La nuit commence à tomber sur la camargues. Seul, quelques gardians ramènent les taureaux égarés. Ce soir, les parents de Romain organisent une soirée à thème. "Le flamenco". deux jeunes gitans, Django et Chico, accompagnés d’Angélina, superbe danseuse tsigane, sont venus pour mettre l’ambiance. Les deux jeunes guitaristes s’approchent de Romain, le prenne dans leurs bras.
-Salut, mon frère, tu vas bien, ta copine? Demande Chico en
me regardant.
-Malheureusement non, dit Romain, c’est dommage.
-Prenez bien soin de lui, me dit-il.
Romain me lance un regard. Ce genre de regard qui fusille les femmes. Je suis envoutée par l’assurance, le calme, mais aussi la beauté de cet homme. Il s’avance vers moi, et m’embrasse dans le cou.
-Tu n’as rien de prévu cette nuit, me souffle-t-il.
-Si, dis-je à son oreille, j’ai une dette à honorer.
-Aie, dois-je m’attendre au pire.
Il tourne les talons, et se dirige vers les invités pour les saluer. Quand a moi, je rejoins Marie au salon. Là, je trouve Angélina assise sur les genoux de Daniel. Elle est vêtue de la traditionnelle robe flamenco. Très belle.
-J’aurai pas assez d’une vie pour te remercier papa, dit-elle.
En fait, les trois gitans ont été adoptés suite à la perte de leurs parents dans un accident de la route. Ce sont pratiquement les frères de Romain. la soirée se passe aux sons des guitares, et des danses gitanes. Vers minuit, je cherche Romain, en vain. Sans doute une virée nocturne à cheval avec ses copains. je décide de monter à ma chambre pour me changer. J’aperçois une forme humaine sous les draps. je fais mine de ne pas m’en rendre compte, et me déshabille. Une fois nue, je me glisse dans le lit. lui aussi est nu, ce salaud.
-Allez, bonne nuit, dis-je.
Romain fait un bond.
-Quoi, c’est une blague, dit-il.
-Mais tu es là, excuse moi, je t’avais pas vu.
Je me tourne vers lui, on éclate de rire. Mais rapidement, le rire s’estompe quand il ouvre mes lèvres avec sa langue. Un baiser comme je les aime. Avec une langue travailleuse. C’est pas pour autant que je reste inactive. Ma main part à la recherche de l’objet de tous mes désirs. Celui qui m’a faite crier dans la camargues. il est là, bandé au maximum. je passe une jambe par dessus la cuisse de mon amant. le gland est bien décalotté contre ma chatte. Je saisis la queue, et la fait glissée entre mes lèvres. Ma mouille facilite la pénétration. Je soupire de bien être. je ferme les yeux. Mon corps ne va pas tarder à succomber. J’essaie de me retenir. Mais le mâle est trop fort, trop vicieux. Il est fait pour faire l’amour.
-Saalaud.. tu me fais jouir salaud..oui mon dieu, comme tu
me régales. ha..ha, c’est un mec comme toi qu’il me faut.
Je suis maintenant assise sur lui, empalée sur sa bite. Je me cambre en arrière, et prend appuie sur mes mains. il a compris ce que j’attends de lui. Ses mains prennent mes seins gonflés par le désir. Les bouts, dressés au plafond, attendent leur tour. de temps en temps, un doigt s’échappe, et vient tourner sur mon clitoris, lui aussi, tout excité. A force de caresses, et de coups de reins incessant, mon corps est pris de spasmes. Ma respiration s’accélère. La sueur envahit mon front.
-Noonn..pas çà, non..ha.ha, que c’est bon ce que tu me fais mon dieu. Enfoiréé, ha, je joui encore, salaud, ouii.
L’orgasme est fort, je penche ma tête pour voir la cyprine s’échapper de ma chatte. D’un coup, je sens les mains de Romain se crisper sur mes hanches.
-Putain, han, je crache, tu m’as eu salope. Tu es contente hein? ha..ha
-Chut, fais toi plaisir mon chéri.
Maintenant, c’est sa semence qui gicle au fond de mon ventre. Je le retiens jusqu’à la dernière goutte. Je lui presse même les testicules, au cas ou, il en resterai. Epuisée, mais heureuse, je roule sur le côté. Il se penche sur moi, et me prend tendrement les lèvres.
-Oh mon amour, dire que tout çà va s’arrêter. Je t’aime tellement. Depuis nôtre première rencontre dans les calanques, je n’ai cessé de penser à toi.
-Moi aussi je t’aime, pourtant je m’attache pas facilement a une femme. J’ai trop eu de déception par le passé.
J’espère qu’on aura l’occasion de se revoir, ma chérie.
Et voilà, le séjour se termine, et avec lui, les merveilleux moments passés sou le soleil camarguais. Romain m’a rendu heureuse comme personne.
Mon mari arrive. Serrements de mains, embrassades.
-bonjour tout le monde. Ma femme a été sage? Viens que je t’embrasse Caro… Ambre, pardon, ou ai-je la tête.
"Caro, tiens, mon mari serait-il infidèle. Ce serait trop beau. Inespéré.
Marie me prend par l’épaule.
-Tu vas lui manquer ma chérie. S’il te plait, ne le fais pas souffrir.
-Lui aussi va me manquer, dis-je. Mais on va pas tarder à se revoir.
J’embrasse tout le monde. je m’approche de Romain, et le prend par la nuque.
-Merci pour tout mon amour. Tu as entendu ce qu’à dit mon mari. A bientôt, très bientôt. Tu es l’amour de ma vie.
Je t’aime tant. Et puis, quel amant merveilleux tu es.
-Toi aussi, tu es l’amour de ma vie Ambre. je t’attendrai le temps qu’il faudra.
C’est les yeux remplis de larmes que je quitte la manade.
Inespéré.
