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[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine – Chapitre 37

[Sci-Fi] L'évolution de la race humaine - Chapitre 37



Chapitre 37 : La décision de Cindy

— Bonjour madame, j’aimerais parler à l’une de vos infirmières. Serait-ce possible ?

— Une infirmière ? Pourquoi cela ?

Morgane se trouvait à l’accueil de l’université d’Erika et parlait à la réceptionniste, une femme de petite taille et dotée d’une large chevelure bouclée et noire qu’elle remettait sans cesse en place.

— Eh bien, vendredi passé, ma fille s’est évanouie pendant les cours et j’aimerais connaître les raisons exactes de sa perte de conscience. Etant donné que c’est l’une de vos infirmières qui s’en est occupée, j’espérais qu’elle pourrait m’en indiquer la cause.

Naturellement, Morgane connaissait les raisons de l’évanouissement de sa fille. Ce qu’elle désirait simplement, c’était discuter avec cette infirmière. Notamment pour parler de son aventure avec Erika et du bébé qui avait de fortes chances de naître par la suite…

— D’accord, mais vous savez laquelle c’était ? Questionna la réceptionniste. Vous devez savoir que l’une d’entre elles a été licenciée vendredi soir.

— Ah bon ? Que s’est-il passé ?

La petite dame se pencha en avant comme si elle voulait partager un ragot des plus croustillants à entendre.

— Il paraitrait qu’elle s’est retrouvée nue dans le bureau du directeur… Je suis intimement persuadée qu’elle avait bu, personne ne ferait cela consciemment. Vous imaginez ? Les gens sont quand même fous, hein… Evidemment, ça reste entre nous.

— Je serai muette comme une tombe, certifia Morgane que le comportement de cette infirmière intéressait au plus haut point. Savez-vous où je pourrais la trouver ? Je pense que c’est elle qui s’est occupée de ma fille…

— Comment pouvez-vous en être aussi sûre ?

— Une intuition…

Morgane sonna à l’adresse que lui avait indiquée la réceptionniste. Elle attendit quelques secondes avant que quelqu’un vienne lui ouvrir. C’était une superbe femme à la chevelure brune et bouclée. Des cernes maquillaient son regard bleu-gris et Morgane sut immédiatement que c’était elle qu’elle recherchait.

— Bonjour ? Demanda la jeune femme d’une voix éteinte. Je peux faire quelque chose pour vous ?

— Bonjour, je m’appelle Morgane. Vous avez fait la connaissance de ma fille, vendredi passé.

Les yeux de l’infirmière s’allumèrent subitement d’un éclat nouveau. Elle détaille Morgane de haut en bas et approuva :

— Désirez-vous entrer ?

— Avec plaisir, accepta Morgane en arborant un sourire carnassier. Madame… ?

— Appelez-moi Laurence.

— Très bien, enchantée Laurence. J’ai appris que vous vous étiez faite licenciée. Ce ne doit pas être facile…

La jeune femme croisa les bras, gênée par la question intrusive et directe de Morgane.

— Je… vous savez… depuis vendredi… depuis ma rencontre avec votre fille… ma vie est devenue un véritable enfer… Elle…

L’infirmière cherchait ses mots et Morgane crut deviner ce qu’elle tentait de lui dire.

— Je sais ce qui s’est passé entre vous et ma fille, la rassura-t-elle. Je sais que vous avez fait l’amour. C’est pourquoi je suis ici. Racontez-moi plutôt en quoi votre vie est devenue un enfer.

Les deux femmes s’assirent l’une en face de l’autre. Morgane ressentait en Laurence un ardent besoin de se confesser et elle fit son possible pour la mettre à l’aise.

— Après que nous ayons… vous savez… fait l’amour, hésita l’infirmière, je n’étais plus moi-même. J’avais besoin de… de plus. Je ne me souviens plus très bien de ce qui s’est passé ensuite, mais j’ai quelques flashs. Je suis dans le bureau du directeur. Je suis nue. Je m’accroche à lui et je le supplie de me faire l’amour mais il refuse. Je décide alors de lui abaisser son pantalon… mais qu’est-ce qui m’a pris ?

Elle prit sa tête entre ses mains, un profond désespoir l’accablait. Morgane attendit patiemment.

— Je voulais le sucer, reprit la belle infirmière. Je voulais qu’il me prenne sauvagement, comme votre fille venait de le faire avec moi. Il a refusé et m’a interdit de remettre les pieds dans l’université ou il appellerait la police. Il est parti et je me suis mise à me doigter dans son bureau.

Sa voix fut prise de tremblements et Morgane posa une main conciliante sur sa jambe. Elle était étonnée que la jeune infirmière lui raconte tout ainsi de but en blanc mais n’allait pas l’arrêter en si bon chemin.

— Lorsque je suis rentrée chez moi, j’avais toujours envie… non, besoin de sexe. Je me suis ruée sur mon copain et nous avons fait l’amour à de nombreuses reprises. Pendant toute la nuit, à vrai dire. Le lendemain, cette soif intense n’était toujours pas rassasiée. Nous l’avons fait encore quelques fois mais mon copain a fini par en avoir marre. Je l’ai supplié de continuer mais j’ai tellement insisté qu’il est parti…

Laurence fondit en larme. Morgane avait beaucoup de peine pour cette pauvre fille qui venait de vivre une terrible aventure.

— Et maintenant, je suis seule et je me confie à une parfaite inconnue. Ma vie est en train de partir en sucette…

— Je peux te faire l’amour, si tu le désires.

Laurence releva la tête et considéra Morgane avec des yeux rougis par les larmes. L’incompréhension se lisait sur ses traits et elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer davantage.

— Je vous dis que ma vie part en sucette et vous vous…

Morgane la fit taire en l’embrassant fougueusement. Sa main vint s’insinuer sous la jupe de la belle infirmière et caressa le fin tissu de sa culotte déjà un peu humide.

La réaction de Laurence ne se fit pas prier. Elle étreignit Morgane et se colla à elle avec une sorte de désespoir. Quelques instants plus tard, la belle infirmière se faisait ramoner la chatte en hurlant de plaisir. Prise en levrette par Morgane, son visage affichait un bonheur immense.

— Aah mon Dieu ! Oui ! Oui !

Elle se faisait bourrer dans les règles de l’art. Sa jupe avait simplement été relevée sur son ventre pour ne pas perdre de temps et sa culotte avait été prestement expédiée. Morgane s’enfonçait en elle avec régularité mais jamais jusqu’au bout, sa queue étant trop longue.

Laurence fut saisie d’un premier orgasme. Son vagin fut parcouru de violents spasmes qui étreignirent avec volupté le sexe de Morgane.

— Putaiiiiiin ! Je jouiiiiis ! Eructa-t-elle.

Morgane continua à la pilonner sauvagement. Sa hampe hautement lubrifiée s’enfonçait sans faiblir dans le con d’une Laurence aux anges. Les délicieuses convulsions du vagin de l’infirmière eurent bientôt raison de Morgane.

Celle-ci plongea une dernière fois dans le trou défoncé de la jeune femme et se déversa en une explosion orgasmique. Laurence jouit à nouveau lorsqu’elle sentit la quantité colossale de foutre se déverser tout au fond d’elle et la remplir avec délectation. Elle faillit s’évanouir de plaisir.

Lorsque le calme revint, Laurence était avachie sur le sofa sur lequel les deux femmes venaient de faire l’amour. Elle avait la croupe relevée et des filets de spermes s’en écoulaient généreusement. Morgane l’observait tout en sirotant un verre d’eau. Sa longue queue pendait mollement entre ses jambes.

— Je suis venue t’annoncer une grande nouvelle, débuta Morgane en venant se placer contre son cul surélevé.

Elle cala sa queue qui regonflait lentement contre la fente largement écartée de Laurence. Celle-ci lui lança un regard mi suppliant, mi interrogatif. Morgane s’enfonça lentement dans son con suintant de sperme et de cyprine et se pencha jusqu’à ce que sa bouche soit posée contre l’oreille de la jeune femme.

Cette dernière gémit intensément lorsqu’elle sentit son vagin hyper sensible se faire perforer de la sorte.

— Tu portes l’enfant de ma fille en toi, susurra tendrement Morgane. Ce qui fait de toi… ma fille.

***

Cindy écoutait d’une oreille distraite les propos de son prof de philosophie. Parmi ses amies, elle était la seule à ne pas prendre de notes. Elle n’arrêtait pas de songer à ce qui s’était passé dans cette église. Elle avait tout raconté à la sur. Absolument tout. Mais qu’est-ce qui lui avait pris ? À quoi songeait-elle.

Mais le pire, c’est qu’elle ne le regrettait absolument pas. La sur l’avait écouté avec une attention soutenue et elle ne l’avait pas interrompu une seule fois pendant tout son récit. Lorsque Cindy, à la fin de son histoire, s’était tu, un silence méditatif s’était installé dans le confessionnal. Finalement, la sur était sortie, elle avait regardé Cindy puis l’avait serré dans ses bras dans un geste maternel. La jeune fille n’avait pas su comment réagir et s’était laissé faire, soulagée que la sur ne la considère pas comme un monstre.

— J’espère que tu reviendras, avait-elle soufflé avant de s’en aller dans un bruissement d’étoffes.

Cette invitation résonnait dans l’esprit de Cindy comme une promesse. Plus elle y pensait, plus elle se demandait ce qu’elle faisait ici, à écouter ce satané prof de philosophie déblatérer stupidement son cours.

Soudain, elle prit une décision. Elle saisit son sac, se leva et se dirigea vers la porte en lâchant avec nonchalance :

— Quand on part, on part. Si on passe son temps à expliquer pourquoi on part, c’est qu’on n’est pas sûr de vouloir partir. Ou d’avoir le droit de partir.

Elle quitta le cours sous les yeux médusés du philosophe ainsi que de toute la classe.

Elle rentra chez elle et se dirigea avec résolution vers sa chambre. En passant dans le couloir, des gémissements lui parvinrent. Elle entrouvrit la porte et passa sa tête pour observer Juliette et Eugénie en plein soixante-neuf. Cette vision endurcit sa résolution.

Elle fonça dans sa chambre, prit quelques affaires qu’elle enfourna rapidement dans un sac puis quitta la maison. Juste avant de partir, elle laissa un petit mot sur la table…

Lorsqu’elle frappa, c’est la sur avec qui elle avait tant parlé qui lui ouvrit. Un sourire éclaira instantanément son visage piqueté de taches de rousseur.

— Je savais que tu viendrais, dit-elle doucement tout en s’effaçant pour laisser entrer Cindy.

Après sa confession, la jeune fille avait fait des recherches sur internet et elle avait découvert que l’église dans laquelle elle s’était rendue était en fait rattachée à un couvent. Il n’y avait aucun homme, seulement des surs et une mère suprême.

— Suis-moi, je vais te montrer ta chambre, sourit la jolie rousse en s’emparant du sac de Cindy.

Celle-ci se laissa faire en admirant les hauts murs du couvent.

— Merci, c’est très gentil à vous de m’accueillir ainsi. Comment dois-je vous appeler ? S’enquit la jeune fille.

— Pour toutes, je suis Mère Sabrina.

Cindy s’arrêta net et observa la religieuse avec étonnement.

— Vous êtes la mère suprême de ce couvent ? Mais… vous paraissez si…

— Jeune ? Oui, c’est vrai. J’exerce cette nouvelle fonction depuis peu. L’ancienne mère a décidé de faire vu de silence et de partir en pèlerinage. Elle m’a choisi pour ce rôle car elle savait que ma foi est grande.

Elle ouvrit la porte d’une chambre et laissa passer Cindy. La pièce n’était pourvue que d’un lit, d’un tabouret et d’une table en bois.

— Tu peux rester parmi nous autant de temps que tu le souhaites, Cindy.

— Je… merci. Merci infiniment. Mère Sabrina ?

— Oui, ma fille.

— Je vous ai tout raconté. Vous savez tout de moi… Vous ne direz rien à personne, pas vrai ?

— Ton secret est bien gardé avec moi, la rassura la Mère suprême.

— Vous pensez que vous pourrez m’aider ?

La religieuse considéra longuement la jeune fille qui paraissait plus perdue que jamais et finit par s’asseoir sur le lit. Elle tapota du bout des doigts la place à côté d’elle et Cindy vint s’y asseoir à son tour.

— Depuis toute petite, raconta la Mère suprême, je vois en chaque personne des choses que les autres ne voient pas. Je ne m’en suis pas rendu compte immédiatement mais petit à petit, j’ai compris que c’était un don que m’avait légué Dieu. Lorsque je t’ai aperçue, seule sur une chaise de l’église, j’ai immédiatement su que tu étais quelqu’un d’exceptionnel. J’ai vu en toi une source de lumière intarissable qui ne demandait qu’à être libérée.

À ces mots, Cindy sentit des larmes lui monter aux yeux.

— Mais j’ai aussi vu quelque chose de briser, comme des tessons de verre… C’est ton plaisir charnel. J’en ai eu la confirmation lorsque tu m’as conté ton histoire. Je le distingue en toi, il est éparpillé en mille morceaux.

Cindy acquiesça tristement.

— Mais ne t’en fais pas, nous allons réparer cela, s’exclama Mère Sabrina en se dirigeant vers la porte. Je sais comment faire.

— Quoi ? Mais… comment ?

— La seule chose que tu auras à faire sera de suivre mes ordres.

— Tout ce que vous voudrez, Mère Sabrina.

Le cur de Cindy débordait à présent d’un fol espoir. Allait-elle réellement guérir ? Elle avait envie de se jeter aux pieds de la Mère mais se contint de justesse.

Mère Sabrina s’en alla, laissant Cindy seule avec ses pensées.

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