Il avait entendu sonner le téléphone. Elle avait été répondre, mais revint bien vite pour qu?il aille répondre… Un collègue avait-elle signalé avec un petit sourire. Il alla s?installer près du poste et s?empara du combiné tout en s?asseyant. L?appel concernait son travail et il se surprit à feuilleter le carnet d?adresses en répondant ces petits mots qui suffisent à alimenter la conversation de celui qui attend juste la confirmation de ce qu?il avance. Bientôt, le spectacle de la rue derrière la fenêtre l?absorba presqu?entièrement. La voix de son interlocuteur se faisait de plus en plus distante… C?est au fond de ses pensées qu?elle le surprit en posant sa main entre la naissance de son cou et son épaule. Il sortait de ses songes et revint à son occupation, ou plutôt tenta de se replonger dans la conversation… En effet, sa brune venait en un seul geste précis de poser ses mains sur sa braguette et de défaire en les tirant tous les boutons. Ses doigts s?engouffrèrent vite dans la fente, se faufilèrent dans l?échancrure du caleçon et en extirpèrent un sexe qui n?avait pas eu le temps de s?émouvoir. Elle s?accroupit et approcha sa bouche de l?objet convoité. Il sentait le souffle chaud de sa compagne et cette proximité l?enhardit vite. ?Oui? s?entendit-il prononcer quand elle l?avala en le pressant doucement entre ses lèvres et sa langue humides. Le collègue encouragé par cette approbation lui demandait un avis plus détaillé. ?Il faut que tu poursuives en reprenant les choses à la base? ajouta-t-il. ?Ala base ?!…? lui murmura-t-elle en libérant la verge pour s?intéresser à sa naissance et à ses couilles qu?elle entreprit tout aussitôt de lécher et sucer. ?Oui encore? lâcha-t-il. Le collègue s?étonna de cette réponse et allégua qu?il avait pourtant mis toute son attention dans l?élaboration du projet. ?Il faut pousser plus loin l?expérience encore?. Cette fois le message était limpide ; le collègue était un peu découragé. Mais à l?audition de ces mêmes mots, la brune ?standardiste? engloutit la queue de son ?abonné?. Elle faisait tourner sa langue, pressait de ses lèvres, caressait de sa main les couilles gonflées, pompait, aspirait et enfournait le membre jusqu?au plus profond de sa gorge. A ce rythme effréné qu?elle lui imposait, il ne put se retenir longtemps et sentit la décharge libératrice l?électriser. L?éjaculation le renversa dans son siège et il se contracta : le téléphone n?y résista pas et tomba. Le temps n?était plus aux conversations. ’