D’une discussion à l’autre nous avions sympathisé, puis je l’avais raccompagné chez lui où nous avions échangé plus profondément.
J’avais fait la connaissance de Stéphane lors dune soirée chez des amis communs et tout s’était enchaîné comme dans une sorte d’état de transe, moi sur mon douloureux divorce en cours et lui sur sa solitude après une séparation d’avec son ami gay.
De rapprochements en rapprochements, je m’étais trouvé happé dans son monde homosensuel et homosexuel et m’étais laissé entraîner à des attouchements, à des fellations, à son doigtage et finalement jusqu’à ce qu’il me pénètre profondément.
La nuit avait été agitée, peuplée de rêves érotiques, d’images d’hommes nus, de leurs sexes tendus.
A peine réveillé, j’avais senti son sexe entre mes fesses puis me pénétrant avant qu’il ne s’agite en moi puis jouisse dans un râle puissant ; je ne savais plus si je subissais son besoin de décharger et de se défouler ou si je l’accueillais.
J’étais parti précipitamment sans un café : à peine un au revoir !
Dans la fraîcheur de la rue, en allant chercher ma voiture, j’avais l’impression de sentir encore son sexe en moi, de marcher en ondulant et en cambrant les fesses et que tous les rares passants voyaient bien ce que j’avais fait et qui j’étais: un homosexuel à peine refoulé.
C’était trop angoissant pour que j’y pense et je m’étais réfugié dans le travail, même en ce dimanche gris et froid.
Stéphane m’avait envoyé un message qui se voulait bienveillant, mais qui accentua mon malaise, me remerciant de ce qui avait été pour lui des moments magiques, me disant comprendre que ce n’était sans doute pas facile pour moi et être prêt à se revoir même seulement pour parler ou pour me rendre le chargeur de mon téléphone que j’avais oublié chez lui.
Je m’étais abstenu de répondre et la reprise du travail le lendemain fut comme un soulagement. J’y retrouvais mon collègue et ami Xavier qui me regarda d’un drôle d’air et que je voyais différemment aussi : il me demanda de mes nouvelles, me sachant en souffrance à cause de mon divorce, mais curieusement ce souci-là semblait s’être beaucoup éloigné : je fus tenté de lui parler de ce qui m’était arrivé, mais en fus incapable : je n’arrivais même à en parler à moi-même !
Ce tourment dura plusieurs jours et le travail ou l’alcool n’arrangeaient rien : plein de questions m’assaillaient, de savoir notamment s’il avait bien utilisé un préservatif ; j’avais besoin de parler et le seul avec qui je pouvais le faire était Stéphane ce qui était devenu envisageable, d’autant plus que je m’étais bien persuadé que ce qui s’était passé n’était qu’un épisode qui serait sans doute sans suite.
Je répondis donc à son SMS et il me proposa de le rejoindre vers midi le samedi suivant dans une brasserie pour juste boire un verre ou un déjeuner.
Je fus surpris d’être heureux de le retrouver et de le trouver beau avec sa chemise blanche ; je refoulais vite un émoi qui pointait.
La discussion fut chaleureuse et rassurante pour moi : il me confia les tourments de la découverte de son homosexualité et même si je ne me sentais pas vraiment concerné, ses confidences avaient eu pour moi un effet de dédramatisation ; et oui : il avait bien mis des préservatifs, bien que, n’ayant pas eu de rapports depuis plusieurs mois et ayant fait tous les tests possibles, il savait qu’il n’y avait aucun risque.
Aussi, soulagé, acceptais-je volontiers de le raccompagner chez lui pour récupérer mon chargeur de téléphone.
Mais l’entrée dans l’immeuble et la montée, en silence, dans l’ascenseur me laissent face à un trouble que je croyais résolu, mélange d’angoisse et d’excitation…
Une fois chez lui, je rentre à peine et ne referme pas la porte derrière moi : je veux juste récupérer mon chargeur qu’il me tend en silence et partir…
Mais mon cur tape très fort lorsque sa main, qui tient le chargeur, entre en contact avec la mienne, je garde ce contact et même prend sa main dans la mienne, tout en reculant, ce qui a pour effet de fermer la porte.
Il avance doucement vers moi, prend mon autre main, se rapproche et m’attire vers lui ; je sens fondre toute résistance et lorsque sa bouche entre en contact avec la mienne c’est moi qui aspire sa langue qu’il pousse dans moi comme une pénétration.
Il me caresse, ses mains parcourent mon corps, il tâte mes fesses, pince mes seins ce qui me procure un plaisir intense.
Je suis attiré par son sexe que je tâte, qui est déjà très raide, ce qui me trouble au plus haut point ; je dégrafe son pantalon qui tombe sur ses pieds et il fait de même pour le mien ; les vêtements du haut partent très vite aussi et nous nous retrouvons nus l’un contre l’autre, nous frottant avec avidité. Je sens mes fesses se cambrer et très vite il me retourne et frotte son sexe contre mes fesses puis dans ma raie. Je me cambre encore plus, je suis très excité, je le veux en moi !
Il agrippe mes hanches puis pointe son gland préalablement qu’il vient de lubrifier dans ma raie, le dirige sur ma rondelle et commence à pousser je me cambre encore plus, je me sens à sa disposition et j’aime ça ; il force le passage, j’ai un peu mal, je gémis, il est très excité et s’enfonce d’un coup presque brutalement ; je crie de douleur, il s’arrête et ça se calme ; il reprend et s’active de plus en plus vite : l’homme doux et courtois s’est transformé en un mâle dominateur et en rut et je suis emporté par son désir et le mien…
Ses coups sont de plus en plus forts, je sens qu’il a envie et besoin de décharger et je suis heureux de lui permettre de le faire ; il me mordille le cou, me dit qu’il me veut, qu’il veut que je sois à lui, qu’il va m’ouvrir à d’autres plaisirs ; je suis complètement affolé mais de plus en plus troublé et excité ; je gémis, je sens le plaisir qui monte tandis que lui dans un dernier d’assaut, est animé de soubresauts puissants et se vide dans mon ventre ; cette fois il n’a pas mis de préservatif ; il me fait très vite venir en me caressant puis sort de mes fesses, me retourne, me lèche le visage, la bouche la langue, tout en prenant ma main qu’il porte entre mes fesses : je peux tâter mon anus béant d’où dégouline son sperme : il m’a dilaté, possédé, inséminé, : mon éducation commence …