Je suis dans le bus. Je ne suis pas bien fier. Je vais tromper Lola. J’arrive à l’adresse indiquée. C’est à coté de la fac. Anaïs m’attend à l’entrée de son entreprise…
— Je te ferais visiter toute à l’heure…
Plein de fantasmes entrent dans ma tête. Le bureau, le copieur, les meubles de fichiers. Il est encore temps de partir. On marche sur le trottoir d’un pas rapide. J’entends les cliquetis de ses talons. On ne parle pas. On entre dans un bistrot à l’ancienne avec des tables à nappes à carreaux. On s’assied sur une banquette parmi des étudiants. Je suis serré entre elle et une fille en jean. Face à moi, une jolie brune me sourit. Le garçon qui est à coté est peut-être avec elle. C’est marrant de se trouver serrés comme çà. Mes genoux touchent les siens. Je suis contre la fille à coté de moi. Je sens les cuisses d’Anaïs qui me serre. On passe le repas sans parler sinon aux autres. Quand on arrive au moment du café, Anaïs me fait signe de me lever…
— On le prendra chez moi !…
La brune n’a pas l’air très contente. Avant que je ne sorte, je sens son genou qui se frotte contre le bord de ma cuisse. Je n’ai pas envie de me lever. Je laisse faire un instant. Quand je suis debout pour partir, elle me fait un grand sourire, retourne vers le regard de son copain…
On est dehors. On marche. Anais habite à deux pas. Elle compose le code. On entre…
— Tu permets que je prenne une douche ?…
Elle ressort de la salle de bain avec seulement une serviette qui l’entoure. Elle s’assied dans le fauteuil, les deux jambes serrées. La serviette est si courte que je vois en dessous son petit minou taillé. Elle détache le pan pour ouvrir, montre ses seins, son corps…
— Tu veux que je m’habille comment ?…
— Comme çà, c’est bien…
— C’est un peu trop décolleté…
Elle éclate de rire. Elle est nue devant moi. Ses deux seins sont des friandises…
— Viens !…
Je ne me fais pas prier. J’arrive devant elle. Je m’abaisse pour lui lécher le ventre. Elle écarte les cuisses. Son petit minou doux a un goût de framboises gorgée d’acidité, de sucre. Je lèche l’intérieur, les rondeurs, les cotés…
— Huuuuummmmm !… Dire que pendant ce temps les autres sont au travail !…
Elle me dit çà. Elle a plié ses jambes, les pieds posés à plat sur le fauteuil, les cuisses écartées. Ma langue se promène sur sa toison, l’ouvre à chaque lapée, se perd à l’intérieur, remonte sur le bouton. Je me sens à l’aise avec une impression de calme, comme au bord de la mer quand les vagues par temps de vent montent, descendent sur le sable au soleil. Ses pailles châtain bougent, s’écartent. Ma marée progresse sur le sable mouillé, créant des ondées de chaleurs qui s’enfoncent. Je tournoie, me vrille, me répand dans ce goût de framboises. Son ventre se resserre. Sa gorge se noue, se laisse gémir. Ses lèvres s’écartent, se mouillent, se mordent. Son téléphone vibre…
— Allo, oui ?… Mon chéri !… Non, j’ai pris mon après-midi… Je vais aller faire les magasins… Oui !…
Ma langue ne s’arrête pas. Je sais que ce « Oui ! » me parle. Elle continue de répondre, évitant de se laisser aller à des intonations troublantes, des mots gémis. Elle y arrive plutôt bien. Je m’aventure plus loin, la lèche au long de la fente, remonte au clito, l’entoure, le presse, le lâche, revient par léchées ripantes. Je redescends la fente jusqu’au bas. Elle est enfoncée dans le fauteuil. Je me retrouve sur le petit trou. Je passe. Elle se mord, se tortille. Tout est doux, agréable. Je reste à filer, là. Elle a des convulsions, raccroche…
Elle me ramène à ses lèvres, m’attire, m’embrasse avec fougue. Elle enlève mes habits, sort d’un tiroir de table un préservatif, le place. Elle me fait asseoir sur le fauteuil, le sexe dressé. Elle vient s’immiscer. Après, c’est surtout elle qui bouge. Elle monte, descend. Elle a fermé les yeux. Elle gémit de plus belle. J’ai la chance de sentir ses parois sur moi. Cette fille est trop belle !… Je ne vais pas tenir. Elle non plus. Elle crie !…
— Aaah !… Aaaaah !.. Aaaaaah !… Aaaaaaah !… Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !…
Elle vient de jouir. Elle s’accroche à mon cou, continuant ses montées-descentes. Je n’en peux plus, elle est trop sublime ! Je ferme les yeux. Levant le visage qui gonfle à éclater au ciel, je sens voler le liquide dans l’espace prévu pour le cueillir. Je jouis… Huuuuuummmm !… Lola !..