Noémie était déjà à la maison quand je suis partie. Cette jolie petite blondinette allait être le jouet de mon mari pendant que je ne serais pas là. Moi, j’allais retrouver mon Damien. Mon mari était au courant que je ne pourrais jamais lui être fidèle. J’avais besoin de connaître d’autres mâles. Et il en avait pris son partie en cherchant de son côté diverses sources de plaisir. Noémie était l’une d’entre elles, sa préférée, je pense.
Damien était mon amant depuis de nombreuses années. Lui et mon mari m’avaient partagée à plusieurs reprises. Et comme chaque année, j’allais passer chez lui une bonne semaine. Une semaine de plaisir. J’allais être à lui, sans retenue. Damien, mon sex-friend, mon amant…
J’étais enfin devant sa porte, j’avais hâte. Je posais mes valises avant de frapper à cette porte, la porte de ma garçonnière. J’entendis ses pas. Elle s’ouvrit enfin.
« Salut Rachel.
— Bonjour mon chéri.
— Entre. Je prends tes valises. Ton voyage s’est bien passé ?
— Oui. J’aurais aimé te dire que je me suis faite prendre dans le train mais non. Je suis restée propre pour toi. Le taxi m’a bien reluqué mais il n’a rien tenté non plus.
— D’accord… »
Son visage n’était pas comme d’habitude. Il semblait préoccupé, taciturne. Lui qui m’aurait prise sur le pas de la porte sans me laisser le temps de poser mes valises me faisait la conversation. Il alla poser les valises dans la chambre pendant que je prenais place sur le canapé. A son retour, je tentais de le questionner gentiment. Et il m’expliqua tout. Cette Éloïse lui faisait vraiment tourner la tête. Pour la première fois depuis que nous nous connaissons et que nous baisons ensemble, je l’ai senti réellement et profondément amoureux. Il me raconta le déchirement de leur dernière discussion quelques jours plus tôt. Il avait tant de fois eu envie d’y aller me dit-il mais sans oser.
« Si je peux faire quelque chose pour toi…
— Oui, tu peux, je pense.
— Dis-moi et je le ferais.
— Suce-moi… »
Je n’ai même pas hésité. J’étais venue pour ça de toute façon, pour lui, pour sa verge. Je me suis mise à genoux entre ses cuisses et après avoir ouvert son pantalon et extirpé son sexe déjà gonflé, je l’ai pris en bouche. Il était aussi bon que je m’en rappelais. Son gros gland doux au goût si intense. Sa hampe avec cette grosse veine parfaite pour mon plaisir. Ses boules soigneusement poilues. Je me délectais de chaque centimètre de sa queue que je n’avais pas eu depuis des mois. Sa main dans mes cheveux, il baisait ma bouche. Je sais que je n’étais que ça pour lui. Une bonne suceuse, une bonne baiseuse à sa merci. Et j’étais heureuse de l’être, particulièrement à ce moment précis où son cur était à une autre. Il était bien gros et dur dans ma bouche. J’aurais aimé qu’il jouisse minondant la gorge. Il faisait durer le plaisir et il le fit durer longtemps. Ma bouche, ma gorge, mes lèvres et ma langue étaient tout à lui. Quand son plaisir fut trop grand, il se laissa enfin aller. Son sperme était toujours aussi délicieux. Je bus tous les jets de plaisir qui emplissait ma bouche. Puis j’ai nettoyé son membre qui m’était si précieux.
« Tu veux aller prendre une douche ?
— Oui, mon Maître.
— Après tu iras te changer. Tu es bien trop couverte pour ta condition. J’espère que tu as pris ce qu’il faut.
— Bien sûr, mon Maître. »
Après une bonne douche, je me suis retrouvée dans la chambre à déballer ma valise. Je savais déjà ce que je voulais porter pour lui. J’ai choisi une ensemble de sous-vêtements en dentelle noire, soutien-gorge et petite culotte. J’ai enfilé un porte-jarretelles assorti et une paire de bas voile de la même couleur. J’y ai ajouté une mini-jupe danseuse bleu pétrole et un haut semi-transparent. Pour compléter le tout, j’ai opté pour une paire d’escarpins assortis à la jupe.
Quand il m’a vue, il sembla ravi. Il me complimenta d’ailleurs sur le choix de mes vêtements. Il se leva du canapé, passa ses mains sous ma jupe et palpa mes fesses brutalement. Sa bouche s’écrasa sur la mienne, pas un baiser, pas un bisou mais une vraie bataille de langue qu’il ouvrit dans ma bouche. Il me lécha la glotte avant de me repousser comme un vieil objet inutile. Me demandant de me retourner, il passa à mon cou un collier qu’il serra sur ma nuque. Il passa alors dans l’anneau une chaîne.
« Te voilà en laisse, comme une bonne petite chienne que tu es.
— Merci, mon Maître. »
Il m’entraîna dans la cuisine où l’autre bout de la corde fut attaché à une anse accrochée au plafond. Ainsi, prisonnière volontaire, j’ai préparé le repas de mon Maître. Je lui ai servi le repas, me suis occupé de débarrasser, de faire la vaisselle. Il m’a ensuite installée dans la chambre. Attachée au lit dans une position inconfortable, je dus attendre son arrivée. Il ne vint que plusieurs heures plus tard.
Mais je ne fus pas déçue de l’attente. Même les muscles endoloris par ma position d’attente, je pris beaucoup de plaisir à lui servir. Il me contraint de lui sucer le sexe. Il me prit dans plusieurs positions. Il me pénétra le sexe mais aussi l’anus. Il ne fut pas non plus avare en fessées ou même en gifles. Il me malaxa vigoureusement les seins, les tordant violemment pas moment. Et nous avons joui à de nombreuses reprises ce soir-là. Il étala son sperme sur mon visage, ma poitrine ou même ma gorge.
Quand je fus bien baisée et lui bien vidé, il m’amena dans la salle à manger. Il m’attacha aux pieds de la table et me donna un coussin. Après une violente claque sur les fesses, il me souhaita une bonne nuit et m’abandonna, exténuée mais repue de plaisir. Pourtant, je le trouvais distant, non concerné, comme s’il faisait les choses mécaniquement.
Dès le lendemain, je l’interrogeais de nouveau sur cette Éloïse. A ma grande surprise, il se mit à pleurer. Mon cur se brisa de voir cet homme si fort avec moi, détruit par cette relation. Il fallait que j’agisse mais que faire ? Pas la moindre idée… Je devais déjà être celle pour laquelle il m’accueillait chez lui. Ainsi, ce jour-là et le lendemain, je tentais de satisfaire toutes ces exigences. Je commis volontairement quelques erreurs, lui laissant le plaisir de me punir. Il le fit d’ailleurs avec plus de violence que d’habitude, ce qui ne fut pas pour me déplaire.
Le soir, j’étais en train de préparer le repas dans la cuisine lorsqu’on frappa à la porte. De là où j’étais, je pouvais voir parfaitement ce qui allait se passer. Une jeune femme entra, les larmes aux yeux.
« Bonjour Damien.
— Bonsoir. Tu t’es souvenu de mon adresse ?
— Oui, je ne sais pas si j’ai bien fait de venir.
— Non, je ne pense pas… »
La jeune femme tomba alors à genoux dans l’entrée et se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle tenta de balbutier des excuses mais Damien ne lui laissa pas le temps de parler. Cet idiot était en train de foutre en l’air la chance de sa vie… et peut-être même l’amour de sa vie. Je ne pouvais rester sans rien faire. Oubliant mon apparence, je me précipitais dans le couloir.
« Qui c’est celle-là ? Dit-elle en me dévisageant.
— C’est Rachel, une amie…
— Et toutes tes amies se baladent comme ça chez toi ? »
Je réalisais que ma nuisette en voile, mes sandales, mon corps rougi par les derniers coups et mon maquillage forcé dégoulinant de mes yeux ne laissaient que peu de doute sur nos dernières activités. Je me décidais tout de même à leur venir en aide.
« Tu dois être Éloïse ?
— Oui. Et comment tu connais mon nom, toi ?
— Damien m’a beaucoup parlé de toi.
— Tu as dû bien te marrer, espèce de…
— Non, pas du tout. Ça m’a fait mal de le voir, le cur brisé.
— Rachel !
— Non, Damien. Je veux bien jouer les palliatifs mais ce n’est pas de moi que tu as envie.
— Les palliatifs ? »
Et j’ai tout expliqué à Éloïse. Elle semblait décontenancée. Elle ne connaissait visiblement pas cette face de Damien. Et l’apprendre par le jouet de l’homme dont elle était amoureuse rendait cette découverte encore plus difficile.
« Je ne sais plus quoi penser, quoi faire… Je ne comprends pas…
— Si tu as besoin de réfléchir, prends ton temps ma chérie, lui répondit Damien.
— Ma chérie ? Tu viens de m’appeler ’ma chérie’.
— Désolé, je…
— Ne t’excuse surtout pas. C’est ce que tu voudrais que je sois ? TA chérie ?
— Je ne sais pas…
— Oui, c’est ce qu’il voudrait, coupais-je.
— Et tu voudrais que je prenne sa place ?
— J’en serais heureux… Tu ferais de moi le plus heureux des hommes si tu acceptais de me suivre dans ce besoin.
— Et ce que tu m’as déjà fait ?
— Un excellent début…
— Montre-moi l’étape suivante. Euh… Montrez-moi l’étape suivante, Monsieur. Je vous en prie. »
Un large sourire gagna le visage de Damien. Celui dÉloïse venait de s’empourprer. Il se leva et leva Éloïse. Dans une scène digne des plus beaux films hollywoodiens, ils sembrassèrent à pleine bouche. Pendant de longues minutes, de très longues minutes, de très très longues minutes… que moi, la chandelle à la main, trouvaient interminables.
Enfin, Damien se mit à genoux devant Éloïse et passa ses mains sous la jupe. Je le vis trifouiller dedans puis commencer à redescendre. La petite culotte dÉloïse apparut. Docilement, elle leva un pied puis l’autre pour libérer le vêtement. Il me la tendit.
« Elle sent bon ? »
J’ai porté la culotte à mon nez et me mis à respirer son odeur de femme. Damien me tendit la main et fit signe à Éloïse de nous suivre. Nous sommes partis tous les trois vers la chambre. Là, il m’ordonna de me déshabiller et ordonna à Éloïse de sasseoir dans le fauteuil. Il lui montra mon corps rougi. Il décrivit les différents sévices qu’il m’a fait subir. Puis il attrapa un bâillon boule qu’il me colla dans la bouche. Il me menotta et m’allongea sur le lit, les genoux au sol, face à Éloïse.
Il s’installa derrière moi et me pénétra violemment. Il me prit sans douceur, ce qui me fit plaisir. Face à moi, je vis le visage dÉloïse changer au fil des minutes. Au bout d’un moment, elle écarta les cuisses et commença à se caresser. Elle ne quittait pas du regard Damien qui me baisait toujours aussi férocement. Quand elle se mit à jouir, je ne pus retenir mon orgasme. Damien me besogna encore quelques secondes avant de se retirer. Je le vis s’approcher dÉloïse, le sexe à la main. Elle ouvrit grand la bouche quand il se mit à se masturber devant son visage. Son plaisir gicla vers sa bouche. Elle avala toutes les traces du plaisir de Damien.
« Éloïse, tu rentres chez toi. Tu vas manger et tu vas récupérer quelques affaires pour passer une partie des vacances ici, avec nous.
— Bien, Monsieur.
— A ton retour, je veux que tu te déshabilles dans l’entrée. La porte sera ouverte.
— D’accord, Monsieur.
— Si on est déjà couché, je t’aurai laissé un mot sur la table t’indiquant ce que tu as à faire. Sinon, je te le dirai de vive voix.
— Je ferai comme vous voudrez, Monsieur.
— Éloïse… je t’aime…
— Je vous aime aussi, Monsieur. »
Et Éloïse nous quitta. Dès qu’elle fut partie, j’ai senti Damien reprendre son souffle comme s’il avait été en apnée depuis son arrivée chez lui. Il me remercia et me demanda de l’aider à débuter le dressage de sa bien-aimée. J’acceptais bien sûr avec joie même s’il ne me restait que peu de temps avec eux. Durant les deux heures qui suivirent, nous avons beaucoup parlé de la méthode à appliquer pour Éloïse. Nous arrivions au terme de notre discussion quand la porte s’ouvrit. Sans nous précipiter, nous sommes allés à sa rencontre.
Éloïse, dans l’entrée, était en train de quitter un à un ses vêtements : sa jupe, son débardeur, son soutien-gorge, ses escarpins. Elle laissa tout en tas à ses côtés. Nue, elle avança vers nous.
« Me revoilà, Monsieur.
— A partir de maintenant, je suis ’Maître’.
— Bien Maître.
— Va poser tes affaires dans la chambre. Et reviens te mettre à genoux, là, lui dit-il en désignant la table. »
Éloïse fit ce que lui avait ordonné Damien et revint se mettre exactement à l’endroit désigné par Damien. Il commença à enchaîner Éloïse à un pied de la table. Il se tourna alors vers moi. Il m’ordonna de me mettre nue. M’empoignant fermement, il me mit à genoux à côté dÉloïse. Il m’enchaîna à un autre pied de la table. Puis il nous menotta l’une à l’autre.
« Montrez-moi vos culs, il faut que je les attendrisse avant d’aller dormir. »
Côte à côte, nous nous regardions. J’ai vu dans le regard dÉloïse de l’appréhension. Prenant mon rôle à cur, j’ai tenté de rassurer ma nouvelle amie. Elle commençait à se détendre lorsque la première claque atteignit ses fesses. J’eus ensuite droit à me première. Ainsi, il nous fessa pendant de longues minutes. De plus en plus fort, de plus en plus vite. Mes fesses commençaient à me faire mal. Elles étaient en feu. Régulièrement, je me tournais vers Éloïse dont les yeux trahissaient autant la douleur que le plaisir.
Je sentis alors un doigt de Damien contre mon sexe. Il me caressait comme il savait si bien le faire. A mes côtés, Éloïse commençait à gémir. Il devait être en train de la caresser aussi. Nous haletions et gémissions de concert. Le rythme de nos respirations était identique. Nous étions toutes les deux au bord de l’orgasme. C’est alors que je sentis des doigts entrer en moi. Quelques secondes plus tard, Éloïse et moi jouissions bruyamment.
Revenues à nous, nous pouvions nous occuper de Damien. Il nous ordonna de nous redresser. Nu comme nous, il se positionna face à nos visages. Éloïse et moi commencions à nous partager sa verge. Nos lèvres et nos langues se croisaient sur le sexe tendu de notre Maître commun. A tour de rôle, nous l’engloutissions pendant que l’autre s’occupait de lécher les boules poilues. Son regard démontrait le plaisir qu’il prenait à cette fellation à deux bouches. Nous nous délections autant l’une que l’autre de cette verge. Au bout d’un moment, il nous retira notre jouet.
« Embrassez-vous. »
Je m’approchais des lèvres dÉloïse, visiblement peu attirée par les plaisirs saphiques. Je posais mes lèvres sur les siennes doucement. Puis ses lèvres s’ouvrirent lentement. Ma langue rencontra la sienne dans sa bouche. Nous nous sommes étreintes dans ce baiser d’une douceur incroyable. Je compris tout de suite pourquoi mon Maître avait eu envie de cette bouche. Soudain, nous fûmes aspergées par un liquide chaud. Damien jouissait sur nos visages accolés dans un baiser. La source ne semblait pas vouloir se tarir. Pourtant, il nous stoppa quand il fut vidé.
« Arrêtez ! Regardez-moi…
— Alors Éloïse, ça te fait quoi d’embrasser une femme ?
— C’est bizarre, Maître.
— Ça t’a plu ?
— Non, pas vraiment, Maître.
— Tu apprendras à aimer… Vous êtes belles toutes les deux.
— Merci, Maître, avons-nous dit de concert.
— Bon, je vais en prendre une avec moi. Si je vous laisse, vous allez baiser comme des petites chiennes que vous êtes. Mais rassurez-vous : celle que je vais choisir, se fera enculer autant que je pourrais. »
Il nous regarda quelques instants puis il choisit Éloïse. Il la détacha et l’envoya dans la chambre. Pendant qu’il me rattachait à la table, il me remercia de nouveau. J’étais fière d’avoir rendu mon Maître si heureux. Je pouvais m’endormir en toute quiétude.
En pleine nuit, je fus réveillée par des gémissements issus de la chambre. Visiblement, Damien tenait sa promesse. Il faisait couiner de plaisir sa nouvelle soumise.
Le lendemain matin, il nous laissa nous préparer comme bon nous semblait. J’expliquais alors à Éloïse qu’il n’était pas possible d’être à tout moment dans une relation Maître à esclave et que Damien le savait très bien. Une fois habillées, nous avons rejoint Damien. Il fut visiblement émoustillé par le choix de la robe dÉloïse, une robe claire qui lui allait comme un gant.
Le reste de mon séjour fut aussi torride et douloureux que les premiers jours. La présence dÉloïse décuplait le désir de mon Maître. Et, même si je n’étais pas l’objet principal de ses érections, je pus jouir de la situation à plusieurs reprises. Le dressage de sa nouvelle soumise se passait à merveille pour mon Maître. Après lui avoir fait découvrir les joies de la servitude et celles de la douleur acceptée, je fus mise à contribution pour lui faire connaître les joies du plaisir entre femmes. A ce jeu, je dois avouer qu’elle se montra particulièrement bonne élève. Sa langue me donna beaucoup de plaisir.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Mon séjour se terminait. Après avoir replié mes affaires, je dus quitter ce joli petit couple. A mon départ, Éloïse était dans la cuisine. Elle était presque entièrement nue. Elle ne portait qu’une paire de sandales à talons aiguille. Ses poignets étaient liés entre eux et attachés au plafond. Dans sa bouche, le bâillon boule ne lui permit pas de me parler. Cependant, dans ses yeux, je pus déceler un vrai et profond bonheur. Avant de refermer la porte, il me remercia une dernière fois.
Et nous étions tous les trois heureux, profondément heureux. Et ce petit couple était profondément amoureux.