Escorté de mes deux gardes, j’entrai dans l’ascenseur du hall principal du complexe hôtelier. L’homme de couleur inséra une clé dans le tableau de commande. La cabine au riche fini bois descendit alors que j’observais les chiffres s’afficher au-dessus de la porte :
« RC… SS1… SS2… SS3 »
La porte s’ouvrit, nous plongeant dans une atmosphère médiévale, une humidité inconfortable et une pénombre lugubre.
Les murs du long couloir étaient constitués de grosses pierres grises, à peine polies. De jeunes filles postées çà et là éclairaient l’espace, tenant chacune un flambeau à la main. Toutes vêtues d’une guêpière et d’une culotte-bikini, portant talons-aiguilles, avec des bas montant à mi-cuisses suspendus à des porte-jarretelles, elles étaient enchaînées au mur par un collier, les forçant à rester debout. Chaque flambeau était relié par une courte chaîne à l’oreille percée de sa porteuse, obligeant cette dernière à constamment tenir l’objet. Quelques-unes avaient la poitrine dénudée. D’autres ne portaient pas de culotte.
Une grande porte métallique et arquée, à double battant, s’ouvrit devant nous. Je fus introduit par les deux hommes qui me tenaient maintenant sous les bras.
La pièce, qui semblait immense, était sombre, éclairée elle aussi par des flambeaux fixés aux murs. On se serait cru dans une salle de torture du Moyen-âge. Une musique étrange et morbide jouait en sourdine. Des plaintes étouffées se faisaient discrètement entendre. Des gens semblaient s’affairer non loin. Maintenant habitué à la pénombre, je pus distinguer qu’il s’agissait d’environ une quinzaine de filles, début vingtaine, qui s’adonnaient à de bizarres activités.
J’en observai brièvement deux, occupées près de moi sur une sorte de table basse. L’une d’elles était à quatre pattes, complètement accroupie sur ses bras et ses jambes. Elle semblait offrir son derrière à une autre fille qui tirait délicatement un petit cordon qui lui traversait l’anus. À ma stupéfaction, je vis une souris, tirée par la queue, sortir du fion de la fille qui, complètement prostrée, cachait sa tête dans ses mains. Le petit rongeur se dressa sur ses pattes arrière, se frotta le museau, et se mit à trotter en direction d’un coin sombre de la salle.
Toutes se trouvaient vêtues comme celles du couloir : guêpière mauve, fuchsia ou rouge, bas de couleur assortie fixés à des jarretelles, talons-aiguilles, culotte-bikini. Certaines étaient seins nus, d’autres cul nu.
« Te voilà donc, 622 ! »
Tournant la tête, une grande silhouette, longue et fine, se dressait face à moi. Talons-aiguilles également, bas résille noirs suspendus à des jarretelles, une guêpière de cuir noir dont le bustier amovible était en résille, laissant clairement voir une poitrine de taille moyenne mais non moins agressive. La culotte-bikini, de cuir également, était fendue à l’avant, laissant voir une chatte épilée, et à l’arrière, exposant le bas de la raie et le fond du cul. La résille du soutien-gorge était trouée au niveau des mamelons, laissant dépasser des tétons transpercés chacun d’un anneau doré de 3 centimètres.
Cheveux courts et glauques, multiples piercings aux oreilles et aux sourcils. Un petit anneau à la commissure des lèvres. Sous des joues creuses, un sourire diabolique qui me fit deviner, derrière des dents ternes, une perle noire épinglée sur la langue. Ce qui me frappait le plus, c’était ces yeux, dont la prunelle semblait passer du noir au rouge vif selon ses expressions.
Avant que j’aie pu me remettre de ma surprise, la jeune femme s’adressa de nouveau à moi, du haut de ses 190 centimètres. D’une voix aussi séduisante qu’autoritaire :
« Je te souhaite la bienvenue dans mon sanctuaire ! »
S’adressant à mon escorte de droite :
« Vous avez son mouchard, Roger ?
— Oui, madame Evnika.
— Faites-le analyser immédiatement !
— Bien, Madame ! »
La grande glauque se tourna de nouveau vers moi, arborant l’arrogante assurance du début de la trentaine :
« Tu es mon invité spécial aujourd’hui, 622. Je t’ai fait venir afin que tu participes à la cérémonie de partage que je vais tenir avec mes filles. Comme tu as peut-être déjà constaté, je suis ici entourée de mon harem, des filles belles et soumises, que j’ai triées sur le volet. »
Son expression changea rapidement, alors qu’elle m’empoigna le menton, me faisant voir des ongles longs et noirs :
« Mais il y a une autre raison à ta présence ici, petit conard ! Depuis ton arrivée ici, des signaux perturbant nos systèmes de surveillance ont été détectés chez toi ! Une vitalité et une énergie exceptionnelles semblent émaner de toi, d’après les lectures transmises par ton mouchard ! »
Au même moment, Roger revenait donner son rapport :
« Tous les capteurs ont été vérifiés, madame Evnika : aucune fausse lecture, l’appareil était parfaitement calibré.
— C’est bien ce que pensais, répondit la Grande. S’adressant à mes deux gardes : Installez-le sur le chevalet ! »
Mes pieds touchèrent à peine le sol lorsqu’on m’amena au pied d’un sinistre montage : une sorte de croix faite de madriers de bois, avec, à la mi-hauteur, une petite tablette sur laquelle était fixé debout un cylindre au bout arrondi et mesurant environ 15 centimètres de long sur 3 centimètres de diamètre. Reliée à un circuit électrique, cette pièce métallique était en réalité une électrode.
Rapidement déculotté et maintenant complètement nu, on me fit adosser à la structure.
« Pas de gel, Madame ? demanda le garde Jean-Moïse.
— Je vois que tu veux lui éviter trop de souffrances, fit-elle à l’Haïtien. Je te l’accorde. Graisse-lui le trou avec de l’électrolyte. »
Des doigts velus m’enduisirent l’anus de lubrifiant, puis je me fis brusquement empaler sur le cylindre dur et froid, m’occasionnant un désagréable spasme sphinctérien. Bien assis sur la tablette, on m’enchaîna les bras en croix sur le madrier. Le Noir s’approcha discrètement de mon oreille et me regarda dans les yeux :
« Je suis désolé, mon ami. »
Evnika s’approcha de moi. Son sourire narquois trahissait son plaisir de me voir dans cette position, complètement à sa merci.
« Je veux que tu saches, petite peste, que je ne tolère en aucune façon des risques de perturbation dans mes installations. Aussi, je réprime rapidement toute tentative de sabotage dans mes systèmes. Ici, tout m’appartient ! Tout ce qui se trouve sur l’île, je l’ai bâti avec mes avoirs et mes efforts ! C’est moi la Grande Maîtresse ici ! fit-elle d’une voix forte. Tous les Actifs sont à moi et j’en fais ce que je veux ! »
Elle s’adressa à une de ses esclaves :
« Approche ici, ma belle, viens baiser le cul de ta maîtresse adorée. »
La fille s’approcha et s’accroupit derrière Evnika, toujours debout. Elle lui écarta les fesses pendant que la Grande se penchait légèrement en avant tout en souriant à pleines dents, et enfouit sa bouche dans son séant.
« Maintenant, prend une petite bouchée, chérie. »
S’étant exécutée, la fille se releva, la bouche pleine :
« Maîtresse, dit-elle aussitôt, le fruit de vos entrailles est béni.
— C’est à cause de ma diète végétarienne certifiée bio ! Mais ne parle pas trop, tu manques de grâce. Approche, ma cocotte. »
La Grande accueillit l’autre dans ses bras et la frencha avidement afin de partager les fruits de sa récolte anale. Se séparant d’elle, elle revint vers moi, la bouche dégoulinante d’un liquide brunâtre.
« Ouvrez-lui la gueule ! intima-t-elle aux deux G. A. S. »
Je sentis alors un mollard putride atteindre le fond de ma gorge, projeté par un puissant jet de crachat, que je n’eus pas le choix d’avaler.
« Ne crains rien, c’est sans gluten, me fit la femme, sarcastique. »
S’adressant au garde de couleur qui se trouvait maintenant au panneau électrique :
« Puissance un ! »
Des fourmillements électriques commencèrent à me parcourir le rectum dans son entier, provoquant chez moi des contractions anales involontaires.
Me reprenant son discours macabre, mais d’une voix enjôleuse :
« Alors je tiens à t’avertir, chéri : ne compte pas te mettre entre moi et mes projets, sinon, il t’en coûtera cher ! Mais comme c’est pour toi un premier avertissement, je ne vais pas être trop méchante avec toi. »
Et de nouveau, d’une voix autoritaire :
« Puissance deux ! »
Les secousses électriques se faisaient maintenant sentir dans mon organe viril, en passant par la prostate. Evnika s’approcha davantage et, d’une voix plus suave :
« C’est bon, hein ? Ça stimule la production de ton jus d’amour. Si je continue, tes vésicules séminales vont se remplir jusqu’à être sur le point d’éclater. Puissance trois ! »
La désagréable sensation allait en s’amplifiant. Maintenant, tout mon bas-ventre vibrait au rythme du courant électrique. La chaleur de l’électrode sur lequel j’étais empalé devenait de plus en plus insupportable.
« Pitié, arrêtez ! Je ne suis plus capable ! fis-je, à bout de force.
— Puissance zéro ! lança-t-elle. Je crois que le monsieur a compris. Laissez-le en place. »
Se retournant vers moi, de sa petite voix sarcastique :
« Et comme je suis bonne joueuse, je vais te laisser le privilège de participer à ma petite fête. »
Elle se tourna vers son harem, qui avait assisté à la scène, sans mot dire :
« Qui fait mijoter ma préparation aujourd’hui ? »
Une jeune Japonaise de vingt ans s’approcha. De sa petite voix timide :
« C’est moi, maîtresse. Je suis ici pour vous servir.
— Oh ! c’est ma belle Aika ! Approche, ma petite. »
La fille s’approcha à petits pas. Evnika infiltra une main dans sa culotte, puis explora l’anus de l’esclave :
« Tu sais que ton nom signifie Lamentation ? Laisse-toi faire, ma petite chatte nippone. Oh, que ton petit cul est mignon ! »
À la suite d’une plainte étouffée provenant de celle qui venait de se faire explorer le fion, Evnika porta à sa bouche un doigt enduit de matière brune et pâteuse, et goûta.
« Hum, c’est parfait. Il ne manque plus qu’un seul ingrédient. Aika, ma chérie, va voir notre visiteur et fais sa connaissance. »
La petite Japonaise s’approcha et s’inclina respectueusement devant moi, à la façon orientale. Ses compagnes la déshabillèrent complètement et lui lubrifièrent l’anus. S’agenouillant devant moi, elle prit mon pénis et le fit bander dans sa bouche, me procurant d’agréables sensations qui m’apportèrent un peu de détente.
Se relevant, elle colla sa poitrine presqu’inexistante à la mienne et s’empala sur mon pieu qu’elle venait de réveiller.
« Je suis désolée de vous faire ça, maître, me dit-elle de sa petite voix. J’aurais tellement préféré vous présenter un corps purifié. Mon déshonorable derrière est complètement rempli de viles impuretés.»
Et d’ajouter discrètement à mon oreille :
« Nous vivons toutes un enfer ici. Ayez pitié de nous !
— Prends courage, lui dis-je, acceptant sa tête sur mon épaule, ne perds pas espoir, Aika. »
Quelques sauts suffirent à faire répandre en elle une énorme quantité de foutre qui se mélangea à sa merde. Elle se releva aussitôt et m’adressa un dernier salut japonais. Ses yeux exprimaient maintenant une peur mêlée de désespoir, semblant deviner ce qui l’attendait.
« Approche maintenant, ma belle, ordonna Evnika » Puis, s’adressant à deux autres filles :
« Préparez-la !
— Maîtresse ! supplia Aika, je peux tout déposer dans vos gracieuses mains ! Épargnez-moi ce supplice, je vous en prie !
— Je ne change pas une vieille formule ! Mais je serai douce avec toi : je n’introduirai qu’un seul nouveau doigt à la fois. »
Toujours nue, elle fut positionnée à quatre pattes et attachée par les mollets et les avant-bras à un chevalet spécialement conçu. Elle fut également muselée dans le but d’étouffer ses cris. Evnika s’approcha en arrière d’elle et leva un bras, poing fermé. Une esclave fit couler une abondante quantité de gel sur sa main levée. Un doigt fut introduit dans l’anus de la Japonaise, puis deux. Le cul de l’asiatique se mit à se dandiner, alors que des plaintes étouffées commençaient à fuser de son harnais de tête.
Evnika ajouta un troisième doigt à son agression anale. La main, de plus en plus souillée, pivotait dans tous les sens, assouplissant le muscle qui se sentait de plus en plus agressé. Des va-et-vient accompagnèrent le mouvement, alors que quatre doigts frayaient maintenant leur chemin dans le fion de la pauvre enculée qui se tortillait de douleur. La paume de la main s’enfonça jusqu’à ce que le pouce repose sur la raie de la Japonaise qui sentait la Grande augmenter la cadence de ses mouvements. Des cris de plus en plus gutturaux se faisaient entendre à l’autre extrémité du tube digestif de la pauvre.
Finalement, après un retrait partiel de la paume maintenant brunie, le bout du pouce s’inséra à l’intérieur du trou déjà fortement dilaté et fut introduit doucement dans le passage qui n’en pouvait déjà plus. Aika gémissait de plus en plus, le visage crispé, respirant bruyamment par le nez, la sueur coulant sur son front et son dos, et les larmes abondant sur ses joues blanches.
Toutes les phalanges du pouce disparurent alors que la Grande terminait, par des mouvements de rotation, de pousser son poignet qui se fit engloutir par le trou de cul de la Japonaise. Quelques va-et-vient dans le rectum et la main réapparut, tenant en elle une quantité de matières fécales semi-liquides mélangées au foutre que je venais d’y ajouter.
Aika, dont le derrière était maintenant complètement souillé par ses propres excréments, fut immédiatement détachée et prise en charge par ses surs d’esclavage. Evnika se tenait debout, triomphante, et convoqua ses filles :
« Approchez maintenant, mes belles salopes ! »
Toutes se mirent en file. Evnika retira son soutif, exposant ses nichons percés. Une après l’autre, elles défilèrent devant elle. À chaque arrêt :
« Bisou ! »
… et la fille dont c’était le tour baisa un sein de la tortionnaire, puis l’autre, à la suite de quoi elle tendit la langue, sur laquelle Evnika déposa une petite quantité de la merde récoltée douloureusement chez Aika.
C’était un spectacle écurant. Je voyais le sadisme scatologique incarné devant moi. Je me consolai cependant en sachant que chaque fille goûtant mon foutre spécial, bien que mélangé à cette merde, connaîtrait éventuellement un regain d’espoir.
À la treizième fille, Evnika fit un arrêt, et claqua du doigt. Deux filles vinrent se poster de chaque côté de son esclave qui commença à trembler de nervosité.
« Claudia, tu as aujourd’hui droit à une double portion, lui portant une plus grande quantité de mélange nauséabond à la bouche, car demain tu seras la prochaine ! »
À ces mots, Claudia s’effondra presque, soutenues par ses consurs.
La cérémonie prit fin et Evnika envoya une esclave terminer de nettoyer mon organe viril, encore tout souillé du caca de cette pauvre Aika. C’était Olga, une Scandinave comme sa maîtresse, qui s’exécuta dans une agréable fellation, en silence, et que je gratifiai d’une nouvelle dose de sperme apaisant. À la giclée de mon liquide crémeux dans sa petite bouche, Olga me regarda en exprimant un sourire d’espoir et de bonheur. Je lui hochai discrètement la tête afin de l’inciter à ne pas me trahir, ce qu’elle sembla comprendre rapidement.
« Tu vois tout ce dont je suis capable maintenant ? fit Evnika la Grande Scato. Ces filles me sont parfaitement soumises et sont prêtes à tout pour me satisfaire ! »
Et de poursuivre :
« Et j’ai de nouvelles recrues qui s’en viennent bientôt !
— Salope ! je répondis, tu n’en auras jamais assez de faire souffrir ces filles ?
— Oh que non ! Et ma prochaine soumise sera d’ailleurs nulle autre qu’Alicia LeBel, notre chère docteure !
— Quoi ! Tu vas priver l’île de sa principale ressource médicale ?
— Oh, ce n’était qu’un poste que j’ai créé pour elle, en attendant. Cette fille possédait un caractère beaucoup trop fort à son arrivée ici. Je me suis dit que la meilleure façon de la casser était de la soumettre à des conditions extrêmement difficiles pour son moral et ses capacités physiques. Tranquillement, ses forces physiques et mentales la quittent. Bientôt, je n’aurai plus qu’à tendre le bras et cueillir la pomme bien mûre qui tombera de l’arbre. À ce moment, elle m’implorera de la laisser me sucer la rondelle et bouffer mes petits fruits bruns. Mais ce qui me plaira le plus, ce sera de la fister à son tour ! Ses examens médicaux ont révélé que son petit trou était particulièrement serré. »
Mon sang ne fit qu’un tour… Alicia !! Et la sadique de conclure :
« Et j’aime relever de nouveaux défis ! »
Un rire sarcastique et sadique retentit dans la pièce.
« J’ai aussi mis le mouchard de sa petite copine hors circuit. Elle ne pourra donc pas faire ses AR et, lorsque le temps sera venu, elle viendra aussi joindre mon petit harem. Et toutes les deux viendront se couvrir mutuellement de merde, se donnant en spectacle devant moi ! »
S’adressant à Jean-Moïse :
« Notre nouvelle recrue s’en vient bientôt, mon ami ?
— Bientôt, Madame, répondit le Noir. Le fruit mûrit, mais n’est pas encore prêt.
— C’est bien. Maintenant, débarrassez-moi de cette ordure ! ordonna-t-elle en me désignant. Administrez-lui un T. I. R. et sortez-le d’ici ! »
Les G. A. S. me détachèrent et me libérèrent de l’électrode qui aurait pu me charcuter le derrière. Me couchant de force sur le sol, l’un d’eux dégaina son gode-injecteur. L’instrument me pénétra violemment le trou de cul et je sentis rapidement la froide injection du Tranquillisant Intra-Rectal se faire en moi. On me remit le mouchard en place et on me maintint en position quelques minutes encore. Mes yeux s’alourdirent alors que je sombrai dans l’inconscience.
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« Simon ? Simon ? T’es là ? »
Cette voix lointaine, c’était celle de Catherine. Au moment où je rouvris les yeux, j’eus l’impression de vider ma vessie dans mon lit. Cathy me regardait de ses beaux yeux bleus et doux.
« Ah ! T’es revenu, mon beau Simon !
— Où est-ce qu’on est ?
— Dans ta chambre ! Les G. A. S. t’y ont ramené. Jean-Moïse est venu me chercher au Service de Santé. Il m’a tout raconté ce qui t’est arrivé.
— Oh ! ça brûle ! lui fis-je en désignant mon membre pénien.
— Ça va aller, répondit la stagiaire en soins infirmiers. J’ai dû te faire un lavage vésical. J’ai retiré la sonde au moment où tu t’es réveillé. Tu avais du colibacille partout dans tes conduits naturels, mon cher. La Grande voulait sûrement te faire contracter une infection urinaire. »
Avec son aide, je me rassis dans le lit :
« Je me sens encore tout étourdi, Cathy.
— Ça va aller mieux dans quelques heures. Le barbiturique va complètement s’éliminer de ton système d’ici là. En attendant, pas de marathon ! blagua mon infirmière. »
« J’ai des antibiotiques pour toi, poursuivit-elle. Tu en as pour cinq jours. Après, il n’y aura plus de danger. »
Elle me fit par la suite un sourire coquin :
« Tu ne me demandes pas des nouvelles d’Alicia ?
— Oh ! Comment elle va ?
— Tu m’as joué un sacré tour ! Me voilà nourrice de ma patronne !
— Elle se nourrit’ bien ?
— Et comment ! »
Je la regarde :
« Ça te fait bien, au final, une poitrine un peu plus généreuse !
— Merci ! Mais seulement, il y a un petit détail au sujet du nouveau régime alimentaire d’Alicia…
— Ah oui ? Lequel ?
— Elle a des flatulences épouvantables ! Tu savais pas qu’elle était intolérante au lactose ?
— Oups ! Intolérante ? Je n’en avais jamais eu vent (Ha ! Ha !).
— Très, très drôle ! Écoute, Simon, j’ai vraiment l’impression de ne pas te connaître. Je crois même que tu viens peut-être d’une autre planète. J’ai vraiment hâte de savoir qui se cache derrière l’homme que je vois.
— Tu le sauras assez vite, ma belle. En attendant, nous sommes tous en danger ici, Catherine. Surtout Alicia et Sophie. Il faut s’échapper de cet endroit au plus sacrant. »
(À venir : Le Carrousel)