De retour au camping, ma chérie prend une douche pendant que je coupe les légumes pour la salade. Lorsqu’elle a terminé, je prends sa place tandis qu’elle continue la préparation du repas. A ma sortie, Pat me parle de notre après-midi.
— Tu n’étais pas jaloux de les voir me caresser la poitrine ?
— Non? c’était très excitant.
— Et si cela était allé plus loin ?
— Tu veux dire, si Pierre avait voulu te baiser ?
— Par exemple.
— J’aurais été encore plus excité. D’ailleurs, tu connais mes fantasmes sur ce sujet.
— C’est vrai. Mais parfois, des fantasmes à la réalité?
— Et toi ? tu as aimé ?
— Hum? j’avoue que ces deux mains sur mes seins et ta bouche sur ma fente, c’était très bon.
— Tu aurais aimé qu’on aille plus loin ?
— Je ne sais pas? non, il ne faut pas brusquer les choses.
— En les invitant ce soir, tu espères qu’on pousse l’expérience un peu plus ?
— Ils sont mignons, très sympas? pourquoi pas ? A condition que tu sois d’accord, bien sûr.
— Tu en doutes ?
— Non? surtout que tu as l’air de trouver notre amie très à ton goût?
— Tu crois ?’
Le repas prêt, nous nous changeons. Une chemise et un pantalon de toile pour moi et une robe d’été, légèrement transparente pour Pat.
Pierre et Sophie arrivent peu après. Nous nous installons et dégustons un apéritif. Notre ami est en chemisette et short. Sa femme porte une courte jupe et un chemisier qui trahit l’absence de soutien-gorge. La conversation tourne autour de nos passe-temps. J’apprends que, tout comme moi, Pierre passe du temps sur Internet dans les ’Chat’. Il leur est d’ailleurs arrivé une ou deux fois de faire des ’visios’ avec d’autre couples. Pat, intéressée, leur dit qu’on a été tenté mais sans jamais oser franchir le pas.
— On pourrait en faire une ensemble, si ça vous dit, propose notre ami.
— C’est une bonne idée ! Je serai plus à l’aise avec des gens que je connais déjà.
— Tu verras, c’est très excitant. On est à la fois voyeur et exhibitionniste. C’est très troublant.
— Autant que cet après-midi ?
— ?a ne remplace pas un vrai contact, mais? c’est différent.
— En parlant de cet après-midi, ça vous a plus ?
— Oui, beaucoup? j’ai adoré vos caresses et Pascal était très excité.
— C’était réellement la première fois ?
— Oui?
— Et ça vous a donné envie de le refaire, d’aller plus loin ?
— Pour moi, pas de problème.
— Et pour toi, Patricia, demande Pierre.
— Euh? j’ai beaucoup aimé, oui. Aller plus loin, peut-être. ?a dépendra beaucoup de l’ambiance.
— Et vous jusqu’où êtes-vous allés ?
— L’amour à deux couples côte à côte et l’échange de partenaires, toujours ensemble, répond Sophie.
— Et, croyez-moi, c’est très excitant de voir sa femme prendre du plaisir avec un autre homme? ou une femme.
— Vous êtes bi ?
— Surtout Sophie. Je me suis fait sucer par le mari d’une amie mais n’ai jamais osé aller plus loin.
— Dommage, j’aurai bien aimé te voir tailler une pipe. Tu aimes tant qu’on te le fasse? ça aurait changé, rétorque Sophie en riant.
— Si tu vas par là, j’aime aussi te prendre par derrière?
— Et justement, ça aussi j’aimerai que tu le subisse un jour. Comme ça, tu connaîtras tous les plaisirs qu’une femme peut prendre avec un homme. Qu’en penses-tu, Patricia ?
— Je ne sais pas? j’avoue n’avoir jamais imaginé Pascal avec un autre homme mais? oui? ça peut être excitant?
— Autant que toi avec une autre femme, lui demande Pierre.
— Je n’ai jamais essayé non plus? enfin, pas avant tout à l’heure?
— Ce n’était que quelques caresses innocentes, répond Sophie.’
La conversation prend décidément un tour grivois. Je remarque que les joues de ma chérie rosissent légèrement. Je sers un deuxième verre puis nous passons à table. Le repas est apprécié de tous et la bonne humeur règne.
Au dessert, la nuit est tombée et Pat propose de prendre le café à l’intérieur. Pierre s’approche de la chaîne et regarde nos CD. Il m’en tend un et me demande si on peut le passer. Je regarde : ’compilations slows’. Il me sourit et me demande s’il peut inviter Pat à danser. Je l’assure de mon accord. Dès les premières notes, il se dirige vers elle, lui tend la main. Elle se lève et les voici enlacés. Je m’assieds à côté de Sophie et nous regardons le couple danser. Ils sont très près l’un de l’autre et une main de Pierre est très bas dans le dos de Pat. Celle-ci a posé ses bras autour du cou de son cavalier et semble se laisser aller, bercée par la musique. Pierre murmure quelque chose à l’oreille de Pat, elle répond :
— Tu es sûr ?
— On a déjà eu l’occasion de t’admirer tout à l’heure?
— Oui? c’est vrai? allez vas-y !
Pierre ôte les boutons de la robe qui finit à terre. Pat se retrouve en slip, n’ayant, elle non plus, pas jugé utile de mette un soutien-gorge. Les mains de son cavalier caressent la peau du dos, des épaules à la lisère du slip. Pat déshabille à son tour Pierre qui ne tarde pas à se retrouver en caleçon. Caleçon déformé par une bosse qui trahit le désir de son propriétaire. Ils nous jettent un coup d’?il et, devant nos sourires qui les rassurent, leurs mains se font plus baladeuses. Pierre embrasse tendrement ma femme dans le coup. Puis leurs visages se font face et leurs lèvres se joignent. Je vois pour la première fois ma chérie embrasser un autre homme. La situation me trouble et m’excite. Sophie se tourne vers moi et me dit :
— Ils sont mignons tous les deux, tu ne trouves pas ?
— Oui.
— ?a te fait quoi de les voir s’embrasser ?
— Je dois bien dire que ça m’excite même si?
— Jaloux ?
— Non, pas vraiment? c’est troublant?
— En tout cas, ça ne semble pas te laisser indifférent ! Répond-elle en posant une main sur ma braguette.’
Elle me caresse ainsi très doucement, m’effleurant juste assez pour entretenir mon excitation. Devant nous, Pierre a glissé une main sous l’élastique de Pat et lui caresse la chatte. Ses mouvements de bassin et ses soupirs encouragent son cavalier et, bientôt, le slip rejoint la robe par terre. Pat se laisser complètement aller dans les bras de notre ami. Elle a très vite un premier orgasme et jouit dans un feulement. Elle récupère un peu puis s’agenouille devant Pierre, lui baisse le caleçon, prend sa queue en main et le caresse. Petit à petit, la verge dressée se rapproche des lèvres de mon épouse. Elle ne résiste pas à la tentation et embrasse le gland avant de l’absorber. Elle le fait aller et venir entre ses lèvres, caresse en même temps les bourses gonflées. Pierre ne résiste pas bien longtemps à ce traitement et il prévient Pat qu’il ne va pas tarder. Loin de le relâcher, elle accélère ses va et vient. Il comprend qu’il peut se laisser aller, pose les mains dans les cheveux de ma belle et, dans un cri, se déverse dans la bouche offerte. Pat ne perd pas une goutte du nectar et ne libère le sexe que lorsque celui-ci a perdu de sa vigueur.
Pendant ce temps, Sophie, tout en regardant nos conjoints, n’a pas cessé sa caresse. Elle baisse mon pantalon. Je suis nu dessous et elle s’empare de ma verge qu’elle engloutit. Ses lèvres m’aspirent, sa langue titille mon méat. Comme Pierre, je ne tiens pas très longtemps. Je le fais savoir à ma suceuse qui, elle aussi, tient à se régaler. Je me cambre et lui arrose le palais de longs jets. Elle ne me laisse pas avant de sentir ma queue ramollir. Je m’agenouille devant elle, caresse ses jambes. J’arrive bientôt au fin slip qui cache la fente que j’ai admiré cet après-midi. Une auréole m’indique, s’il en était besoin, l’état de Sophie. J’embrasse le sexe par-dessus le tissu puis, tirant dessus, le fais glisser. J’écarte les cuisses et plonge vers sa grotte. Le bout de ma langue agace le clito gorgé de sang. Mes doigts pénètrent son vagin ruisselant. J’y introduis la langue et bois à cette source un jus délicieux. Elle prend mes mains et les pose sur sa poitrine. Elle ouvre son chemisier et mes doigts pincent des tétons déjà bien tendus. Ma langue va du bouton à la grotte. Sophie écarte ses lèvres, me livrant encore plus, si c’est encore possible, son sexe trempé. Son ventre se creuse, sa respiration se fait haletante et elle jouit à son tour, inondant ma bouche de son nectar que je bois. Quelques coups de langue lui donnent comme des décharges électriques et elle me supplie d’arrêter. Je me relève et me rassieds. Elle me tend sa bouche et nous nous embrassons tendrement.
Cette soirée est vraiment divine. Qu’allons-nous découvrir maintenant ?