Le soleil a disparu derrière les arbres des alentours. Isabelle repose son verre en frissonnant.
— Couvrons-nous, il ne fait plus chaud, déclare Christophe.
Ils enfilent leur robe de chambre. Alain sourit. Le déshabillé qui enveloppe Isabelle est léger, très léger et laisse deviner par transparence les formes de la jeune femme.
— Je pense que nous devrions rentrer, dit-il, le vêtement dIsabelle nest pas adapté.
— Quest-ce quil a mon vêtement ? Il ne te plaît pas ?
— Oh si ! Il est adorable. Mais je doute quil soit assez douillet.
Elle réprime un frisson.
— Tu as raison rentrons !
Ils tombent sur Manon qui dépose sa veste dans lentrée.
— Tiens ? Sétonne Isabelle, tu rentres déjà ? Nous tattendions plus tard.
La jeune fille na pas lair de bonne humeur et néglige de répondre à sa mère.
— Bonsoir Alain.
— Bonsoir.
— Tu ne membrasses pas ?
— Euh Si, si !
Il la reçoit dans les bras. Elle tend les lèvres quil ne prend quaprès avoir été encouragé du regard par Isabelle. La jeune fille ne se contente pas du baiser et fouille sous la robe de chambre.
— Oh dis donc ! Christophe et Isabelle tont converti au naturisme on dirait !
— Oui, ils me lont fait découvrir.
— Et alors ? Ça ta plu ?
— Oui, cest très agréable.
— Puis ça rend les caresses plus faciles, nest-ce pas ? Insiste-t-elle en manipulant la verge souple.
— Laisse Alain tranquille et raconte-nous plutôt ton après-midi, la gourmande Christophe.
Manon consent à prendre place sur le canapé entre ses parents. Alain, honteux davoir toléré la caresse devant le couple, referme sa robe de chambre et sinstalle sur un fauteuil.
— Il ny a rien à dire, déclare la jeune fille dun ton rogue, parlez-moi de vous, jespère que vous vous êtes bien amusés ?
— Oui Manon, merci de ta sollicitude, se moque Christophe.
— Tas baisé Maman, Alain ?
— Voyons ma chérie, intervient Isabelle, tu ne vois pas que tu le gênes ?
— Alors réponds-moi toi !
— Oui, il ma baisé.
— Tout seul ?
— Non, ton père ma aidé.
— Tu tenais le godemiché Christophe ? Quel effet ça fait ?
— Qui te parle de godemiché ? grommèle-t-il.
— Oh ! Tu tes fait enculer par Papa, Alain ? Cétait bien ?
— Voyons Manon, rouspète Isabelle, ne sois pas grossière.
— Note que ça na pas du te déplaire Papa. Un petit dédommagement, nest-ce pas ? Comme par le passé.
— Que veux-tu dire par le passé ? Interroge Alain.
— Ils ne te lont pas dit ? Ta femme venait souvent rendre visite à Papa.
Il est abasourdi par la nouvelle. Il sadresse à Christophe.
— Marie et toi, vous
Il ne peut achever.
— Euh Oui, admet Christophe.
— Et tu étais au courant, Isabelle ?
— Euh Oui. Ça a même commencé avant nous. Pour tout dire, cest Christophe qui a insisté pour que je te fasse du rentre dedans.
— Oh !
— Oui, il voulait toffrir une compensation.
Alain est atterré.
— Ce nest pas possible !
— Nen veux pas à ton épouse, il y a prescription maintenant.
— Ce nest pas ça ! Moi qui mefforçais de vous mettre en contact. Pourquoi refusait-elle ?
— Elle disait quelle ne voulait pas te faire de la peine.
— Et crois-tu que cela ne me faisait pas de la peine de faire lamour avec toi en cachette et ne rien lui offrir en retour ? Quel gâchis !
Le pauvre Alain reste prostré sur son fauteuil.
— Quand je pense que nous vous fréquentions chacun de notre coté sans le savoir, jen suis malade. Pourquoi ne men a-t-elle rien dit ?
Isabelle se précipite à ses genoux.
— Calme-toi. Cela ne sert à rien de remuer le passé.
— Nous aurions été si bien ensemble
— Hé, hé ! Serais-tu adepte des parties carrées ? Sourit Christophe.
— Quel mal y aurait-il eu ?
Il soupire. Rien ne sert de remuer les souvenirs comme vient de lui rappeler Isabelle. Il se lève en serrant contre lui les pans de la robe de chambre.
— Excusez-moi, je vais vous quitter.
— Tu ne veux pas rester pour la soirée ? demande Christophe.
— Non, je suis fatigué, puis vous avez à parler entre vous.
— Tu ne nous déranges pas.
— Pour tout dire jai besoin dêtre seul.
Ils ninsistent pas. Alain revient habillé quelques minutes plus tard.
— Jai laissé la robe de chambre sur le lit.
— Merci, approuve Isabelle.
— Bon, ben, bonsoir. Je vous remercie pour le merveilleux après-midi Si, si je vous assure.
— Tu reviendras alors ? interroge Christophe.
— Avec plaisir.
— Ne sois pas trop long !
Il les embrasse tous les trois. Manon se dresse sur les pieds.
— Je taccompagne.
Dans le vestibule, elle sexcuse.
— Je te demande pardon, je ne voulais pas te faire de la peine.
— Ce nest rien, jai été surpris daccord mais en y réfléchissant, je suis content de la révélation. Je naurai plus de remords rétrospectifs.
— A bientôt alors ?
— Si tu veux.
— Je te téléphone.
Elle dépose un baiser léger sur la joue râpeuse.
— Quest-ce quil ta pris ? La gronde Isabelle au retour de Manon au salon. Ce nétait vraiment pas gentil de ta part.
— Je sais. Je suis confuse. Je me suis excusé auprès de lui. Il ma dit que cela ne faisait rien, même quil préférait savoir.
— Chercherais-tu à te justifier ?
— Pas du tout, je tassure que cest ce quil ma dit.
— Ça sest si mal passé que ça ton après-midi pour que tu sois si désagréable ?
— Tu las dit Papa.
— Tu nétais pas invité chez un copain ?
— Oui, mais jai pas apprécié que cette chipie de Suzanne squatte son appartement tout laprès-midi sans nous laisser une minute à nous. Jai bien vu quelle nattendait que mon départ, mais je ne lui ai pas laissé loccasion. Elle a du partir en même temps que moi !
— Cela fait trois brimés ! Beau résultat ! Vous ne pouviez pas vous entendre ?
— Mentendre avec cette nymphomane ? Jamais !
Isabelle attire sa fille entre ses cuisses.
— Allons, allons, ce nest plus quun mauvais souvenir. Je suis sûre que la prochaine fois tu pourras tamuser avec Lucas.
Ce disant, elle dégrafe la jupe de sa fille qui tombe sur le tapis. Manon lenjambe pour se re-positionner entre les genoux de sa mère. Christophe sapproche et ôte le chemisier, puis le soutien-gorge.
— Oh ! Tu avais tout préparé pour le séduire ton copain, samuse Isabelle en roulant le string sur les hanches.
— Pour ce que cela ma servi !
— Laisse-nous te consoler.
Isabelle ouvre son déshabillé et attire contre elle la jeune fille. Elles jouissent un instant du contact de leur poitrine puis Manon cherche les lèvres de sa mère pour un premier baiser
Les deux femmes sont allongées tête-bêche sur le canapé. La jeune fille domine. Elles se dispensent un plaisir paisible calme en caressant à petits coups de langue le sexe opposé. Christophe qui les a laissé samuser quelques minutes brûle de participer. Les fesses de sa fille lattirent. Dhabitude il ne pense pas à la sodomiser, mais ce soir Pourquoi aujourdhui ? Il ne saurait répondre. Peut-être la séance avec Alain, la réminiscence du souvenir de Marie fervente adepte de ce sport, la position de Manon ? Il sourit à Isabelle dont il aperçoit la figure entre les cuisses écartée et caresse le pourtour de lanus et introduit un bout de doigt. Manon redresse la tête.
— Oh ! Quest-ce que tu fais ?
— Tu naimes pas ?
— Si mais, tu le fais si rarement.
— Je sais, mais aujourdhui jen ai envie Si tu le permets.
— Tu veux lenculer ? marmonne Isabelle qui poursuit sa caresse buccale.
— Oui, si elle accepte. Tu veux bien ma chérie ?
Au lieu de répondre, Manon enfouit la figure dans les poils dIsabelle et suce le bouton du clitoris.
— Ah ! Soupire celle-ci. Tu peux y aller mon chéri, elle est daccord.
Il ôte la robe de chambre qui le gêne et affûte sa queue de quelques coups de poignet. Il en promène le bout entre les fesses.
— Tu ne mets pas de margarine ? interroge Isabelle inquiète.
— Pourquoi de la margarine ? Jai mieux que ça. Il enfonce lindex dans le vagin de sa fille, le ressort trempé et badigeonne lanus et lentrée du sphincter. Il termine en essuyant la main sur sa verge. Il sourit. Sous les fesses de Manon, le doigt dIsabelle la succédé dans le vagin. Son gland appuie sur la rosette brune.
— Attention, prévient-il, je pousse.
— Vas-y réplique sa fille ! Aah !
— Tu as mal ?
— Non ! Continue.
Il senfonce jusquà la garde. Sa queue est délicieusement comprimée, mieux que dans le cul dAlain. Il donne plusieurs coups de rein qui ébranlent les deux femmes.
— Ça va ?
— Oui mon chou.
La voix dIsabelle lui parvient étouffée. Celle-ci un doigt dans le vagin de sa fille, samuse à contrôler lavance de la verge dans le conduit voisin. Les deux sollicitations accaparent toute lénergie de Manon qui ne peut poursuivre ses caresses. Isabelle ne lui en veut pas et singénie à mordiller le clitoris et pistonner du majeur pendant que son époux ramone le sphincter. La jeune femme a assisté aux premières loges à lintroduction. Elle a vu comment le gland a écarté les chairs, elle a vu la queue disparaître puis ressurgir. Pire, non, mieux que dans un DVD porno. Elle frémit comme si cétait elle qui recevait le sexe. De savoir que cest sa fille qui recueille le sceptre vivant de son mari lemplit dune intense émotion. Le gonflement du conduit sous la verge lalerte. Il va jouir ! Ça y est ! Elle compte quatre ondes qui déforment le petit canal, puis tout à coup, un éclair. Elle ferme les yeux. Submergée par la jouissance, elle nentend pas sa fille crier son plaisir.
Lorsquelle ouvre les paupières, Manon est toujours là, pesante sur son corps. La verge se retire. Une goutte pend au bout du gland, se détache et vient sécraser sur la cuisse. Isabelle est perturbée. Comment se fait-il quelle ait joui sans être touchée, uniquement par limpression dêtre elle-même possédée ? Elle se dégage et cajole Manon encore sous le coup de lémotion.
— Viens te laver, ma chérie.
Elle lentraîne vers la salle de bain sous le regard éteint de Christophe que la vision des deux postérieurs ne sort pas de sa léthargie
Fin de la troisième partie A suivre la quatrième et dernière partie.