Pour leurs vacances, Max et Krista ont décidé de venir faire du camping sur le bord de la côte méditerranéenne. Ils se sont trouvés un petit camping très sympa, il n’y a qu’à traverser la forêt côtière pour arriver à la plage. Crevés par le voyage, la chaleur, et l’installation du campement. Ils mangent hâtivement une salade composée que Krista avait préparée à l’avance, puis vont se coucher et s’endorment très rapidement.
Vers minuit, Max se réveille avec une forte envie d’aller aux toilettes. Alors qu’il va sortir de la tente, il entend distinctement des gémissements. Ceux-ci viennent de l’emplacement d’en face. Leurs voisins sont en train de faire l’amour, une veilleuse allumée et leur tente ouverte en raison de la chaleur encore pesante. Ils ne se savent pas observés et agissent sans retenue. Max est excité dans ce rôle de voyeur, il se masturberait bien en les regardant mais pour l’instant il a vraiment trop envie d’aller uriner. Il sort de sa tente et, tout en restant dans l’ombre, se dirige discrètement vers les toilettes pour ne pas éveiller l’attention de l’autre couple. C’est en arrivant près des lampadaires éclairant les pourtours du bloc sanitaire, qu’il se rend compte que le short qu’il a enfilé pour sortir laisse apparaître une bosse très visible. Heureusement, à cette heure-ci il n’y a personne et il peut se soulager dans un urinoir, le sexe encore gonflé, sans être remarqué. Il repense à ce qu’il vient de voir et se surprend à commencer une masturbation dans les toilettes, mais il se dit qu’il vaut mieux retourner à sa tente pour profiter du spectacle en live. Max revient avec les précautions voulues pour rester discret. La tente d’en face est toujours allumée. Tant mieux. Il rentre dans sa tente, retire son short et prend son sexe en main. A ce moment, le couple d’en face éteint la lumière et s’endort. Partagé entre l’envie de se masturber et celle de dormir, Max finit par céder à Morphée plutôt qu’à ?ros.
Le lendemain matin, Max est le premier à se réveiller. Il prend sa trousse de toilette et va au bloc sanitaire. Toutes les douches sont déjà occupées. Max peste, puis il constate qu’il reste au fond 4 douches libres. Elles sont d’un modèle différent, sans porte, avec juste un petit panneau vertical pour assurer un minimum d’intimité. Il n’a pas envie d’attendre et va à l’une des 2 les plus au fond pour être tranquille. Alors qu’il a commencé à se savonner, ce sont ses voisins qui arrivent à leur tour et entrent ensemble dans la douche face à la sienne. L’eau ne coulant pas, ils n’ont pas du faire attention à sa présence et sont entrés spontanément dans cette douche, comme s’ils étaient habitués à toujours aller dans celle-ci. Ils font couler l’eau et commencent immédiatement à se savonner mutuellement. Leurs savonnages se muent rapidement en caresses puis en masturbations réciproques. Max ne perd pas une miette de ce spectacle et se masturbe également en les regardant. Il est fort heureux de pouvoir reprendre ce qu’il n’avait pas pu terminer la nuit dernière. La femme d’en face finit par jouir sous les assauts des doigts de son ami. Ils ne semblent pas s’être rendu compte de la présence de Max face à eux, ou bien ils font semblant de rien. Max se laisse aller et crache plusieurs jets de sperme qui vont se coller sur le panneau de stratifié séparant les douches. Le couple se rhabille et quitte les douches, Max en profite pour nettoyer la trace de sa jouissance, il termine de se laver et retourne à son tour vers son campement. Le bruit de la fermeture éclair de la tente achève de réveiller Krista, qui somnolait depuis qu’il était parti à la douche. Il ne peut s’empêcher de lui raconter ce qu’il a vu cette nuit et ce matin, ce qui la laisse indifférente au grand dam de Max.
Le reste de la matinée passe doucement. Une fois que Krista a pris sa douche, ils vont faire quelques courses et achèvent de déballer le contenu du coffre de la voiture. Cela les amène à l’heure du repas, assez léger, en prévision de la baignade imminente. Il est tôt quand ils quittent le camping en direction de la plage. Le temps de traverser les deux kilomètres de forêt et ils arrivent à la barrière dunaire, dernier obstacle avant de pouvoir enfin contempler l’immensité bleutée. Le sable fin s’étend à perte de vue. ?tant donné l’heure, il y a encore très peu de monde sur la plage. Ils décident néanmoins de marcher quelques centaines de mètres pour éviter la foule, qui viendra inévitablement envahir ce petit paradis dans une heure au plus. Ils constatent, surpris, que certaines des personnes déjà présentes sont nues. Ils en concluent que le naturisme est probablement autorisé sur cette plage. Cela ne les choque pas particulièrement et ils se mettent en maillot comme ils l’avaient prévu. Krista porte un maillot une pièce très prude. Max est particulièrement content d’être installé sur la zone naturiste. Son côté voyeur s’affirme, il ne peut s’empêcher d’observer les va et vient des autres personnes, surtout quand celles-ci se déshabillent.
C’est ainsi qu’il voit arriver leurs voisins de camping une heure après eux. Max essaye à nouveau d’intéresser Krista à ces voisins dont le comportement l’excite.
— Tiens, voila nos voisins de camping.
— Ceux qui font des cochonneries sous la douche ?
Au moins, elle a déjà retenu l’essentiel. Satisfait, Max essaye d’en faire plus.
— Tu penses qu?ils vont se mettre nus ?
— Humm… Oui, c’est possible.
— Pourquoi ça ?
— Parce qu’on est sur une zone naturiste.
— Mais nous aussi et on n’est pas nus.
— C’est parce qu’on ne savait pas. Mais maintenant, il y a plus de monde.
Max se demande si Krista aurait accepté de venir sur la zone naturiste s’il y avait eu autant de monde que maintenant. Enfin, on ne se marche quand même pas dessus. Leurs plus proches voisins de plage sont au moins à cinquante mètres, mais au fur et à mesure que la plage se peuple, l’espacement diminue. Leurs voisins viennent s’installer à une trentaine de mètres d’eux. Ils sont les plus proches. L’ont-ils fait exprès ? Ce serait surprenant. Il est improbable qu’ils aient réussi à reconnaître leurs voisins de camping à une telle distance. Ils posent leur sac de plage, allongent leurs serviettes sur le sable, et se dénudent entièrement sous le regard de Max, mais aussi celui de Krista, qui a regardé toute la scène. Max, encore plus excité par cette promiscuité toute relative, essaye d’aller plus loin.
— Tu avais raison chérie. Dis, tu ne voudrais pas te mettre nue toi aussi ?
— ?a ne va pas ?
— Mais non, tout le monde l’a fait autour de nous, on va se faire remarquer. Il vaudrait mieux se déshabiller.
— Eh bien, fais-le si tu veux.
Max est bien obligé de tomber le slip pour rester cohérent avec lui-même et espérer, par la suite, convaincre Krista d’en faire autant. Malgré tout, gêné par sa pudeur, il se place sur le ventre et continue à observer l’autre couple du coin de l’oeil.
Au bout de quelque temps, Max voit un jeune homme s’allonger dans le prolongement de l’entrejambe de sa voisine, à même pas dix mètres d’elle. C’est alors qu’il réalise qu’elle doit avoir ses jambes entrouvertes, exhibant son intimité aux passants. Max observe la scène, excité à l’idée de ce qui va bien pouvoir se passer, il ne va pas être déçu. Sa voisine écarte encore plus les cuisses. Son mari avance alors sa main et caresse le sexe de sa femme sous le regard du jeune homme, qui n’en perd pas une miette, et de Max, gagné par une excitation de plus en plus intense. Le jeune homme se lève et va dire quelques mots au mari, qui lui répond en montrant la dune. Max n’entend rien mais se doute que cette discussion doit avoir un caractère érotique. Ils se lèvent et quittent tous les trois la plage en direction de la dune, parsemée de buissons propices à toutes sortes d’ébats. Max se dit que l’occasion est trop belle.
— Chérie, veux-tu bien faire quelques pas avec moi sur la plage ?
— Pourquoi pas ?
Ils se lèvent. Max commence à se faire à la nudité et n’est absolument pas gêné, à côté de à sa femme, qui est toujours en maillot. Cette inégalité de tenue aurait même plutôt tendance à l’exciter encore un peu plus, son corps exposé impudiquement au regard des autres mais pas celui de sa femme. Heureusement que Krista n’y fait pas trop attention, car le sexe de Max s’est gonflé entre temps, sous l’effet de ces pensées perverses. Ils longent quelque temps la dune, puis Max suit les traces laissées par leurs voisins il y a quelques instants, Krista hésite à le suivre.
— Pourquoi aller par là ? La plage est assez grande.
— Fais moi confiance, viens voir.
Ils montent sur la dune, les traces obliquent vers un bouquet de buissons. Max et Krista s’avancent, ils finissent par entrevoir des corps derrière le feuillage. Ils continuent encore un peu et peuvent sans difficulté voir ce qui se passe.
Allongés à même le sable et placés en triangle, Le jeune homme masturbe la femme, celle-ci fait de même à son mari, tandis que ce dernier branle le jeune homme. Max essaye de caresser et de déshabiller sa femme, mais celle-ci résiste et retourne à la plage alors que les trois autres s’apprêtent à passer à des caresses buccales. Max regagne la plage à son tour et rejoint sa femme qui prend la parole.
— Ils ont l’air de bien s’amuser nos voisins.
— Ah, ça je dois dire qu’ils ne se gênent pas.
Après un bref silence, Max décide de revenir à la charge.
— Tu ne voudrais pas retirer ton maillot pour me faire plaisir ?
— Pour exciter les mateurs du coin ? Non merci.
— Mais non, juste pour moi.
— Tu es déjà assez excité, tu as vu la taille de ton sexe ?
— Il est un peu gros.
— Tu es à la limite de l’érection, oui. Si tu étais en maillot, ça se verrait beaucoup moins.
Max en rajoute en espérant finir par convaincre Krista.
— Mais je ne me sens pas gêné. J’assume. Je peux aller et venir comme ça.
— Je ne le crois pas.
— Alors on parie ? Si je le fais tu te déshabilles ?
— Hum… Peut-être.
Rien qu’à cette perspective, le sexe de Max se redresse. Comme il l’avait dit, il se relève avec son érection et fait un grand tour aux environs puis revient, le sexe toujours en l’air.
— J’ai gagné.
— C’était un peu facile. Si tu masturbais devant moi ?
C’est avec plaisir que Max s’exécute. Tourné sur le flanc vers sa femme, prenant appui sur un coude et se branlant discrètement de l’autre main. Trop excité par cette situation, par sa femme en maillot et lui nu, par ses voisins qui s’envoient en l’air à côté, par les voyeurs qui l’observent peut-être en ce moment, il ne prend pas longtemps à venir. Un long jet de sperme gicle hors de son sexe et file droit sur le maillot de bain de sa femme.
— Je crois que tu vas être obligée de le retirer.
— C’est malin. Je n’avais pas besoin que tu me le salisses pour que je le retire.
— Excuse moi, c’est parti tout seul.
Krista retire discrètement son maillot. Et s’allonge sur le dos. La tentation est trop forte, Max avance sa main et la pose à plat sur le ventre de sa femme. Elle ne réagit pas. Il décide alors de descendre vers le pubis, puis d’atteindre le sexe. Krista se laisse faire, elle entrouvre même un peu les cuisses pour faciliter le passage de cette main qui lui donne tant de plaisir. Décontractée, elle s’oublie et se laisse masturber jusqu’à la jouissance. Apaisée, calmée, ravie, elle se tourne vers son mari et lui dit dans un sourire empreint de plénitude.
— Merci, tu m’as fait le plus grand bien. Finalement je me sens mieux comme ça. Offrant mon corps au soleil et au souffle de l’air.
Ils s’embrassent longuement, puis s’en vont jouer dans l’eau, nus et libres, pour se remettre de leurs émotions. Krista sent bien les regards de certains hommes se poser sur elle, mais ça ne la gêne plus, le plaisir d’être vue est le plus fort. Max voit bien, lui aussi, ces autres hommes qui observent sa femme, mais il en ressent surtout de la fierté et aussi du plaisir. Content d’être arrivé à ses fins, mais il a de nouvelles idées en tête.
Le soir venu, Max et Krista ont prévu de faire des merguez pour leur repas. Ils vont donc au barbecue mis à disposition dans cette partie du camping. En arrivant sur place, ils constatent que leurs voisins viennent également d’y arriver. Ils décident donc de prendre le repas ensemble et de faire plus ample connaissance. Ils s’appellent Johnny et Marianne et sont eux aussi de la région parisienne. La soirée s’écoule tranquillement, en parlant de tout et de rien, mais pas une seule allusion à la plage. Une fois le repas terminé, ils se séparent, tous de fort bonne humeur. Max et Krista vont faire un petit tour à pied, histoire de profiter de la fraîcheur toute relative, prétexte à de nombreuses caresses tendres et complices. Ils rentrent à la nuit tombée, et peu de temps après vont se coucher. Max pense à quelque chose.
— Je me demande s’ils vont recommencer comme hier soir.
— Tu crois ?
— Peut-être. On verra bien s’ils rentrent avant qu’on s’endorme.
Ils laissent leur tente ouverte et se mettent à discuter tranquillement pour passer le temps. Ils n’y pensent plus, quand un quart d’heure plus tard, Johnny et Marianne arrivent devant leur tente. Max et Krista se taisent et attendent de voir ce qui va se passer. Leurs voisins jettent un coup d’oeil circulaire, n’ayant vu personne aux environs, ils se déshabillent à l’extérieur de la tente, ce qui est nettement plus pratique. Une fois nus, ils se glissent à l’intérieur, allument la veilleuse et commencent à se caresser mutuellement le corps. Observant cela en voyeurs, Max et Krista, sont excités et se mettent à se caresser aussi. Après les caresses, leurs voisins décident de se placer en position de 69, et tout naturellement, Max et Krista en font autant. Les deux couples alternent les positions, les deux voyeurs prenant un réel plaisir à copier ce que font leurs deux voisins.
Le lendemain matin, le réveil de Max et Krista est tardif. Il faut dire qu’ils ont suivi leurs voisins jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent, repus de jouissance, peu après minuit. Ils prennent leurs affaires de toilette et filent ensemble à la douche, mais à cette heure-ci toutes les cabines sont occupées. Max se souvient d’hier.
— On n’a qu’à aller dans les cabines ouvertes.
— Pour me faire mater pendant que je me savonne ? Pas question.
— Si on prend les deux douches du fond, on sera face à face, tranquilles.
— Mouais.
— Allez, ça me ferait super plaisir.
— Bon, d’accord, allons-y.
Ils vont dans les deux douches les plus au fond et commencent à faire couler l’eau. Max a, à nouveau, une idée sexy qui lui traverse l’esprit, décidément ses voisins n’arrêtent pas de l’inspirer.
— Dis chérie, tu ne voudrais pas te raser le sexe ?
— T’es pas bien ?
— Mais si, de nombreuses autres femmes le font sur la plage.
— Je ne veux pas.
— Sois sympa. Ce serait excitant.
— Tu as vu qu’il y a aussi des gars qui se rasent le sexe ?
— Euh… J’ai moins fait attention.
— Tu vois ce que je veux dire ?
Max réfléchit un court instant. Après tout, ce serait dommage de ne pas essayer, l’excitation est trop forte et, de toute façon, ça repoussera.
— Bon, d’accord. Alors, je le fais aussi.
Max sort un rasoir neuf qu’il passe à sa femme, il décapsule la bombe de gel de rasage et en fait couler une bonne quantité dans sa main, puis il lui passe également. Krista se sert à son tour une dose de gel et regarde comment fait son mari pour l’appliquer et la faire mousser. Se saisissant ensuite de leurs rasoirs, ils mettent à nu leur intimité, ce qui n’est pas toujours aisé vu la quantité de poils à raser. Il aurait peut-être été préférable de procéder auparavant à un débroussaillage préliminaire, mais Max n’y a pas songé et de toute façon il n’avait rien sous la main pour le faire. Une fois leurs sexes dégagés de cette barrière pileuse, ils terminent de se laver, s’essuient et terminent en se passant la lotion après-rasage adoucissante de Max. C’est pour eux la première occasion d’une caresse avec ce fameux contact direct avec la peau, si sensuel, si érotique. Ne pouvant réprimer l’envie de découvrir cette sensation nouvelle, ils se masturbent, chacun dans sa cabine de douche, en observant l’autre faire de même. Ce plaisir inédit pour eux les amène rapidement à l’orgasme, l’un et l’autre. Comme la veille, Max macule de sa semence les cloisons des douches. Au sortir du bloc sanitaire Krista adresse un sourire à son mari.
— Merci, tu m’as fait découvrir de magnifiques sensations.
— Merci, à toi aussi, de m’avoir fait faire de même. C’est trop bon.
Tout en traversant la foule, ils continuent leur conversation à voix basse. Visiblement toujours excités.
— J’ai hâte de te lécher le sexe.
— Et moi de te sucer. On va dans la tente tout de suite ?
— Laisse moi le temps de récupérer un peu. On va d’abord aller faire les courses. Le temps de passer prendre de quoi manger à midi et ils retournent s’enfermer dans la tente durant le reste de la matinée. Le temps de découvrir cette sensualité à fleur de peau. Un poil de plaisir en plus pour quelques poils de pubis en moins.
Comme la veille, ils mangent légèrement et rapidement. Ils n’ont pas vu leurs voisins de la matinée, ceux-ci ont du partir avant leur réveil. Une fois terminé, ils quittent le camping, toujours aussi tôt, en direction de la plage. Contrairement à la veille, ils se rendent directement sur la zone naturiste en toute connaissance de cause, et l’installent à peu près au même endroit que la veille. Max se met immédiatement nu tandis que Krista sort son maillot de bain de son sac. Max réagit de suite.
— Attends, tu ne vas pas remettre ton maillot ?
— Euh… Excuses moi, l’habitude.
Et Krista se dénude sans gêne, car il n’y a pas grand monde aux environs pour l’instant, et elle s’allonge immédiatement sur le dos. Max la regarde, allongée comme ça, son sexe, impudique à souhait, offert aux regards des voyeurs. Quel délice ! Qu’est-ce que j’ai envie de lui caresser le corps, se dit-il. Ici, devant tout le monde. Après tout, elle acceptera bien une couche de crème solaire. Ce qui est dommage, c’est qu’il n’y a pas grand monde aux alentours, pas de voyeurs pour l’instant. C’est en observant les environs, qu’il croise le regard de ses voisins qui arrivent à leur tour sur la plage. Ils l’ont vu, sourient et se dirigent vers eux. Dommage pour la crème solaire, mais il n’ose imaginer où pourra les mener cette rencontre inespérée.
— Chérie, nos voisins de camping arrivent vers nous.
Immédiatement, Krista se retourne sur le ventre, encore pudique, tandis que son mari, malgré lui, remonte ses jambes pour poser ses bras croisés sur les genoux.
C’est Johnny qui engage la conversation.
— Bonjour, j’ignorais que vous faisiez du naturisme. Rassurez-vous, nous aussi. ?a ne vous dérange pas si l’on est voisins ici aussi ?
Max est ravi de cette situation et de la tournure possible des évènements.
— Non, pas du tout, installez-vous.
Sa femme l’est beaucoup moins. Alors qu’elle se passerait déjà bien d’être nue avec des personnes à bonne distance, s’il y a en plus de la promiscuité, sa pudeur risque de reprendre vite le dessus. Heureusement qu’elle s’est mise sur le ventre avant leur arrivée. Mais le problème, c’est qu’elle ne va pas pouvoir rester dans cette position tout l’après-midi. Pendant qu’ils s’installent, Marianne murmure quelques mots à l’oreille de son mari qui acquiesce. Une fois installés, Johnny s’adresse à Max.
— Tu es déjà venu sur cette plage ?
— Ben, hier.
— Oui, mais avant.
— Euh… Jamais.
— Alors tu ne la connais pas. Viens, je voudrais te monter un truc. Max se lève, un peu gêné. L’autre couple ne peut s’empêcher de remarquer son sexe rasé qu’il dissimulait jusqu’à présent. Johnny commence à marcher.
— Viens.
Après quelques dizaines de pas, Johnny se confie à Max.
— En fait, je n’ai rien de spécial à te montrer. Mais ma femme voulait être seule avec la tienne. J’espère que tu ne m’en veux pas.
— Non. Pas de problème.
— Sur ? Parce qu’elle la trouve très belle. Elle va peut-être lui faire des avances.
A cette idée, un flux de picotements traverse le corps de Max.
— Vraiment ? J’espère que ma femme se laissera faire.
— Nous saurons ça au retour. Allons quand même faire un tour.
Marianne s’est installée à côté de Krista. L’avantage sur la plage, c’est le fait de pouvoir recourir à l’enduction de crème solaire comme contact érotisant. Marianne ne s’en gêne pas, elle s’allonge sur le dos puis tend le flacon de lait bronzant à Krista.
— Peux-tu me passer de la crème solaire dans le dos ?
Krista s’exécute à contrecoeur, agenouillée à côté. Tout d’abord, parce qu’elle aurait préféré rester allongée, et que se relever pour s’occuper de Marianne va l’obliger à lui révéler sa poitrine et peut-être même plus d’intimité si elle ne garde pas les jambes bien serrées. D’autre part, elle n’a jamais caressé le corps d’une autre femme et n’en avait jamais eu l’idée. Question d’éducation après tout, et depuis hier, toute celle-ci part en miettes par petits bouts, se dit-elle. Jusqu’où cela va t-il aller ? Elle se place à côté de sa voisine et commence par les épaules. Marianne retire ses lunettes de soleil, elle permet ainsi à Krista de savoir où se porte son regard. Elle le sait et l’a fait exprès. La gêne monte dans l’esprit de Krista, après l’avoir regardée dans les yeux, sa voisine descend ostensiblement sur la poitrine, qu’elle observe sans retenue. Jamais Krista ne s’est jamais sentie aussi offerte au regard d’une autre personne. Puis les yeux de Marianne descendent encore, plus bas que le nombril. Elle va voir que je me suis rasé le sexe, se dit Krista. Les épaules terminées, il lui faut bien bouger pour aller plus bas. Même aussi rapide qu’elle ait pu le faire, son mouvement de translation s’est immanquablement accompagné d’un bref écartement de ses jambes. Marianne n’a pas relâché l’étreinte de son regard. Elle a tout vu, c’est sur, son pubis, ses lèvres imberbes, peut-être même plus. Que faire ? Agir comme si de rien n?était ? Elle reprend l’application de crème. Passant rapidement sur les fesses, puis les jambes. Soulagée, Krista retourne s’allonger en s’efforçant de ne pas se tourner vers sa voisine. Elle s’affale, soulagée, sur sa serviette. Ouf ! C’est fini, se dit-elle.
En fait, pas vraiment. Marianne n’est pas encore allée au bout de son idée. Elle se redresse sur les épaules et observe le dos de Krista.
— Tu ne t’es pas mis de crème solaire sur le dos. Je te dois bien ça.
— Quoi ?
— Ben, je vais t’en mettre.
Et le calvaire continue pour Krista, alors qu’elle croyait qu’il était terminé. Marianne commence également par les épaules, avec une infinie douceur. Malgré elle, mais est-ce réellement malgré elle, Krista se tourne vers sa voisine. Elle peut à son tour voir sa poitrine s’agiter sous l’effet des mouvements de ses bras. Elle n’oserait pas, mais finalement si, son regard se porte sur le bas-ventre de celle qui lui caresse si bien le dos. Placée tout simplement jambes croisées, en tailleur, elle laisse tout le champ libre à Krista pour l’observer. Ce triangle de poils joliment taillés sur le pubis, ces charmantes lèvres si bien épilées et entrouvertes sous l’effet de cette position indécente. Toute son intimité ainsi offerte sans gène au regard de sa voisine. Elle sent les mains descendre jusqu’à la taille, puis d’un bond elle saute aux pieds. Pourquoi ? Se demande Krista. Les caresses remontent maintenant le long des jambes, tout droit en direction de… Non ? Si ! C’est donc ça. Que faire ? La caresse s’est interrompue à quelques centimètres de l’objet du désir et reprend immédiatement sur les fesses, parcourues en de longs cercles concentriques. En synchronisant les mouvements de ses deux mains, Marianne arrive à écarter les fesses, dévoilant la raie culière de Krista. Cette dernière a bien senti l’air frais effleurer sa rosette, comme une caresse. Jusqu’où va t-elle aller ? Du bout des doigts Marianne continue sa caresse et retourne vers le haut des cuisses. Krista sent le retour de ces doigts. Le gène se change en plaisir. Le plaisir en désir. Elle n’en peut plus et comme une invite on ne peut plus explicite, elle écarte légèrement les jambes, juste ce qu’il faut pour révéler la fente de son sexe à sa voisine. Il n’y a rien à regretter, dès qu’elle a fait ceci, Marianne vient caresser les lèvres, parcourant le mince sillon à plusieurs reprises. Quel plaisir ! Krista écarte plus les jambes, cette fois-ci, elle veut que sa voisine entre en elle. Elle n’est pas déçue, dans l’instant suivant, sa grotte secrète est explorée, le clitoris caressé. L’excitation est telle que Marianne a à peine commencé à lui masturber le bouton d’amour entre ses doigts qu’elle jouit. Là, sur la plage, sous le regard d’éventuels voyeurs et sous les doigts d’une femme. Marianne revient plus près de Krista, les doigts recouverts de cyprine. Tout en regardant sa voisine droit dans les yeux, elle se lèche les doigts. En voyant cela, une décharge d’électricité traverse le corps de Krista. Marianne se penche vers elle.
— Tu as aimé ?
— Beaucoup.
— C’est ta première fois avec une femme ?
— Oui.
Marianne s’allonge à côté de Krista, qui est exténuée par le plaisir qu’elle vient de recevoir. Y a t-il eu des voyeurs pour observer ces attouchements ? Au moins deux en tout cas. Max et Johnny redescendent de la dune sur laquelle ils étaient postés depuis le début. Ils arrivent, le sexe légèrement gonflé, les yeux brillants de désir, le sourire aux lèvres. Max s’approche de sa femme pour lui murmurer au creux de l’oreille.
— Je t’ai vue te faire caresser et jouir.
Krista sent son visage rougir à cette évocation. Elle ne sait comment l’interpréter. Jalousie ou excitation ?
— Et… Tu as apprécié ?
— Beaucoup. J’ai envie de te faire l’amour tout de suite.
Et il joint son geste à la parole, placé à côté de sa femme, il commence à lui caresser le corps, tandis que Johnny fait de même à la sienne. Les deux hommes se regardent, appréciant ce plaisir partagé. D’un simple mouvement de tête, désignant la dune et ses buissons, ils entraînent leurs compagnes vers cet endroit propice à des jeux plus explicites. Les deux femmes s’allongent côte à côte, mais tête bêche, et recommencent à se caresser. Krista a oublié la retenue qui était sienne il y a encore vingt minutes et elle parcourt avec plaisir les courbes du corps de sa voisine. Les deux hommes viennent leur sucer les seins, leur lécher le sexe. Alors que Marianne ressort deux doigts du sexe trempé de Krista, elle les présente à Max qui les suce avec délectation, excité de ce premier contact érotique avec une femme qui n’est pas la sienne, sous les yeux de la sienne. Krista a bien senti le trouble de son mari à ce moment, à son tour, elle va chercher de la cyprine dans le conduit d’amour de Marianne et le présente à Johnny comme une offrande. Il lui suce les doigts avec attention, jouant de sa langue, tournant autour, les aspirant tous les deux. Max n’en croit pas ses yeux, il a l’impression de voir Johnny effectuer une fellation sur les doigts de sa femme. N’en pouvant plus, son sexe pénètre promptement Krista. Cette situation est telle, qu’au bout de quelques allers-retours seulement, ne se contrôlant plus, il déverse sa semence au fond sa femme dans un râle de jouissance. Il n’en faut pas plus pour exciter Johnny qui pénètre à son tour sa femme. Habitué à ce genre de situation érotique, il contrôle son plaisir et peut faire durer ses allers-retours plusieurs minutes, durant lesquels Max caresse Krista, qui elle-même caresse Marianne, jusqu’à la jouissance simultanée de Johnny et de sa femme. Ivres de plaisir, ils retournent vers la plage en titubant. Max se permet une confidence à leurs nouveaux amis.
— Tu sais, hier soir, nous vous avons regardé faire l’amour.
— Et ça vous a plu ?
— Oui, nous avons fait les mêmes choses que vous.
— Je me doutais que vous pourriez nous voir. J’y pensais depuis le matin.
— Ah ! La douche !
— Oui, vous n’avez jamais essayé ?
— Un peu, ce matin. On était dans des cabines face à face.
— J?imagine !
Ils s’allongent tous les quatre. ?puisés. Profitant du beau soleil qui baigne cette journée d’été. La somnolence les gagne
En fin d’après-midi. Chacun se rhabille et plie ses affaires. C’est, tous les quatre, comme de vieux amis, qu’ils reprennent le sentier forestier bordé de pins qui les conduit jusqu’au camping. Chemin faisant, Max et Krista proposent une sortie au restaurant ce soir. Approbation de Johnny et Marianne qui sont heureux à l’idée de cette petite soirée. De retour au camping, après un passage obligé par les douches, chacun s’habille en tenue d’été. Les femmes ont choisi de mettre une jupe toutes les deux. Alors que Max est dans sa tente, à finir de s’habiller, et ce n’est pas facile dans une canadienne deux places, il voit Marianne, en face, se pencher vers sa tente. Est-ce involontaire, est-ce fait exprès ? Toujours est il que sa jupe remonte très haut dans le mouvement, il voit toutes les cuisses, le haut des cuisses, la fente de son sexe. Non ? Si ! Elle ne porte pas de culotte ! Ce picotement caractéristique, qu’il ressent depuis qu’il a rencontré ses voisins de camping, le parcourt encore. Elle a osé ! L’excitation le gagne, il sort de la tente et va voir Krista qui est affairée dans le coffre de la voiture.
— Tu sais quoi ? Marianne n’a pas mis de culotte.
— Non?…
— Si, je te dis. Elle vient de se pencher et j’ai pu voir tout son sexe.
— Petit voyeur.
— Je me suis dit… Enfin, si tu veux bien…
Krista vient de comprendre où il veut en venir.
— Quoi donc ?
— Eh bien… Faire pareil…
— ?a va pas ?
— ?a m’a mis dans un état. Allez fais le s’il te plait.
Krista réfléchit un peu. Après tout. Ce qui s’est passé jusqu’à présent n’a été que plaisir et jouissance, pourquoi ne pas se laisser aller et continuer.
— D’accord, mais donnant donnant.
— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
— Je ne sais pas encore. Je verrai le moment venu.
— D’accord.
Ce faisant, Krista va s’asseoir dans la voiture, en ressort et jette sa culotte dans le coffre.
— Et voilà, c’est fait.
— Je suis déjà excité rien qu’à t’imaginer nue sous ta robe.
Sa main va caresser les fesses de sa femme. D’abord sur la robe, puis sous la robe. Son sexe se tend, provoquant une bosse visible dans la toile du pantalon.
Le restaurant de spécialités locales qu’ils ont choisi est fort sympathique. L’ambiance est bonne et la nourriture excellente. Ils se sont placés face à face et Max a bien remarqué que Johnny avait très souvent sa main gauche sous la table. Imaginant parfaitement ce qui se passe dessous, et toujours aussi excité, il lui vient à l’idée d’essayer d’en faire autant. Reste à voir si Krista se laissera faire. Sa main se hasarde tout d’abord sur le genou, pas de réaction. Ensuite il la fait remonter lentement le long de la cuisse. Quand il arrive sous la jupe, Krista resserre les cuisses. Max la regarde, lui sourit tout en continuant à parcourir sa cuisse. Finalement, Krista choisit de laisser agir le charme, se demandant à nouveau jusqu?où vont aller le plaisir et la jouissance. Elle entrouvre les cuisses. Max peut reprendre sa route vers l’objet de son désir. Arrivé sur le lieu du délit, il en parcourt les lèvres, y introduit un doigt, joue avec le clitoris. Tout cela tout en continuant à discuter avec ses amis l’aire de rien. Le comportement de Krista trahit plus ce qu’elle ressent. Sa respiration s’accélère, son regard se perd, son sourire s’accentue. Johnny comprend pourquoi. Ravi que ses nouveaux amis aient les mêmes goûts qu’eux, il décide de les accompagner. Lui aussi se met à masturber sa femme avec douceur et insistance. Les deux femmes se regardent. Toutes à leur plaisir, elles se l’échangent au travers de leurs regards lascifs. Le plaisir monte, soigneusement administré par les doigts enfiévrés de leurs maris. Elles finissent par jouir toutes les deux, à quelques instants d’intervalle, la jouissance de la première entraînant celle de la seconde, étouffant leurs cris de plaisir dans leurs serviettes. Heureux et satisfaits, les deux maris ramènent leurs mains sur la table et se lèchent les doigts avec plaisir et délectation.
Le repas a été bien arrosé, et quand ils quittent le restaurant vers dix heures, ils sont tous les quatre bien joyeux.
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