Marie
Je ne comprends pas mon corps, je frissonne, j’ai envie de me faire prendre, jamais auparavant je n’avais ressenti un tel désir. Je veux du plaisir. Pour la première fois de ma vie, je veux un plaisir égoïste, peu m’importe le partenaire, peu m’importe ce qu’il ressentira. Mon sexe dégouline à en tremper les draps, mais c’est mon fils qui est à mon côté, je n’ai pas le droit. Je sens son membre dur le long de mes fesses, qui s’agite, a des soubresauts. Pierre me retourne, il se couche sur moi en position, j’écarte mes jambes, et me pénètre d’un coup. Avec toute la mouille qui humidifie le haut des cuisses, son pénis n’a pas eu de mal, cette fois, à rentrer dans mon ventre. Sa jeunesse et son manque d’expérience lui font oublier la douceur. Je sens son sexe me labourer, mais c’est trop vite, trop violent. Je veux du plaisir. Je n’ai pas bougé jusqu’ici, je ne peux sortir de ma tête que c’est mon fils qui me lime.
Tant pis, je positionne mes mains sur ses fesses et tente un mouvement pour positionner mon vagin et sentir ce sexe en moi. Malheureusement est-ce geste ? Pourtant le plus discret possible, je sens encore une vague de foutre me remplir. Je veux le haïr, le frapper, l’insulter, mais c’est mon fils. Il se retire, emportant avec lui une partie du trop-plein de sperme. Il se lève et repart dans sa chambre. J’ai envie de pleurer.
Je traîne un peu au lit, car je travaille ce soir et je repense à cette nuit. Je ne sais pas comment je dois réagir envers Pierre. Ce matin, après une douche et retiré les draps du lit pour laver toutes ces traces de notre folle nuit, je rentre dans la cuisine. Pierre me dit bonjour sans lever la tête et finit son bol de chocolat, se lève pour se préparer et partir à la fac. Je reste debout, bois un café et ne parle pas non plus, ne sachant que dire.
Pierre partit, je reste seule nue sous ma robe de chambre, j’ai retiré ma chemise de nuit, ce témoin de nos ébats de la nuit. Dans la salle de bains, je me découvre devant la glace et vois mon sexe velu et pas entretenu. Pour la première fois, j’ai envie de me faire une beauté à cette place et m’installe sur un siège jambes écartées et une jambe sur l’accoudoir. Je veux nettoyer, couper, épiler par endroit, pas un ticket de métro, comme c’est la mode dans les magazines, mais un joli sexe. Je m’applique avec les ciseaux, la tondeuse et la pince à épiler. Je n’ai pas vu le temps passé, les moindres recoins de peau ont été passés en revue, la journée est bien avancée et je dois me préparer pour aller à l’hôpital. Pierre est rentré et se trouve dans sa chambre pour étudier. Je l’appelle pour manger ensemble avant mon départ et avalons le dîner sans un mot. Je m’aperçois que nous n’avons échangé qu’un bonjour depuis la fin de soirée d’anniversaire.
Bonsoir Pierre, je pars au travail.
Bonsoir maman, à demain.
Arrivée à l’hôpital, habituellement, je mets ma blouse sur mes sous-vêtements, aujourd’hui, je me sens belle dans mon nouveau corps et décide de me mettre nue. En me rendant dans mon service, je sens l’air frais pénétrer sous la blouse et chatouiller mon nouveau pubis. Sylvie, l’aide-soignante avec qui je travaille, est étonnée de ma tenue, car ma poitrine écarte les boutonnières qui laissent apparaître ma peau nue entre mes seins. Cela ne risque pas d’arriver à Sylvie, celle-ci a des petits seins et avec ou sans soutien-gorge, la blouse tombe toute droite. Cette nuit de travail dans cette tenue me rend folle et mon sexe ne cesse d’être humide et en demande.
Le matin, je rentre, Pierre est encore couché. Je me déshabille et prends une douche froide pour faire tomber la température, me mets au lit et essaie de m’endormir. Pour la première fois, je me mets nue sous les draps.
J’ai eu du mal à l’endormissement, mais j’ai fini par sombrer dans le sommeil et me réveille après avoir fait de fabuleux rêves érotiques. En m’étirant, je sursaute en voyant Pierre allongé à côté de moi. Je ne veux pas qu’il me prenne encore aujourd’hui, mais comment lui dire, lui faire comprendre. Je repense à ce geste que j’ai eu cette nuit lorsque j’ai posé mes mains sur ses fesses. A-t-il compris ce que je voulais ? A-t-il compris qu’il y avait un début de consentement ? Et maintenant comment dire non ? Pendant que je réfléchis, il vient sur moi. Mon sexe répond tout de suite en s’humidifiant. D’accord, il me veut, mais moi je veux mon plaisir et je ne le laisserais pas passer. Il présente son gland à l’entrée de mes lèvres entrouvertes et me pénètre aussi durement que la nuit dernière. Rapidement, je croise mes jambes derrière lui et bloque son bassin. Il ne peut plus bouger, c’est moi qui maîtrise les mouvements.
Je sens son membre bandé fouiller mon ventre, je commence à prendre du plaisir. Je remue à mon gré, je guide le sexe de pierre dans mon vagin, le plaisir augmente, mon corps commence à frémir, mes seins commencent à me faire mal, sous mes fesses, les draps sont trempés de ma mouillure. J’accélère le mouvement, Pierre toujours coincé entre mes jambes, je tremble, mes tétons se tendent, mes poils se hérissent, un courant électrique me parcourt, un cri sort de ma bouche.
Je Jouiiiii……….
Je relâche complètement mes jambes, desserre leurs étreintes. Je suis épuisée. J’ai eu un orgasme…
Pierre a repris son pilonnement et ne tarde pas à exploser à son tour, son visage est déformé, sa jouissance n’est pas la même qu’auparavant, plus intense. Nous venons de perdre notre pucelage ensemble. Son sperme me réchauffe l’entrejambe. Je suis aux anges, je lui caresse doucement les cheveux et l’embrasse sur la joue et lui dit :
Merci.
Merci pour ce moment.