Né avant la Grande Guerre, c’est du haut de mes 15 ans que j’ai vécu dans la liesse populaire, la fin de la Der des Ders, louant ce fameux traité de Versailles y mettant fin en 1919, sans nous rendre compte qu’il portait en lui, les germes de ce qui allait arriver 20 ans plus tard. Le désir de revanche était tellement présent que nous voulions tous, le Tigre le premier, mettre le Boch à plat.
Je suis né le cinquième, précédé par deux frères puis deux surs, et la maigre ferme familiale ne pouvait pas nous nourrir tous. Enfant chéri de ma mère, parce que moins fort, plus chétif que les autres, elle a dû céder, toutefois, lorsque mon père a décidé de me placer, comme valet à tout faire, dans une propriété du Sud de la France au moins dix fois plus importante que la nôtre.
Il m’a accompagné à la gare, me donnant quelques francs, et m’a rassuré en me disant que Pierre, le père, m’attendrait à l’arrivée. J’en avais gros sur le cur, et même si les dernières années dans les champs m’avaient un peu plus étoffé, je conservais mon air juvénile, malgré mes 19 ans, mais en paraissant 15 sous mes vêtements empruntés à mon frère aîné, et bien trop grands pour moi.
Une fois sur le quai, j’ai eu devant moi la vision d’un homme immense, débordant de virilité, puissant, ses poils sortant du col de sa chemise, de ses manches, la barbe, pourtant rasée de près, lui mangeant le visage.
Bienvenue chez nous, Marc. Je sais que tu n’es pas taillé comme un colosse, ton père me l’a dit, mais tu es volontaire et tu connais le travail de la ferme.
Merci Maître.
Pas question de Maître ou de Monsieur… Je suis Pierre et tu seras Marc pour tout le monde.
Avec mon maigre bagage, je l’ai suivi jusqu’à son automobile, une camionnette, véhicule encore très rare dans la région d’où je venais, où les charrettes et les chevaux restaient encore la plus grande majorité.
Nous sommes arrivés au corps de ferme, avec la maison au centre, et de nombreux bâtiments autour. Dans l’ample salle à manger, une femme a l’air triste, mais souriante quand même, entourée de deux garçons tout aussi virils et velus que leur père m’a souhaité la bienvenue et a apporté, sur la table une énorme soupière dégageant un arôme que je ne connaissais pas, tellement la soupe était riche, de légumes, de lard fumé, et elle nous a servi à tous, de copieuses assiettes, que je n’osais pas entamer, malgré ma faim de loup.
Marc, je te présente Thérèse, mon épouse, Jean, mon fils aîné, et Michel, le cadet. Assieds-toi et mange, tu dois avoir la fringale après ce long voyage.
Merci Monsieur.
Non Marc, je te l’ai dit… Pas Monsieur… Tu vas vivre et travailler avec nous, donc, tu es comme de notre famille.
Estomac rempli par cette merveilleuse nourriture ainsi que mes narines garnies de ces merveilleux effluves que dégageaient ces trois monstres de virilité, je me sentais très fatigué, épuisé par le long voyage, mais aussi hyperperturbé par la famille qui m’accueillait.
L’an dernier, je me sentais déjà attiré par les hommes contemplant mon père et mes deux frères au travail, avec des pensées lubriques, que pour rien au monde, je n’aurais révélé. Mon frère Francis s’en était rendu compte et il m’avait attiré dans la grange pour me faire part de ses soupçons.
Reniant mes tendances avec peu de foi, il avait sorti son sexe, bandé au maximum, l’avait mis dans ma main, et voyant mon accord tacite, avait enfourné son énorme pieu dans ma bouche. Je l’ai ainsi sucé plusieurs fois, en y prenant un plaisir certain, jusqu’à ce que cela ne lui suffise plus.
Peu de temps après, il a pris ma virginité anale, et ne s’est pas privé de me culbuter, à chaque fois qu’il en avait l’occasion, me possédant sans cesse aussi bien dans le lit que nous partagions, que dans la grange ou dans les champs.
Marc, ça ne te gêne pas de dormir avec Jean pendant quelques jours ? Nos avons été débordés et ta chambre n’est pas encore prête.
Bien sûr que non Mons… Pierre.
Comment j’allais pouvoir gérer ça… !!!
Content que cela te convienne alors.
Thérèse et les garçons sont montés se coucher, mais il m’a gardé quelques instants auprès de lui, pour m’informer du travail que j’aurais à accomplir. C’était assez simple au début, et nous verrions après, selon mon évolution.
En nous relevant, il m’a pris dans ses bras, en me serrant très fort contre lui, tête poussée vers son poitrail velu, son ventre incrusté contre le mien, me laissant deviner un membre d’une taille plus que conséquente, même au repos, et d’une épaisseur… inouïe…
Tu sais Marc, on a fait la guerre ensemble ton père et moi. Je le connais bien, et lui te connaît bien aussi. Tu dois bien te douter que Francis ne voulait absolument pas que tu partes, mais c’était la seule solution. Tu vas nous rendre très heureux mes fils et moi.
Je l’espère Pierre, je ferai mon travail au mieux.
Dans un balbutiement incontrôlé et incontrôlable entrevoyant un avenir auquel je n’avais pas pensé, mais dont l’allusion à Francis m’en donnait une idée, ce qui m’effrayait quelque peu.
Va rejoindre Jean, il t’attend.
En montant l’escalier, je réalisais que mon père m’avait vendu comme une bête à plaisir de ces hommes, qu’il savait que je me donnais à mon frère, et que mon rôle n’allait certes pas être uniquement celui de valet de ferme, mais aussi celui de leur offrir mon corps, comme je le faisais si bien avec Francis, y retirant à chaque fois, une jouissance extrême.
Jean m’attendait sur son lit, tous poils dehors, revêtu d’un simple slip ne cachant son énorme barre que d’un tiers. Maintenant que Pierre m’avait informé de la principale raison de mon séjour chez eux, je me suis mis nu en quelques secondes et je me suis jeté sur ce mâle en rut, tout aussi avide de sexe que moi.
Mes mains ont parcouru son corps velu, son membre dressé comme un menhir, le suçant, caressant ses couilles pendantes entre ses cuisses, débordantes de pilosité, le tout exsudant une odeur de testostérone, de sperme, plus enivrante que le moindre alcool.
Après l’avoir goûté, léché, sucé, je me suis empalé sur cet énorme pieu de chair, bien plus gros que celui de mon frère, pourtant bien gâté par la nature. Je me suis fait casser le cul, à la limite du déchirement, dans une extrême douleur, tous ses centimètres sont entrés dans moi, avec des coups de boutoir, à la recherche de l’accouplement le plus profond possible.
Jean m’a possédé 4 fois cette nuit-là, déversant en moi sa semence, aussi abondante à chaque reprise, assouvissant de par là même, l’instinct ancestral et animal, du mâle qui féconde la femelle le plus loin possible lors de leur coït.
Le lendemain matin, au vu du regard épanoui de Jean et de mes poches sous les yeux, Pierre a de suite compris que j’avais parfaitement accompli mon rôle, celui pour lequel j’étais avec eux. En sortant du petit-déjeuner, il m’a pris par le bras et m’a décrit les tâches, simples, que j’avais à accomplir pour la journée.
Ce soir, tu dors avec moi, depuis longtemps Thérèse ne partage plus ma couche.