** Ce récit est la suite de "Christine I : Prémices et frustration" et "Christine II : Retour de flammes"**
Samedi 16 avril 2005, il est 5h30 du matin. De bars en boites, je passe une nuit pour le moins alcoolisée avec un copain. Après un coup de téléphone, il m’emmène au Loro Verde, une boite de nuit de la ville, où il a ses entrées. Il doit m’y présenter deux amies avec lesquelles nous pourrions finir la nuit.
Un accolade au videur et nous pénétrons dans l’établissement. Un couple descend l’escalier dans la pénombre. Quand les deux êtres arrivent en bas, dans la lumière, je ne les regarde même pas. Je m’apprête à monter à la suite de mon ami quand j’entends mon prénom. Une voix fatiguée, triste, morne, mais reconnaissable entre toute : Christine. Je me tourne et c’est sa tenue qui me surprend en premier : minijupe, talons vertigineux et décolleté abyssal. Son visage très marqué, délavé, trop maquillé et terne, m’horrifie; ses yeux sans éclat et las m’attristent. Elle est visiblement saoule et accompagnée d’un homme d’une quarantaine d’années. Je l’entraine à l’extérieur et à l’écart de l’homme, je lui demande si elle va bien et si elle connait le type. Elle me répond que oui, il s’agit d’un de ses voisins et il va la ramener. Elle part. Étonné et déçu de la voir ainsi, je rejoins mon pote en haut, qui a retrouvé ses amies. Je me dis que demain matin, Christine ne se rappellera même pas de m’avoir vu.
Pourtant, le mardi suivant, Christine est au bout du fil et elle est pour le moins directe. Elle me propose de monter à la montagne, à son appartement :
— Je veux baiser et tu es celui avec lequel j’ai envie de le faire.
Elle propose que nous allions y passer la nuit le vendredi suivant. Elle a cependant une soirée samedi et nous devrons revenir. J’accepte et le jour prévu, je passe la chercher en fin de journée devant chez elle.
En arrivant, nouvelle surprise avec sa tenue puisqu’elle porte des bas (ou des collants) rouges. Sa robe est noire, assortie à ses hauts talons. Elle est magnifique. Je sors de la voiture. Nous nous embrassons à pleine bouche. Je lui dis qu’elle est sublime, elle rougit. Nous partons.
A peine arrivés à l’appartement, nous passons directement dans la chambre. Christine retire sa robe et, bouche bée, je découvre une guêpière rouge torride, en dentelles. Elle me taille une pipe d’enfer avant de me chevaucher vigoureusement. Sous la vivacité de ses mouvements de hanches, j’explose vite entre ses reins. Christine est aux anges.
— J’ai si souvent hésité à te rappeler.
Et Christine de raconter ces quatre années. En 2000, notre "rupture" l’avait violemment touchée et elle avait fait une sorte de dépression jusqu’à l’été. Le médecin l’avait arrêtée pour maladie durant près d’un mois. Elle avait eu deux relations sans lendemain durant les vacances d’été. En octobre, elle avait rencontré Hector et avec lui, ça avait été trois années parfaites. Ils commençaient à parler mariage lorsqu’elle l’avait surpris avec une autre en boite de nuit. Elle lui avait néanmoins pardonné. Elle avait cependant des doutes et ceux-ci s’étaient confirmés en avril 2004 : comme dans les films, elle l’avait surprise dans leur lit avec une blonde. Fin de l’histoire.
Depuis, Christine n’a plus confiance et multiplie les histoires sans lendemain. Elle a eu une vingtaine d’amants depuis un an et parmi ceux-ci, elle a établi une relation assez régulière avec l’un d’eux, David.
— Ma relation avec Hector m’a ouvert les yeux sur celle que nous avons eue. Tu as été honnête et ta franchise m’avait déplue à l’époque. Mais tu avais raison. Hector m’a tellement faite souffrir. Si j’avais accepté ta proposition, j’aurais aussi pu avoir d’autres amants pendant un temps et peut-être qu’aujourd’hui, nous serions ici avec nos enfants.
— C’est possible. On ne sait pas ce qu’il se serait passé. J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour toi. Peut-être que nous aurions fait des enfants, oui.
— J’ai toujours pensé à toi. Il y a quelque chose de spécial dans notre relation, on a vécu que des choses biens ensemble. Et pourtant, au début, on ne peut pas dire que je t’intéressais.
Christine rit et fait un clin dil. Je conteste :
— Parce que toi
Elle me coupe :
— Je te l’ai déjà dit, j’ai craqué dès le premier jour de cours ! J’étais aux anges quand le prof nous a désigné pour ce travail.
— De mon côté, c’est durant notre travail que tu m’as fait fondre. Avec ton petit ensemble Vichy.
Christine éclate de rire :
— Oh la la ! Tu te souviens de ça ? Il était joli pour l’époque ! C’est vrai qu’on a vécu des bons moments tous les deux. Tu m’as fait faire des folies.
— Moi ? Ah bon ? Comment ça ?
Le ton est exagérément provocateur. Christine n’est pas dupe :
— Les cochonneries dans la nature, le porte-jarretelles, la fellation, le rasage de mon minou, la semi-pénétration, la position à quatre pattes, la sodomie Hé, je te rappelle que tu as quand même failli me sodomiser alors que j’étais encore vierge !
— Ah oui, c’est vrai. Mais tu étais tout à fait consentante !
— Et puis tu m’as aussi mis le doigt dans le cul au milieu d’un bar !
— Oh ! Là aussi, tu étais consentante.
— Probablement le moment le plus gênant et le plus excitant de ma vie.
— Cette liste, ce n’est pas des folies, c’est juste des premières fois.
— Personne ne m’a remis un doigt dans le cul dans un bar.
Nous éclatons de rire et j’avoue que c’était une folie. Mais j’insiste :
— Ok, mais pour le reste ? Des cochonneries dans la nature, tu l’as refait, non ?
— Oui, c’est vrai.
— Le porte-jarretelles ? Tu en as remis ?
— Avec Hubert, oui. Il aimait beaucoup. Depuis, pas souvent.
— Les fellations, il n’y a pas besoin d’en parler, le rasage de ton minou non plus. Mais la semi-pénétration, je reconnais que ça aussi, c’était une folie, mais elle était de toi !
Christine rit :
— Ah, oui, c’est vrai. Mais c’est parce que je voulais absolument que ça soit toi le premier.
Je l’embrasse tendrement. Christine pose sa main sur mon sexe et me caresse doucement. Je commence à bander :
— Qu’est-ce qu’il y avait encore dans ta liste ?
— La position à quatre pattes et la sodomie.
— Des premières encore une fois.
Christine hoche la tête :
— Pas tout à fait. Les complexes ne s’en allant pas comme ça, j’ai toujours beaucoup de peine à me mettre à quatre pattes devant un homme, sauf devant toi. Là, je n’ai aucun problème à le faire. Mais avec les autres, comme je complexe encore sur mon cul. Et la moindre petite remarque, même un simple regard, peut me bloquer pour toujours. Toi, je sens que tu apprécies vraiment.
— Je me souviens de la première fois que tu t’es mise à quatre pattes, dans le champ. J’ai cru devenir fou tellement tu m’excitais. Tes fesses sont les plus excitantes que j’ai jamais vues et te prendre en levrette est fabuleux.
Christine rougit vivement et éclate de rire :
— Sache que le plaisir est partagé, car comme je suis détendue avec toi dans cette position, mon plaisir n’est que plus grand.
Nouveau baiser. Christine me masturbe désormais. Je demande :
— Et côté sodomie alors ?
— La vérité ? Jamais fait. Hector voulait, moi non. Peut-être mon sixième sens, car ce n’était pas par rapport à toi. En tout cas, je n’ai été sodomisée qu’une seule et unique fois : c’était ici, il y a cinq ans.
Christine se penche sur mon sexe et me suce lentement. Elle dit :
— Dans la liste, j’ai oublié la guêpière aussi.
Je réfléchis alors qu’elle me pompe à nouveau :
— Quelle guêpière ?
— Celle que je porte. Je l’ai achetée cette semaine. C’est la première fois que j’en porte une.
Là-dessus, elle vient à califourchon et s’empale sur ma queue. Après quelques vas-et-vient de la belle rousse, je me redresse et l’enlace. Ma main glisse à son petit trou que je caresse doucement. Je la provoque :
— Quel gâchis que personne ne soit passer par là.
Christine sourit :
— Réservé aux VIP.
Je ris et introduis doucement mon majeur. Christine ondule toujours sur mon sexe. Elle gémit, ferme les yeux et elle murmure à mon oreille :
— J’ai très envie que tu me sodomises.
Elle m’embrasse.
— Que tu m’encules
Nouveau baiser.
— Que tu me prennes par le cul
Mes battements de cur s’accélèrent, c’est tellement excitant de l’entendre parler ainsi.
— Jusqu’à demain soir, il t’appartient, tu peux en faire ce que tu veux
Elle me regarde droit dans les yeux, se retire et se met à quatre pattes à côté de moi. Cambrée au possible, en pleine lumière, elle n’a certainement jamais offert un tel spectacle à un partenaire. Son cul est à tomber, avec les jarretelles rouges, il est irrésistible. Sa vulve ouverte et rougie par la pénétration, son anus rose et bien dessiné. Christine sait qu’elle est en train de me rendre fou :
— Il te plait ? Tu l’aimes avec les jarretelles ?
Je la pénètre. Mon sexe glisse rapidement dans son minou détrempé, elle halète. Je la prends par les hanches et entame de longs va-et-vient. Elle gémit bruyamment. Je doigte l’anus.
Je me retire ensuite, prends le gel dans mon sac et la prépare, Christine ne dit rien, sauf lors que je lui demande si elle se sent prête. Elle dit oui. Je lui dis de se coucher sur le dos. Elle relève ses jambes et je place ma bite contre son anus. Je pénètre sans peine. Au passage de mon gland, le gémissement de Christine est un gémissement de plaisir. Lentement, mon sexe s’enfonce dans ses fesses. A la moitié de mon sexe, elle semble toujours apprécié. Au deux-tiers, elle grimace. Je remets du gel et commence les va-et-vient. Christine halète, gémit, souffle.
Je la pilonne désormais bien plus vivement, prenant soin de ne pas aller trop loin. L’excitation monte, j’arrive au bout. J’explose loin. Christine :
— Oh mon Dieu !