La nuit en discothèque. Du moins dans mes pensées, voila comment j’ai passé ma nuit. Les yeux grand ouvert fixant le plafond, revoyant 100 fois la scène de Julie et Romain, enlacés. Elle, ma copine, jouissant dans les bras d’un autre. La musique de ce moment tournait en boucle avec la scène dans ma tête.
Tous les sentiments se mélangent à cet instant dans mon esprit. L’humiliation, la colère, la souffrance et surtout l’excitation et le plaisir. Si j’étais hypocrite avec moi-même je dirais qu’au fond ce qui me plaît dans tout ça c’est de la voir prendre du plaisir devant mes yeux. Seulement c’est faux. Il y a un peu de ça, pourtant ce qui prend le pas c’est cette humiliation de voir un homme, plus viril, plus sensuel, plus musclé, plus charismatique enfin tout plus que moi s’offrir du plaisir avec ma copine. J’aime ça et paradoxalement je me sens minable, pathétique, même si je le sais je n’avais rien fait et ne ferait rien pour empêcher tout ça…
J’arrive à dormir quelques heures. Je vais pour rejoindre tout le monde au bord de la piscine. Il n’y a que Julie, Amanda et Elsa. Romain et Thomas sont partis faire des courses. Le moment de mon arrivée coïncide avec une démonstration de joie d’Elsa.
Le mec qu’elle avait croisé au supermarché quelque jour plutôt veut la rejoindre pour passer deux jours de plus ici avec elle. Elle monte les marches toute joyeuse, me prend par le bras pour me tirer à l’intérieur et me demande avec un grand sourire de l’emmener. Naïf comme je suis, je me laisse avoir et accepte.
Sur la route elle chante, danse sans pour autant me parler. On arrive devant la villa, elle klaxonne et va se mettre à l’arrière de la voiture. Jérôme, le grand métis avec qui elle avait discuter au magasin sort de la villa, valise à la main en maillot de bain, torse nu. Inutile de préciser que ses muscles étaient plutôt imposant. Il met sa valise dans le coffre, rentre à l’arrière de la voiture me serre la main avant qu’Elsa ne se mette a genou sur lui et commence à lui rouler des pelles sans ménagement.
Alors qu’on est à mi-chemin sur le retour, Elsa me demande de m’arrêter. Leurs baisers et pelotages intensifs m’auront permis de voir deux choses. Revoir une bonne partie des seins d’Elsa. Mais aussi la moitié de la queue de Jérôme, moitié qui devait bien faire la taille de mon sexe. Je me gare en bordure de forêt. Elsa me dit d’aller un peu plus loin en forêt. Une fois plus à l’écart je m’arrête de nouveau. Elsa sort de la voiture et me dit de venir.
Elle me dit de m’asseoir derrière un buisson
"Tu te souviens quand tu m’as touché le cul ? Ce que tu vas faire c’est rester là pendant que Jérôme me baise parce que j’en peux plus et une fois arrivée à la villa les filles vont vouloir parler et tout enfin bref. Tu veux qu’on soit quitte ? Tu restes ici et tu ne bouges pas ni ne vient regarder jusqu’à ce que je t’appelle.
J’attends donc là assis comme un enfant puni. Je ne prends pas le risque de voir mais j’entends suffisamment pour me sentir comme le seul con qui n’aura pas baisé avec Elsa. J’entends, entre deux gémissements de plaisir d’Elsa, son cul claquer sous les coups de reins semblant bien puissants de Jérôme. Une fessée par-ci par là. Le tout dura une dizaine de minutes se finissant par des râles de plaisir mélangés. Elsa me rappelle alors.
Je me sens minable et monte sans jeter un regard à l’arrière et démarre aussitôt. Elsa s’excuse auprès de son nouveau mec de l’avoir forcé à finir si vite mais qu’il n’y avait pas trop de temps sinon les filles se seraient demandées pourquoi on mettait si longtemps.
De temps je ne peux m’empêcher de regarder à l’arrière, feintant le contrôle dans le rétroviseur. Une chose est sûr ils ne me jettent pas un regard, continuant à s’embrasser, se peloter.
Heureusement le trajet passe vite. Je m’éclipse rapidement en arrivant pour aller me branler, évacuer toute cette frustration. Heureusement cet après-midi on va tous à la plage ça me fera du bien.
Premier imprévu pendant le repas Romain se sent mal il décide d’aller se coucher ne pouvant aller à la plage avec nous. Finalement la journée va être bonne.
Juste après le repas le temps de digérer tout le monde va s’allonger sur des transats. Sauf qu’au moment de partir Julie se réveille le visage fermé et me dit qu’elle a un mal de chien à la tête Elle préfère aller dormir elle me dit de pas s’occuper d’elle que j’aille profiter de la plage.
C’était donc le moment, celui de savoir si j’allais avoir des couilles ou non.
— D’accord pas de souci mon ange repose toi bien.
Je savais ce qui allait se passer et pourtant je ne faisais rien. En même temps j’ai la sensation étrange qu’au fond de moi à aucun moment je n’ai voulu intervenir.
On part donc tous à la plage à pied. Sauf que je prétexte devoir aller à la pharmacie par précaution, même si Julie ne veut pas disant que ça allait passer. Inutile d’insister ils ne posent aucune question, au fond ils s’en foutent certainement donc mon excuse fonctionne parfaitement.
Je vais me garer à l’opposée du chemin qui mène à la plage, après un virage où ils ne pourront pas me voir. Je sais que j’ai un peu de temps Julie et Romain s’il devaient vraiment se retrouver attendrons d’être sur que personne ne revient à la villa en cas d’oubli par exemple.
Je laisse ma voiture sur le bord de la route et reviens à pied à la villa. J’escalade la haie à côté du portail et commence à avancer doucement dans la maison. Je dois être ridicule à marcher tel un ninja de série Z. Peu importe je ne veux surtout pas qu’il m’entende. J’arrive à monter la porte de la chambre de Romain est fermé donc c’est parfait.
Arrivé devant la chambre, dont la porte est entrouverte. Je vois Julie allongée sur le côté elle ne regarde pas dans ma direction.
Instinctivement je me glisse dans la salle de bain où il y a une petite fenêtre qui permet de parfaitement voir dans la chambre. Et qui heureusement est faite de manière çà ce que dans la chambre on ne puisse voir ce qu’il se passe dans la salle de bain Je me rends compte que c’est stupide il suffit qu’elle ou lui vienne dans la salle de bain et je suis grillé.
Je décide en prévision d’ouvrir la fenêtre qui donne accès à un petit toit en contrebas. Pour l’avoir déjà fait je sais que je pourrais sortir par là.
Au bout de trois/quatre minutes une déception comme à m’envahir, qui me fait me sentir honteux, il ne se passe rien. Après tout peut-être n’osait-elle pas franchir le pas et tout cela n’était qu’une coïncidence.
Seulement quelques dizaines de secondes après Romain rentre dans la chambre. Sans un mot il reste debout il est torse nu. Elle se retourne sur le dos, je ne peux pas voir les siens mais je vois dans les yeux de Julie qu’elle le dévore du regard. Il tire doucement le drap. Je découvre alors que Julie a pris bien soin de se changer.
Elle est belle, je ne me souviens pas de l’avoir vu aussi séduisante, attirante un jour. Elle avait enfilé une tenue qu’elle avait achetée il y a quelques temps qu’on avait encore jamais utilisée. Des bas rejoignant le porte jarretelle. La guêpière sur le haut du corps. Je bandais de la voir ainsi. Ce n’était pas pour moi et pourtant je prenais mon pied rien qu’en la regardant.
Il la tire par les jambes, fermement sans être brutal pour autant. Elle est au bord du li, s’assied, amenant son visage au niveau de son ventre. Les mains de Julie caressent le corps de Romain, pendant qu’elle embrasse tendrement ses abdos. Lui pendant ce temps, passe lentement ses doigts le long de ses bras, ses épaules. Rapidement il reprend les choses en main, frustré certainement de ne pas être actif.
Il avance sur le lit l’allongeant par la même occasion. Ils commencent par longuement s’embrasser, passionnément, entrelacés. Puis Romain parcourt son corps avec sa bouche. Son cou, ses épaules, ses bras, il s’attarde assez longuement sur ses seins. Les embrassant, les léchant, jouant avec ses tétons pointés, puis descende lentement sur le ventre.
Elle n’arrête pas de se cambrer, elle doit ressentir des émotions, des sensations qu’elle n’avait jamais du ressentir avec moi jusqu’à présent.
Au moment ou il arrive en-dessous du nombril, j’avais l’impression d’être en fusion avec Julie. Je pense qu’à cet instant je ressentais autant qu’elle l’envie qu’il colle sa bouche contre son clitoris.
J’ai joui pour la première fois de l’après-midi, j’ai du mettre ma main devant ma bouche pour ne pas faire de bruit. J’ai joui exactement au moment où Romain a collé sa bouche contre les petits lèvres de Julie, se refermant sur son clitoris. Et si moi j’avais joui, Julie avait poussé un soupir puissant, incontrôlé mêlant le soulagement et la plaisir.
Je regrettais de ne pas voir tous les détails, simplement moi qui croyais être doué avec ma langue, j’étais loin du compte. La situation aidant Julie eu un orgasme en trente secondes. Vibrant de tout son corps elle avait appuyé de toutes ses forces sur la tête de Romain pendant l’orgasme, se relâchant totalement juste après, l’habitude qu’avec moi une fois qu’elle joui nous nous arrêtons.