Nous sommes donc lundi. Il est l’heure d’embaucher chez Clotilde. Toute la nuit, Annie n’a eu de cesse de se repasser le film de sa nouvelle vie de débauche depuis son opposition formelle, mais réelle dans sa tête eu égard à sa religion, aux avances et agressions de sa patronne, sa « confession » avec le Père Dubois, jusqu’à sa rencontre hier de la femme de l’église « Cindy » en passant par sa lente acceptation, voire le désir de plaisirs nouveaux.
A 15h précises, comme à l’accoutumée, elle sonne au portail de la villa. Mme Clotilde qui l’avait vue arriver ouvre sans répondre.
Bonjour, Nini, as-tu passé un bon dimanche ?
Oui Madame, maintenant que je suis libre avec vous, je peux vous dire que j’ai rencontré, hier à l’église, une femme qui m’a abordée me trouvant très sexy, elle m’a fait des compliments sur mes gros seins, nous avons discuté très librement. Elle m’a paru particulièrement salope, car elle m’a dit rechercher les endroits insolites pour s’envoyer en l’air. J’avais essayé de capter le Père Dubois après la messe, mais il n’était pas libre et c’est en partant que je me suis fait accoster par Cindy, c’est son prénom.
Vous vous êtes caressées ?
Non, j’ai à peine aperçu une poitrine qui m’a paru désirable avec des tétons dressés marquant son corsage, elle aussi devait s’absenter, elle n’était pas libre sur le moment, pourtant l’église fait partie de ces lieux insolites qu’elle recherche. Je n’ai même pas eu le temps de lui monter que je mouillais tant ses paroles m’avaient excitée.
Eh bien, tu en as des choses à me raconter. Ta « confession , s.
« Pour le Père Dubois, c’est assez simple. C’est en lui confessant les détails de ma relation avec vous, sans lui dire qui vous étiez, que j’ai vu son excitation. Il m’a fait des compliments sur mon corps et a voulu que je lui montre la parure que vous m’avez offerte, et comme j’étais assise devant lui dans une posture, je l’avoue, un peu provocante, il a remarqué que je n’avais pas de culotte. Il n’a pu résister à me demander d’en voir plus. Nous nous sommes rapprochés, puis dans une étreinte passionnée, le Père a fait glisser ma jupe à terre, j’ai ouvert son pantalon, et devant son imposant membre bien tendu, je ne me suis pas retenue et nous avons baisé.
Pour Cindy. C’est plus compliqué. J’étais tellement déçue de n’avoir pu me « confesser » à nouveau avec le Père Dubois qu’en me rappelant la chanson de Brassens « Mélanie » qui se faisait jouir avec des cierges, j’en ai acheté trois, et je suis allée me branler dans le confessionnal. Mes multiples jouissances étaient tellement fortes, que quand je suis sorti, Cindy m’a accrochée en me disant qu’elle avait tout entendu et qu’elle avait deviné mon petit jeu. C’est là qu’elle m’a dit rechercher les endroits insolites pour se faire jouir ou se faire prendre de toutes les manières possibles. Elle m’a laissé son numéro de tél. au cas où je voudrais la retrouver. »
C’est bien ma petite Nini de ne rien me cacher, car d’une part, cela m’excite, et souviens-toi que tu as accepté d’être ma soumise, et que je te récompense pour cela. Maintenant, continue ton travail. Tu as tous les carreaux à faire et lors de ta pause vers 17h, je te montrerai ce que je t’avais promis samedi.
Bien Madame, je me mets au travail.
A l’heure de la pause, Mme Clotilde vient rejoindre Annie.
Viens, Nini, je vais te faire découvrir un monde que tu ne connais peut-être pas.
Bien Maîtresse, je suis prête.
Clotilde tient Nini par la main et l’amène dans le parc vers une maisonnette de briques rouges envahie de vigne vierge. Les volets sont clos. Un tour de clé sur la porte massive en bois clouté ouvre sur une pièce sombre qui s’illumine progressivement de lumières tamisées, éclairant plusieurs zones avec chacune une couleur différente. Un véritable atelier s’offre aux yeux d’Annie.
« Voilà Nini; ici, c’est le temple de la soumission et du plaisir sexuel consentis. C’est ce qu’on appelle un donjon.
Dans la zone rouge, tu peux voir au mur une croix de Saint André avec des sangles pour maintenir les poignets et les chevilles un peu comme lorsque je t’ai attachée sur le lit.
Sur la petite table à côté sont disposés les instruments de supplice : Fouets, martinet, canne anglaise, cire, collier de soumission, tapette, ball gag, et d’autres à découvrir. Dans la zone bleue, la vitrine contenant une panoplie de sex-toys avec des godes-ceintures, double dong. Dans la zone verte : c’est la garde-robe avec des tenues toutes plus sexy les unes que les autres, cuir, dentelle, vinyle.
Là-bas, au fond de la pièce, c’est une sexe machine télécommandée, armée d’un gode interchangeable perforé pour expulser du liquide toujours télécommandé.
Ici, pas besoin de drogue, c’est banni, mais toutes les débauches sont permises.
Je loue ou prête ce donjon selon les demandes et souvent je participe.
La prochaine séance est prévue la semaine prochaine; j’aimerais bien t’inviter; et pourquoi pas, avec la femme que tu as rencontrée à l’église, Cindy, m’as-tu dit ?
Je vois que tu te caresses, tout cela te fait de l’effet ? »
« Oh! oui, Madame, je sens que je mouille en imaginant les jeux que je vois sur internet et là, c’est du matériel réel »
Viens, je vais te faire essayer la sexe machine. Tu vas voir, la jouissance vient très vite. Je télécommanderai les différentes fonctions en me branlant, je meurs d’envie de te voir jouir.
Clotilde amène Nini vers l’appareil en la caressant.
« C’est vrai que tu mouilles, ta toison est trempée, le gode va entrer comme dans du beurre.
Allonge-toi; ouvre ta blouse; que je vois bien tes seins ».
Annie se positionne sur la machine pendant que Clotilde prépare un énorme gode et emplit le réservoir de liquide blanchâtre ressemblant à du sperme.
C’est un gros calibre, mais ce n’est pas le plus gros, et depuis que tu as libéré ton esprit grâce au père Dubois, je te soupçonne d’avoir grandement élargi le passage en te masturbant en plus de nos petits jeux chez moi.
C’est vrai, Madame ou plutôt Maîtresse, j’aime être votre soumise et depuis que vous m’avez fait découvrir ces plaisirs, je ne les refuse plus. Je me masturbe très souvent, et chaque fois, en pensant à ce que vous m’avez appris. Je vois sur les sites de BDSM que cela peut être douloureux, mais j’ai vraiment envie d’essayer.
« Aujourd’hui, c’est uniquement l’exercice avec la machine, ce n’est pas douloureux, au contraire. La prochaine séance sera plus hard, mais avec Cindy, cela devrait être passionnant.
Positionne bien ta chatte devant le gode, je vais lancer le mécanisme. Ferme les yeux pour mieux te concentrer sur ton plaisir. »
Le ronronnement du moteur annonce le début, et Annie sent la queue artificielle lui caresser l’entrée de sa grotte, puis pénétrer de plus en plus profondément. Clotilde accélère les mouvements avec la télécommande. Après avoir dégrafé sa jupe, et l’avoir jetée à terre, elle vient se placer, les cuisses écartées, au-dessus de la bouche de Nini.
Bouffe-moi en même temps, je vais t’inonder de mon jus. Quand tu seras prête à jouir, fais-moi signe, que j’envoie le liquide, tu vas voir, c’est sublime.
Nini, qui semble être aux anges, se caresse les seins, tire sur les tétons et aspire goulûment le clito de sa patronne.
Maîtresse, je sens que je monte; vite, éjaculez-moi dans la chatte.
L’orgasme est si puissant que Nini se raidit en continuant à fouiller la chatte de sa Maîtresse dans un râle bestial. A son tour, Clotilde est prise d’une jouissance qui lui fait inonder la figure de sa partenaire.
Exténuée pourtant d’un seul orgasme, Annie s’abandonne totalement dans un bref repos.
La partie terminée, chacune met de l’ordre dans ses vêtements et nos deux salopes se dirigent vers la maison principale où Annie va pouvoir continuer son travail de femme de ménage.