’avait plus de respect pour moi et c’est ce qu’Ambre essayait de me faire comprendre avant de partir.
Mais après avoir passé autant de temps auprès de cet homme, je ne pouvais pas lui dire non. J’étais totalement soumise à lui. En plus, même si j’en avais très honte, cette idée d’orgie me plaisait beaucoup. Ce fut ainsi que je me laissai embarquer dans cette histoire.
Notre relation devint pendant les quelques jours qui suivirent très tendue et, bien qu’il essayait de me prendre comme à son habitude, un simple refus réussissait à l’en dissuader. C’était du jamais vu, j’avais quasiment une autorité sur lui. Je savais bien que ce nouveau pouvoir n’était le fruit que de la honte de Diego face à la situation devant laquelle il m’avait mise.
Enfin, le jour de payer la dette arriva. Diego allait recevoir les instructions pour le règlement de celle-ci dès le matin. Il revint une heure plus tard avec l’heure ainsi que le lieu du rendez-vous. Plus original, ils s’étaient mis d’accord aussi sur la tenue que je devais porter. Ce fut ainsi que Diego sortit d’un sac des sous-vêtements noirs en dentelle très minimalistes accompagnés de bas résilles et d’une mini-jupe en cuir vraiment courte. Il était impossible de louper le fait que je portais des bas. Enfin, le haut n’était composé que d’un chemisier noir totalement transparent.
Le soir arriva et, après m’être préparée pendant plus d’une heure, j’étais prête. Je me regardai dans la glace et le constat était clair : j’étais habillée comme une pute qui allait faire le trottoir toute la nuit. Quelle image dégradante de moi et, malgré cela, je ne pus m’empêcher de fantasmer sur ce nombre d’hommes m’attendant et que je allais avoir rien que pour moi. J’en mouillais d’avance.
Je sortis de la salle de bain et Diego me reluqua de la tête aux pieds. Il me tendit un manteau que j’enfilai par-dessus ma tenue afin, au moins, de sauver ma dignité dans notre quartier. Nous prîmes notre voiture et Diego conduisit pendant une demi-heure puis s’arrêta devant une belle demeure. Les gens chez qui nous nous rendions avaient clairement des moyens supérieurs aux nôtres. Il n’était pas étonnant que Diego en était arrivé à me "perdre" au jeu. Mais quel pigeon.
Nous entrâmes dans la maison et, très vite, je fis la connaissance des cinq hommes en question. Puis un dialogue un peu absurde se mit en place.
– Bonsoir Élise, bonsoir Diego. Elle connaît bien toute la situation, demanda l’homme.
– Oui, confirma Diego.
– Élise, tu es bien consciente que tu es là pour payer les dettes de ton mari ? Tu es bien consentante avec notre proposition ?
– Oui, je le suis.
– Très bien. Diego, tu connais la règle. Nous t’avons installé un fauteuil dans le coin de la pièce…
– Il va rester nous regarder, demandai-je, interloquée.
– Oui, c’est la règle. Quand l’un de nous offre sa femme en règlement, il doit rester regarder les autres. Ça te gêne ?
– Non, au contraire. Il n’a que ce qu’il mérite.
J’étais en réalité satisfaite que Diego le dominateur se retrouvât être dans l’incapacité de diriger quoi que ce soit alors que moi, j’allais prendre mon pied.
L’homme qui avait pris la parole me prit par la main et me dirigea vers le centre de la pièce. Il y était disposé des couvertures ainsi que quelques coussins. Il me fit m’agenouiller et les quatre autres hommes le rejoignirent. Tous se dévêtirent et, à les voir bander, je leur faisais grand effet. Je me laissai alors guider.
L’un présenta sa queue devant ma bouche et je commençai à le sucer. J’attrapai deux autres bites avec mes mains et me mis à les branler. Ayant cependant cinq hommes à satisfaire en même temps, il fallut que je tournasse, et chacun à leur tour, je les pompai et les branlai.
Ils ne restèrent cependant pas inactifs. Leurs mains baladeuses parcoururent mon corps. Mes seins, mes fesses… Bientôt, ma jupe fut levée et une main écarta mon string et commença à me caresser. J’étais déjà trempée mais, enfin, l’un d’eux s’occupait de moi. Il glissa alors sa tête entre mes cuisses et me lécha délicatement la chatte. Que ce fut bon. J’eus d’ailleurs un moment d’égarement total puisque je lâchai toutes les autres queues pour me concentrer sur mon seul plaisir. Mais, très vite, les bites turgescentes refirent leur apparition devant mon visage.
L’un deux s’allongea par terre, son pieu pointant vers les cieux, et on me dirigea pour que je m’empale sur lui. Il n’eut aucune difficulté à me pénétrer tellement j’étais excitée. Il commença un va-et-vient et me fit rebondir sur lui. Les quatre autres revinrent tout de suite à la charge et je croulai sous le nombre de queues à satisfaire. Je les suçai, branlai mais ils en voulaient encore plus…
L’homme sur lequel j’étais me fit redescendre et un autre prit sa place en me faisant m’allonger sur le côté et en me prenant par derrière. Un de ses acolytes vint alors glisser sa langue sur mon clitoris et commença à me le titiller. C’était trop bon. À eux deux, ils ne mirent pas longtemps à me faire jouir. On pouvait sûrement entendre mes cris dans toute la maison. Jetant un il vers Diego, je vis que celui-ci semblait gêné de la situation, feignant de jouer avec son portable.
À nouveau, les places changèrent. Je montai à califourchon sur l’un d’eux et un autre tenta alors une autre manuvre et présenta sa queue à l’entrée de mon anus. Il le lubrifia activement de ma mouille et, tranquillement, il entra sa bite dans mon fondement. C’était ma première double pénétration. Ce ne fut pas tout de suite une réussite puisque mes amants n’arrivèrent pas à se coordonner mais, progressivement, ils me donnèrent du plaisir. Je continuai aussi à satisfaire les trois autres en les suçant à tour de rôle.
Mais, bientôt, les deux queues entre mes jambes me donnèrent tellement de plaisir que je lâchai toute autre chose et m’envolai vers une autre extase. Et, comme je le faisais très souvent à ce moment-là, je dis des cochonneries.
– Vous me baisez bien. Vous l’aimez, votre pute de luxe ?
– Oh que oui ! T’en es la reine. T’es qu’une grosse salope, toi.
Le mot "Salope" me réveilla un moment. Je savais désormais comment faire réagir Diego et le rendre fou.
– Vas-y, redis-le plus fort : je suis quoi ?
– Une salope, dit-il plus fort.
– La salope de qui ?
– Notre salope à nous et tu vas voir : on va te faire jouir comme jamais.
D’un coin de l’il, j’avais observé Diego dans son coin. Il venait d’entendre notre petit échange et cela ne l’avait pas laissé indifférent. Il s’était levé, peut-être pour protester, avant de se rasseoir, la tête entre les mains.
Je ne pus toutefois continuer à le scruter puisque, effectivement, les deux compères s’en donnèrent à cur joie pour me faire jouir. Je ne pouvais plus empêcher mon corps de se trémousser et mes membres se raidirent un à un. Je gémis à en perdre haleine. Mes deux bienfaiteurs continuèrent leurs numéros jusqu’à éjaculer chacun dans leur trou.
Je m’extirpai de ces deux queues vidées de tout intérêt et les trois autres me firent m’agenouiller à nouveau sur les couvertures. Ils se mirent à se branler au-dessus de mon visage et l’un d’entre eux s’adressa à Diego.
– Allez, viens finir ça avec nous.
Diego se leva avec un petit sourire mais je me relevai pour protester.
– Enfin, messieurs ! Cela ne fait pas partie du deal, n’est-ce pas ?
– C’est vrai, c’est à Élise de décider. Élise ?
– Qu’il retourne à sa place. C’est de sa faute. Qu’il assume maintenant.
Sous les rires de mes cinq amants, je vis Diego repartir s’asseoir sans un mot mais avec un regard mauvais. Je m’amusai de la situation et repris de plus belle mon pompage de bite tout en branlant énergétiquement les deux autres. Puis, un à un, ils vinrent jouir sur mon visage et mes seins et je dus, pour les contenter, leur nettoyer leurs queues.
Ces gentlemen furent alors assez gentils pour m’indiquer une salle de bains afin que je pusse prendre une bonne douche et passer des affaires de rechange. À ma sortie, mes amants rhabillés me firent de larges sourires et me remercièrent de ce moment. Ils étaient cependant moins courtois à l’égard de Diego à qui ils indiquèrent que sa dette était close mais qu’il était désormais hors de question qu’il remette les pieds dans leur cercle de jeu car ils savaient désormais qu’il était sans argent.
Une fois dans la voiture, il y eut plusieurs minutes sans aucun dialogue entre Diego et moi puis il prit la parole.
– Tu m’as foutu la honte…
– Tu ne manques pas d’air ! Au lieu de me remercier pour avoir réparé tes conneries, tu me fais un caca nerveux. T’es vraiment qu’un con.
– En plus, tu as aimé ça, espèce de salope.
– Oui, mais plus la tienne.
Et paf, je lui avais définitivement fait fermer sa bouche. Je n’en revenais pas, je venais de vendre mon corps pour lui et lui n’y voyait que son égo touché. Cet homme n’était plus celui pour lequel j’avais tout quitté et aujourd’hui, je m’en rendais compte.
Le lendemain, j’attendis son départ pour le travail et préparai ainsi toutes mes affaires et remplis ma voiture avec une seule idée en tête : quitter ce con et tenter de réparer ce qu’il avait réussi à briser quelques semaines auparavant : mon amitié avec Ambre.