De Julien à Julie 2
Dès qu’il m’est possible, le lendemain, je file chez ma tante. Avec toute sa complicité, j’ai pu savourer d’être femme en sa compagnie, et ça, sans le moindre complexe.
Après un rapide baiser, elle m’emmène dans sa chambre où toute ma future parure est prête, y compris la perruque que je portais la veille. Une minijupe en cuir, des dessous noir, un chemisier blanc transparent. Elle me maquille, puis m’observe déambuler sur mes talons.
« Tu es parfaite ma chérie ! Tu sais Tu es vraiment fantastique, tes jambes sont admirables, toute ta silhouette déborde de féminité, à part que tu n’aies pas de poitrine ! »
« Merci Sophie, c’est gentil ce que tu dis ! »
« Tu as du temps devant toi ? »
« Oui, plusieurs heures »
« Alors, on va aller faire un tour en ville toutes les deux ! »
« Mais, je ne peux pas sortir comme ça ! »
« Ne t’inquiètes pas, même ta mère ne te reconnaîtrait pas. Et puis, tu vas voir comme les mecs vont te regarder et baver devant toi, devant nous, je devrais dire ! »
Elle me prête une veste et un sac à main pour compléter ma tenue.
Je n’ose pas franchir la porte pour sortir, mais elle me pousse sur le dos. Et me voilà dehors.
L’air se glisse sous ma jupe, je reste inquiète, mais rejoins sa voiture sans me tordre la cheville. Une fois assise, ma tante me donne quelques conseils pour monter ou descendre de voiture, de ne pas dévisager les gars, de rester sérieuse et plein d’autres détails
Après s’être garées, nous arpentons les rues et, effectivement, je sens des regards sur mon dos, mes fesses, mes jambes. Nous marchons bras dessus bras dessous, et au fil des boutiques, je finis par me détendre. Sophie vient souvent dans la cabine d’essayage pour commenter les achats qu’elle veut faire pour moi. Je suis comblée par tous ses cadeaux !
Nous retournons les bras chargés quand je vois Sébastien, mon copain de classe, avec qui j’ai quelques relations intimes. Il est en compagnie d’un minet qui est en classe de seconde. Je crispe ma main sur le bras de ma tante et elle me rassure en m’effleurant de ses doigts. Nous croisons les deux garçons sans qu’ils ne se retournent sur moi.
« Tu vois ! Personne ne te reconnaît. Ce grand là, c’est lui que tu as l’habitude de sucer ? »
J’acquiesce, un peu jalouse qu’il me remplace si facilement. Est-ce parce que je lui refuse ma fleur ? Sophie me tire de ma rêverie :
« Tu sais je connais plein d’hommes qui aimeraient le remplacer. Tu es si jolie, si jeune !
« Je ne sais pas J’ai peur »
« Pour le moment, on va vite rentrer et tu vas t’occuper de moi, tous ces regards de mecs m’ont émoustillée ! »
« J’avoue que moi aussi ! »
C’est évident que vivre aussi réellement dans la peau d’une femme me transforme l’esprit. J’aime être désirée par ces hommes, alors que jusqu’alors je n’y pensais pas.
Arrivées à la voiture, j’ai les pieds en compote. C’est un manque d’habitude, me rassure Sophie.
Si elle me jette de nombreux regards lors du trajet, elle se rue littéralement sur moi quand nous sommes arrivées chez elle.
Son baiser fougueux associé à sa jambe se frottant sur mon membre, ont vite fait de me faire bander. Ma tante est une véritable artiste sexuelle !
Elle m’attire dans sa chambre et me fait asseoir sur le lit. Elle entreprend un strip-tease digne d’une professionnelle. Engoncée dans ma jupe, je préfère la quitter, ainsi que mon haut.
Je me caresse le sexe à travers la culotte. Quant à Sophie, elle quitte son string et me le jette au visage, puis m’expose son épais buisson avant de s’approcher pour dire :
« Lèche moi la chatte! »
Je m’agenouille alors qu’elle pose un pied sur le rebord du lit. Je reste intriguée par la vision d’un sexe de femme. Elle appuie sur ma tête et, très naturellement, je lèche sa vulve.
Elle me guide par des phrases courtes et je repère facilement les zones sensibles. Je lui tiens les fesses en me délectant de sa liqueur, en suçotant sa petite boule de chair, en faisant rouler ma langue au plus profond. Elle émet de longs gémissements, puis des plaintes avant des petits cris qui m’inquiètent, mais elle me force à continuer. Elle tremble sur sa jambe et me repousse pour me basculer sur le dos et me chevaucher comme une furie. En un geste, elle s’est saisie de mon membre pour le guider vers sa chatte ouverte.
Je suis débordée par ses assauts et, en quelques minutes, elle éclate sa jouissance. Elle recommence derechef ses ondulations de bassin, auxquelles cette fois je ne peux résister.
Mon sperme coule entre ses jambes et souille ses bas. Elle me lance un regard complice et je la bascule sur le lit pour nettoyer son entrejambe.
« C’était super génial ma chérie ! Tu lèches mieux que beaucoup de femmes que j’ai connues ! Bon maintenant, je vais te raccompagner et en profiter pour m’inviter chez ma sur »
Je me change à contrecoeur pour mes habits masculins, après m’être démaquillée. Ce qui me rassure, c’est que j’ai plein de choses que nous avons achetées aujourd’hui, à revêtir prochainement.
Sophie raconte un bobard à ma mère pour expliquer la raison de notre arrivée simultanée. Elle s’installe sans gêne et maman sert un apéritif. Ma sur et moi préférons un soda. Je manque de m’étrangler quand elle annonce, à haute voix, avoir fait l’amour avec un travesti cet après-midi.
« C’est une première pour moi, mais quel pied. Elle m’a léchée, baisée admirablement, puis léchée à nouveau ! C’était génial ! »
Maman ne sait plus où se mettre et ma sur me fixe alors que je suis rouge pivoine.
« Allons Sophie, ne dis pas ça pas devant les enfants ! »
« Bah ! Arrête Françoise ! Ils sont grands, ils savent de quoi je parle ! Pas vrai ? »
J’acquiesce d’un hochement de tête et Mathilde a un petit sourire au coin des lèvres.
Sophie ne reste pas pour le dîner et je fais de grands efforts pour ne pas la serrer dans mes bras quand elle nous quitte. Mathilde me prend à part et me chuchote :
« T’as baisé avec Sophie ? »
Elle a tout compris et ce n’est pas la peine de lui mentir. Je lui murmure un oui’ timide.
Elle ne me fait aucun reproche et je lui en suis gré.
Les jours suivants, Sébastien me relance sans arrêt. Il cherche à tout prix à profiter de mon petit trou, mais je ne sais pas pourquoi je n’ai pas envie de faire ça avec lui. Surtout en sachant qu’il se tape un autre. C’est à la sauvette que j’accepte de lui faire une pipe dans le vestiaire du gymnase, alors que tout le monde est déjà parti. J’avoue que ça ne me déplaît pas de recevoir son jus dans ma gorge. Ca me manquait un peu !
Ma tante ne souhaite pas que je passe tous les jours, elle veut garder un peu d’intimité. Je peux comprendre cela. Toutefois, je suis impatiente de la revoir et quand, enfin, je suis femme avec elle, j’ai l’impression de revivre. Je lui expose le désir de Sébastien et, à la fois mon envie d’être déflorée et ma crainte de souffrir …
Sophie m’invite alors à la suivre. Le simple fait de franchir le seuil de sa chambre fait monter mon désir. Mais non, elle prend un petit escabeau pour se hisser en haut de l’armoire. Comme elle me le demande, j’assure sa stabilité en la maintenant, mais j’en profite pour glisser ma main sous sa jupe pour palper une fesse.
« Tu es une sacrée coquine Julie, mais attends j’ai une surprise pour toi ! »
Elle redescend de l’échelle avec une boite en carton, qu’elle ouvre.
Je suis estomaquée de ce qu’elle en sort. Une sorte de phallus, bien imité, relié à des lanières de cuir.
« J’avais acheté ça pour un mec qui voulait que je l’encule et, en fait, je ne l’ai jamais revu depuis. Sa bonne femme à dû lui remettre le grappin dessus. Aller, attache le moi. Je vais t’apprendre ce que c’est que d’être enculée, tu vas apprécier, c’est sûr !»
Ses paroles ne sont pas autoritaires mais plutôt prévenantes, encourageantes. Elle ne garde que son string et j’ajuste les lanières sur sa taille et entre ses fesses.
« Tu veux me sucer ? » Me demande-t-elle en agitant le gode devant moi.
Le goût du caoutchouc est moins agréable que celui d’une vraie bite, mais je suis prise dans l’action. Je caresse ses jambes en pipant le gode à même faire une gorge profonde.
« C’est bien ma chérie, tu suces bien ! Maintenant, monte sur le lit et tourne toi, je vais te lubrifier, c’est important, surtout la première fois. »
Si je me contracte au premier contact de son doigt enduit d’un gel froid, quand elle me pénètre, j’éprouve une sensation merveilleuse. C’est différent de mes essais préalables, dans le sens où, ce n’est pas moi qui imprime le va et vient dans mon conduit. Elle glisse un deuxième doigt et je le sens m’écarter. Elle me caresse le dos d’une main et me sodomise, lentement, de l’autre.
Après avoir bien graissé mon entrée, elle s’essuie les doigts et se positionne.
« Si tu es prête, on va commencer, écarte bien tes fesses »
Je ne sais pas si c’est grâce à sa préparation, mais je suis rapidement investie. Une déchirure au début, puis une progression inexorable qui me distend l’intérieur.
« Ça va ? On continue ? »
« Ouiiiii ! »
Malgré la douleur initiale, j’éprouve une excitation fantastique. Je bande comme pas possible et la main de ma tante n’y est pas étrangère. Elle s’y prend très bien et en un quart d’heure de sa sodomie, tantôt lente, tantôt rapide, je me sens incapable de me retenir et éjacule sur son drap.
Elle reste fichée un long moment et ce n’est pas pour me déplaire d’être encore envahie.
Quand nous avons repris notre souffle, elle se débarrasse de sa ceinture et je me jette comme une affamée sur sa vulve pour la remercier de cette expérience.
De retour au salon, je sens encore mon anus ouvert, mais elle me rassure en me disant que c’est temporaire.
« Ça t’a plût ? »
« C’était génial ! On recommence quand ? »
« Demain si tu veux ! J’ai bien aimé aussi ! Mais, tu sais, tu es prête pour une vraie bite maintenant »
« J’ai peur »
« Je connais quelqu’un de très doux qui s’occupe à la fois des femmes et de leurs maris ! Si ça te dit »
« Je Je ne sais pas ! Il faudrait que je le voie, peut-être ? »
« Il tient un bar de nuit, on pourrait y faire un tour toutes les deux, après demain soir, je sais qu’il est là. »
Le lendemain, je suis impatiente de retrouver ma tante et c’est elle qui me prend dans toutes les positions possibles. J’aime être dans ses bras, toutefois c’est après qu’elle m’ait baisée que je l’honore à mon tour. J’ai su me retenir longtemps et c’est avec de longues giclées que j’inonde son antre. Le retour à la maison est un peu douloureux quand je marche. Heureusement qu’elle ne m’a déposée pas trop loin de chez moi.
Le jour dit, c’est en fin de soirée que je rejoins Sophie, je me change prestement pour être enfin en femme. J’ai prétexté une soirée entre copains de classe pour avoir du temps devant moi sans inquiéter ma mère. Je ne peux résister à l’envie d’embrasser et caresser ma tante, mais elle me contient pour préférer parfaire ma tenue.
Dessous blancs, souliers blancs à talons hauts, jupe grise et chemisier légèrement transparent. Perruque, maquillage un peu prononcé et bijoux complètent le tout.
« Tu es ravissante ma chérie, tu vas en faire craquer plus d’un ! »
Le bar en question est du genre lounge, avec une lumière tamisée qui me rassure un peu. Nous nous installons à une table un peu à l’écart. Ne sachant que prendre, je suis les conseils de ma tante pour un cocktail. C’est après un quart d’heure qu’apparaît Patrick, le patron du bar et ami de ma tante, qui s’approche de nous. Il est heureux de voir Sophie, qui me présente comme sa nièce, Julie.
Patrick est un beau brun, genre méditerranéen mais avec des yeux bleus pétillants, d’une petite quarantaine. Quand il me fait la bise près des lèvres, je sens une légère pression de ses doigts sur mon épaule et j’en frissonne de la tête aux pieds. Il s’assoit à notre table et ne cesse de me regarder au point que j’en suis gênée.
L’alcool me monte à la tête et j’ai besoin de me rafraîchir aux toilettes. En titubant un peu, j’ai failli aller du coté des messieurs et me suis ravisée à temps. Devant le miroir, je me tamponne un peu d’eau sur le visage et refait mon maquillage. Quand je sors en chancelant encore un peu, Patrick m’attend !
« Ça va Julie ? Je vais vous aider »
Ce disant, il m’enlace la taille non sans m’effleurer une fesse. Constatant que je ne me rebiffe pas, il s’enhardit et me lève le menton, ses lèvres s’approchent et je ne sais que faire. Embrasser un homme, aussi charmant soit-il, m’effraye.
« Et bien vous deux, vous ne perdez pas de temps ! »
Sophie est derrière moi et s’approche.
« Dis, Patrick, tu habites toujours à coté ? »
Le bellâtre interrompt notre union et dit :
« Si tout le monde est d’accord, on peut y aller. Ce soir c’est calme ici et je n’ai pas besoin de rester ! »