La tenir, la toucher, la caresser : j’en voulais toujours davantage, de ma Laetitia. Les pensées détraquées par la tentation, je glissai une main entre ses jambes, là, dans cet interstice chaud, entre le drap et sa peau moite, et, à force d’insister, mon index trouva l’entrée de son anus.
Laetitia m’en avait parlé, lorsque nous n’étions encore que des amies très proches : avec les hommes, la sodomie faisait partie de ses pratiques favorites. Elle avait, m’avait-elle confié, l’anus extrêmement érogène. Plusieurs fois, elle avait d’ailleurs tenté de me convaincre de me mettre à cette pratique, me promettant que c’était génial quand c’était bien fait, mais j’étais trop timorée pour suivre son conseil…
A présent, par contre, tout avait changé : ces aveux qu’elle m’avait faits autrefois au sujet de ses préférences sexuelles, c’était à présent moi, et pas un mec, qui tenait une occasion de m’en servir pour l’amener au septième ciel, et j’avais bien l’intention de le faire. Par contre, je ne savais pas trop comment m’y prendre, je n’osais pas sauter le pas. Mais les encouragements de Laetitia lorsqu’elle sentit mon index près de son anus chassèrent tous mes doutes.
« Mmmmmh… Oui… » dit ma copine, « Oui… Tu nas pas oublié… Caresse-moi là… »,
Offerte comme c’est pas permis, elle se coucha sur le ventre, ses deux fesses rondes et ravissantes tendues vers moi. Ses reins étaient pleinement cambrés, ses côtes visibles sous sa peau blanche. Un fruit coquin. Je mordis dedans, affamée d’elle.
Téméraire, j’écartai ses fesses et dirigeai mon doigt vers son petit orifice ridé qui n’attendait que mes caresses. Lentement, mais avec détermination, je tournai autour, en explorai l’entrée, la malaxai, la malmenai pris mes repères, tandis que chaque mouvement de mes doigts lui arrachait des râles bien plus rauques que ceux qu’elle avait poussés jusque-là.
Lorsque je pensais qu’elle était prête et moi aussi j’insérai l’extrémité de mon index dans son anus. C’était le point de non-retour : bientôt, je serais en train de lui prodiguer la câlinerie la plus obscène que j’avais exécutée dans ma jeune et sans doute trop prude existence. Elle m’engloutit passivement. Mon index disparut en elle, bien au chaud.
Laetitia, offerte, poussait pour me donner le champ libre et son cul s’agitait d’anticipation. Elle était absolument confiante. Sa béance s’épanouissait comme un coquelicot.
De ma main libre, je caressai doucement la perfection de son petit cul sexy, en des mouvements ronds et explorateurs. Je tentai d’enfoncer un peu plus mon doigt dans son passage étroit, pour si possible la visiter tout entière de l’intérieur. Cela lui arracha immédiatement de lourds soupirs de satisfaction.
« Putain… putain… putain… Laure… Putain… » gémit-elle, complètement abandonnée à ma caresse.
Je continuai, poussant millimètre après millimètre au fond de son trou du cul. Tendus, les contours étroits de son orifice m’aspiraient au fond. C’était un désir que je n’avais jamais ressenti : je voulais qu’elle se sente pleine, remplie par mon doigt. Je voulais qu’elle se sente bien. Moi, malgré ma gêne initiale, je découvris que j’adorais baiser ainsi le cul de la femme que j’aimais.
Déjà, il m’en fallait davantage. Mon majeur rejoint mon index. Laetita tressauta, s’étrangla, puis se fit à cette double intrusion.
Son visage était à moitié écrasé contre le matelas, sur lequel elle laissait une piste de rouge à lèvres. Elle arborait quelque chose qui ressemblait à une expression d’intense souffrance, les traits crispés, ombrageux, pourtant traversée de temps en temps un éclair de bonheur. Qu’est-ce qu’elle était belle dans l’extase, ma copine…
Je compris alors que je lui faisais ce qu’il fallait, ce qu’elle voulait, ce qu’elle réclamait. Avec amour, je me mis à faire tourner mes doigts dans son rectum, tout doucement.
Une convulsion naquit au creux de son ventre, jusqu’entre ses fesses. Son trou était en train de se relâcher complètement. Je plongeai majeur et index tout au fond d’elle, je la triturai, je la tourmentai, ses gémissements rauques étant autant d’encouragements à continuer à la sodomiser.
« Encule-moi… Viens tout au fond de mon anus… Viens bébé, baise-moi bien fort… »
J’aimais tellement cette fille, elle était tellement bonne avec ma main dans son petit derrière excitant. J’aimais la voir heureuse comme maintenant, plonger son cul contre mes doigts pour jouir toujours mieux. Son échine était parcourue de vagues de plaisir, et je devinais qu’elle connaissait de nouveaux orgasmes. Autour de mes phalanges vicieuses, je sentis son anus innervé battre la chamade. Elle pleurait de plaisir, laissant échapper des sanglots d’extase. C’était si beau, si naturel.
Fébrile, comme folle, je plongeai mon visage entre ses fesses et j’embrassai son anus. Je l’aimais tant, ma Laetitia. Je chérissais chaque partie de son corps. Petit ange, petite salope.
Elle prit ses fesses dans ses mains pour les écarter et me laisser le champ libre. Je fis pénétrer ma langue à l’endroit le plus secret de ses entrailles. Elle avait un goût si délicieux, si familier. Je fis de petites haltes pour laper l’ourlet extérieur, avant de replonger en elle.
Je caressai les parois fines et rugueuses de son trou du cul avec l’extrémité de ma langue, mon visage pressé tout contre ses fesses. Celles-ci se couvraient de chair de poule, de petits frissons adolescents.
Le plaisir était si intense que son anus se contracta à nouveau, comme par réflexe, emprisonnant ma langue un instant. Les spasmes se multipliaient, plus longs, plus vite. Son trou du cul frémissait de plaisir dans toute sa profondeur, de plus en plus raidi par le plaisir. J’avais une envie furieuse de faire fusionner ma bouche avec cet orifice étrange.
Mais le temps m’était compté. L’orage s’approchait. Mon amante poussa un petit gémissement de collégienne amoureuse. Je savais qu’elle allait exploser d’un instant à l’autre. Un filet de bave coulait à la commissure de ses lèvres. Je retirai ma langue de son rectum, et, sans plus attendre, je me mis à enculer Laetitia brutalement, de toutes mes forces, avec deux doigts. Je la défonçai, je la malmenai, comme elle aimait.
Elle se cassa en deux, perdit tout contrôle, et partit dans le spasme d’un douloureux orgasme. Hurlant une nouvelle fois, elle s’effondra sur le matelas, brisée en mille morceaux. Elle se recroquevilla sur elle-même, versant des larmes de bonheur. Jamais je n’avais vu une fille pleurer si fort. Comme elle était belle, ma petite nana.
Je me couchai contre elle, tout tendrement, serrant dans les bras l’ange de ma vie, emboîtant mon corps de femme contre son corps de femme, comme si nous étions conçues pour ça.
Tout doucement, on se murmura des « Je t’aime », des « Ma chérie », des « Bébé », parcourant nos corps avec nos mains, emmêlant nos peaux, avec de la délicatesse, avec de la férocité, avec de la tendresse, avec de l’amour.
Ce qui venait de se passer entre nous, c’était peut-être bien l’événement le plus fou, le plus génial, le plus inattendu de toute ma vie, celui qui avait fait voler en éclats mes certitudes et m’avait transformée en une femme complètement différente de celle que j’étais encore le matin même…
Berçant mon amante contre moi, je plongeai comme elle, silencieusement, dans un sommeil émerveillé, halluciné, coquin, rêvant à tout ce que j’avais encore envie de lui faire avant que cette journée soit terminée.