Le corps se cambre sous l’effet de cette audacieuse dialectique. Ainsi échauffé, il réclame son dû.
Mais pourquoi se précipiter ? Tout n’a pas été stimulé ! N’as-tu donc jamais lu les oeuvres du divin marquis ? Non ? Permets-moi de te les conter à ma façon.
Ma bouche quitte progressivement ton sexe inondé pour faire subir le même affolant traitement au petit orifice plissé situé dans la contiguïté. En effet, pourquoi délaisser le séant ? Indécent ? Non, intelligent car bienfaisant ! Abandonnant le périnée, ma langue remonte lentement l’entrejambe pour amicalement chatouiller le sphincter. Cette prévenance buccale peut rebuter – je le conçois aisément – les hommes qui la dispensent. Mais au diable l’avarice ! Vive la prodigalité ! Néanmoins, cette excentricité peut également dérouter la gent féminine envahie d’un sentiment d’anxiété face à cette nouveauté. La dame peut alors se refuser, soit par peur d’être malmenée, soit en raison de ses préjugés. Dans ce cas, il ne faut nullement insister mais rassurer ; ses craintes, éminemment légitimes et pleinement compréhensibles, sont, en effet, sans fondement si l’acte est bien mené. Pour cela, il faut du temps, il faut prendre le temps, il faut prendre son temps. D’ailleurs, un dicton ne dit-il pas que tout vient à point à qui sait attendre ?! Toutefois, je me permets de rappeler et d’insister sur le fait que cette approche, non seulement exclue toute précipitation, mais est et doit rester un acte d’amour et non de bestialité, un instant de plaisir partagé et non un fantasme imposé, un moment de volupté et non une volonté de violence ou de soumission, une sensuelle découverte du corps féminin et non l’assouvissement d’une perversion. Bref, la démarche doit, en toute circonstance, être empreinte de respect. Ceci dit, revenons, s’il te plaît, au coeur de notre sujet.
Le fondement est source de volupté. Jouissons-en alors jusqu’à satiété ! Néanmoins, si cette partie charnue est une zone érogène, elle n’en demeure pas moins une région sensible, qui requiert une attention particulière. Tandis que mes mains pétrissent ce fessier si complaisamment exposé, ma bouche, toujours affamée, suit le chemin des éphèbes. La présence de ma langue à cet endroit inattendu suscite invariablement une involontaire contraction des muscles postérieurs, voire un mouvement de retrait, simple réflexe anatomique face à une caresse inconnue selon moi et non réminiscence d’une réticence passée. Cette réaction sans conséquence peut s’accompagner d’une prude question, qui n’en est pas une puisque révélatrice d’une approbation tacite en raison de sa suavité : ? Qu’est-ce que tu fais ? ?
? Je me fais plaisir ! ? Joignant le geste à la parole, mes mains écartent les chairs pour mieux discerner la raie que ma langue parcourt avec ravissement. Ma bouche embrasse amoureusement le siège de mes désirs tandis que mes doigts repartent vers l’intimité un temps délaissée ; ils la caressent et la transgressent avec volupté. C’est avec autant de célérité que la langue s’intéresse maintenant à cette fleur étoilée de couleur brune ou rosée. La surprise passée, le corps se détend pour mieux apprécier cette délicate attention, cet hommage improvisé. Mais la rose des vents ne s’offre pas au premier venu : tel un cerbère, un muscle annulaire en protège l’entrée. Pour investir la place, il me faut donc amadouer ce gardien, le cajoler, l’apprivoiser. Délicatement, j’exerce une douce pression linguale, qui finit par porter ses fruits. Tendrement câliné, le sphincter cède à mes avances et le bout de la langue s’introduit dans l’antre convoité. Simultanément, je masse consciencieusement la muqueuse vaginale, qui, à ma grande satisfaction, enduit ma main de son onctueuse émulsion, preuve concrète de la réalité du désir féminin. Soit dit en passant, mon orgueil de mâle s’en trouve grandi, d’autant que le bassin soulevé, la tête enfoncée dans l’oreiller, l’être aimé creuse la cambrure de ses reins. Tandis que j’accélère le mouvement, ma bouche s’empare avidement du fruit défendu, définitivement livré à mon appétence. Je noie de mes baisers le puits desséché. À ma salive j’ajoute le nectar qui suinte des lèvres gonflées de plaisir. Dans une folle sarabande, ma langue multiplie les aller retour afin de décupler les sensations. Tout est noyé de sécrétions ! Quelle ablution ! Soupirant de contentement, ma dulcinée sombre dans un abîme de plaisirs. Elle voudrait que ça ne finisse jamais. Cette langue qui passe de son ventre à ses reins, pénétrant dans l’un, forçant l’autre, la plonge dans un océan de jouissances, agitant son corps entier dans une houle frénétique. Les mots sont désormais impuissants pour décrire l’incomparable bien-être que lui procurent mes caresses. En route pour Cythère !
Nous voici à l’aube de la découverte d’une nouvelle félicité. Tout en poursuivant mes suaves usages, j’approche mon pouce du cratère convoité ; celui-ci s’est doucement dilaté sous l’effet de mes prévenances buccales. J’entreprends alors de masser avec mon doigt humidifié le sphincter, d’abord délicatement, puis en accentuant progressivement la pression digitale. Le muscle se soumet graduellement à mes caprices, laissant passer une première phalange, puis la deuxième. Mon pouce introduit, je lui imprime un mouvement circulaire ; visiblement, tu apprécies puisque tu te déhanches sensuellement. Ma langue ne cesse de feuilleter ton intimité, de s’abreuver à cette fontaine de jouissance, et en répand la sève sur la fleur plissée sise à proximité. Soudain, le désir m’enflamme ! Je retire mon pouce pour lui substituer le majeur, plus facile à manoeuvrer. Il franchit l’obstacle anal avec une étonnante facilité ; il est littéralement happé ! Face à un tel appétit, je lui adjoints l’index et l’annulaire, qui s’égayent dans la cavité du rectum. Ma bouche les rejoint dans leur audacieuse chorégraphie, fluidifiant les mouvements, accompagnant chaque soubresaut avec une lubrifiante harmonie. La tête entre les bras, tu soupires d’aise et te soumets à ce délicieux ballet.
Mais je n’y tiens plus ! La vue de cette croupe ainsi explorée enflamme mon corps et mon esprit : il me faut libérer la bête ! Enfiévré, je me déboutonne précipitamment. Mes tempes palpitent, mon coeur tambourine. Je dégage mon membre tumescent que j’exhibe fièrement. Mais le pantalon aux chevilles et le boxer à mi-hauteur, me voilà bien empêtré ! Il me faut rapidement me dégager de ce carcan improvisé. Je t’abandonne quelques secondes pour me libérer plus ou moins habilement, jetant le pantalon par ici, propulsant le slip par là et balançant les chaussettes à l’autre extrémité ; je ne conçois la sexualité que dénudé, au moins sur une moitié. Sitôt fait, j’envoie mes mains vérifier si ton plaisir ne s’est pas estompé dans l’intervalle – le désir féminin est si volatile ! Rasséréné, je m’avance pour taquiner le sphincter avec ma turgescence. Le souffle court, ma respiration est désormais plus sourde et plus rapide. Lentement, j’engage mon vit turgide dans le puits étroit de ton fondement. Tes mains se crispent, tes lèvres se plissent. Je m’enfonce inexorablement, en plaquant mon pubis contre tes fesses, le sexe planté au fond de tes reins jusqu’à la garde, sans bouger. Ton séant a tout avalé : maintenant, je suis en toi, maintenant je suis à toi. C’est une émotion unique et délectable, qui n’a aucune équivalence avec les autres plaisirs – tout aussi excitants – que procure le corps féminin (2). C’est un sentiment intense mais difficilement explicable. Par contre, je sais que c’est une volupté partagée. En effet, sentir cette raideur, douce et dure à la fois, qui rentre en toi et touche tes organes internes, te procure une exquise sensation, ôtant par la même occasion tes derniers doutes, tes dernières réticences. C’est avec engouement que tu te livres désormais à mon amusement. J’entame alors un va-et-vient croissant. Mais je perds pied : la vision de ma virilité fichée dans ton fessier annihile mes pensées et grise mon esprit ; l’être civilisé s’éclipse face à la bête en rut – la lubricité de mon regard témoigne de cette métamorphose. Je pilonne avec entrain l’arrière-train. Tu t’abandonnes à cette délicieuse fureur animale. Paradoxal ? Non, puisque le plaisir vient progressivement et s’intensifie en proportion avec mon endurance (3). Mieux, au fur et à mesure des allée et venue de ma verge au creux de tes reins, des glandes exocrines sécrètent une substance lubrifiant les parois rectales. Phénomène difficile à croire pour le novice mais bien réel pour le sodomite ! Preuve – s’il en fallait une – que cette pratique n’est nullement indécente, encore moins contre nature (4).
Une fièvre érotique embrase ton corps. Mais cet incendie n’est rien comparé au brasier que tu peux susciter par toi-même. En effet, pendant que je te chevauche fougueusement, tu as adroitement glissé ton bras droit sous ton ventre et plongé tes doigts au coeur de ton intimité en fusion, démultipliant par la même le plaisir que tu sens monter de tes reins. J’aime lorsque tu te caresses, cela m’excite ! En réplique, j’accrois mon effort, j’accentue mon galop. Sans freiner mon élan, je m’approche de ton oreille pour te chuchoter une question sur le ton de la confidence : ? Tu aimes ? ? Et là, c’est surprise et peut-être même haletante que tu t’entendras répondre ? oui ? dans un souffle… Vaincue ? Non, vainqueur !
La fin approche : je sens – à regret – venir la jouissance, irrésistible, inexorable. Avec fougue, j’accélère le mouvement lorsque dans un grognement, je m’enfonce jusqu’à la racine (5). Encore quelques soubresauts et je reste là, immobile, planté au tréfonds de ton être, vaincu… Vaincu mais heureux puisque nous ne faisons alors plus qu’un. Mais je pèse. Aussi est-ce avec soupir que je me retire, définitivement vaincu.
Je te laisse peut-être endolorie, mais je ne regrette rien, j’en suis presque ravi. Je sais, en effet, que malgré cela ou e corps se cambre sous l’effet de cette audacieuse dialectique. Ainsi échauffé, il réclame son dû.
Mais pourquoi se précipiter ? Tout n’a pas été stimulé ! N’as-tu donc jamais lu les oeuvres du divin marquis ? Non ? Permets-moi de te les conter à ma façon.
Ma bouche quitte progressivement ton sexe inondé pour faire subir le même affolant traitement au petit orifice plissé situé dans la contiguïté. En effet, pourquoi délaisser le séant ? Indécent ? Non, intelligent car bienfaisant ! Abandonnant le périnée, ma langue remonte lentement l’entrejambe pour amicalement chatouiller le sphincter. Cette prévenance buccale peut rebuter – je le conçois aisément – les hommes qui la dispensent. Mais au diable l’avarice ! Vive la prodigalité ! Néanmoins, cette excentricité peut également dérouter la gent féminine envahie d’un sentiment d’anxiété face à cette nouveauté. La dame peut alors se refuser, soit par peur d’être malmenée, soit en raison de ses préjugés. Dans ce cas, il ne faut nullement insister mais rassurer ; ses craintes, éminemment légitimes et pleinement compréhensibles, sont, en effet, sans fondement si l’acte est bien mené. Pour cela, il faut du temps, il faut prendre le temps, il faut prendre son temps. D’ailleurs, un dicton ne dit-il pas que tout vient à point à qui sait attendre ?! Toutefois, je me permets de rappeler et d’insister sur le fait que cette approche, non seulement exclue toute précipitation, mais est et doit rester un acte d’amour et non de bestialité, un instant de plaisir partagé et non un fantasme imposé, un moment de volupté et non une volonté de violence ou de soumission, une sensuelle découverte du corps féminin et non l’assouvissement d’une perversion. Bref, la démarche doit, en toute circonstance, être empreinte de respect. Ceci dit, revenons, s’il te plaît, au coeur de notre sujet.
Le fondement est source de volupté. Jouissons-en alors jusqu’à satiété ! Néanmoins, si cette partie charnue est une zone érogène, elle n’en demeure pas moins une région sensible, qui requiert une attention particulière. Tandis que mes mains pétrissent ce fessier si complaisamment exposé, ma bouche, toujours affamée, suit le chemin des éphèbes. La présence de ma langue à cet endroit inattendu suscite invariablement une involontaire contraction des muscles postérieurs, voire un mouvement de retrait, simple réflexe anatomique face à une caresse inconnue selon moi et non réminiscence d’une réticence passée (1). Cette réaction sans conséquence peut s’accompagner d’une prude question, qui n’en est pas une puisque révélatrice d’une approbation tacite en raison de sa suavité : ? Qu’est-ce que tu fais ? ?
? Je me fais plaisir ! ? Joignant le geste à la parole, mes mains écartent les chairs pour mieux discerner la raie que ma langue parcourt avec ravissement. Ma bouche embrasse amoureusement le siège de mes désirs tandis que mes doigts repartent vers l’intimité un temps délaissée ; ils la caressent et la transgressent avec volupté. C’est avec autant de célérité que la langue s’intéresse maintenant à cette fleur étoilée de couleur brune ou rosée. La surprise passée, le corps se détend pour mieux apprécier cette délicate attention, cet hommage improvisé. Mais la rose des vents ne s’offre pas au premier venu : tel un cerbère, un muscle annulaire en protège l’entrée. Pour investir la place, il me faut donc amadouer ce gardien, le cajoler, l’apprivoiser. Délicatement, j’exerce une douce pression linguale, qui finit par porter ses fruits. Tendrement câliné, le sphincter cède à mes avances et le bout de la langue s’introduit dans l’antre convoité. Simultanément, je masse consciencieusement la muqueuse vaginale, qui, à ma grande satisfaction, enduit ma main de son onctueuse émulsion, preuve concrète de la réalité du désir féminin. Soit dit en passant, mon orgueil de mâle s’en trouve grandi, d’autant que le bassin soulevé, la tête enfoncée dans l’oreiller, l’être aimé creuse la cambrure de ses reins. Tandis que j’accélère le mouvement, ma bouche s’empare avidement du fruit défendu, définitivement livré à mon appétence. Je noie de mes baisers le puits desséché. À ma salive j’ajoute le nectar qui suinte des lèvres gonflées de plaisir. Dans une folle sarabande, ma langue multiplie les aller retour afin de décupler les sensations. Tout est noyé de sécrétions ! Quelle ablution ! Soupirant de contentement, ma dulcinée sombre dans un abîme de plaisirs. Elle voudrait que ça ne finisse jamais. Cette langue qui passe de son ventre à ses reins, pénétrant dans l’un, forçant l’autre, la plonge dans un océan de jouissances, agitant son corps entier dans une houle frénétique. Les mots sont désormais impuissants pour décrire l’incomparable bien-être que lui procurent mes caresses. En route pour Cythère !
Nous voici à l’aube de la découverte d’une nouvelle félicité. Tout en poursuivant mes suaves usages, j’approche mon pouce du cratère convoité ; celui-ci s’est doucement dilaté sous l’effet de mes prévenances buccales. J’entreprends alors de masser avec mon doigt humidifié le sphincter, d’abord délicatement, puis en accentuant progressivement la pression digitale. Le muscle se soumet graduellement à mes caprices, laissant passer une première phalange, puis la deuxième. Mon pouce introduit, je lui imprime un mouvement circulaire ; visiblement, tu apprécies puisque tu te déhanches sensuellement. Ma langue ne cesse de feuilleter ton intimité, de s’abreuver à cette fontaine de jouissance, et en répand la sève sur la fleur plissée sise à proximité. Soudain, le désir m’enflamme ! Je retire mon pouce pour lui substituer le majeur, plus facile à manoeuvrer. Il franchit l’obstacle anal avec une étonnante facilité ; il est littéralement happé ! Face à un tel appétit, je lui adjoints l’index et l’annulaire, qui s’égayent dans la cavité du rectum. Ma bouche les rejoint dans leur audacieuse chorégraphie, fluidifiant les mouvements, accompagnant chaque soubresaut avec une lubrifiante harmonie. La tête entre les bras, tu soupires d’aise et te soumets à ce délicieux ballet.
Mais je n’y tiens plus ! La vue de cette croupe ainsi explorée enflamme mon corps et mon esprit : il me faut libérer la bête ! Enfiévré, je me déboutonne précipitamment. Mes tempes palpitent, mon coeur tambourine. Je dégage mon membre tumescent que j’exhibe fièrement. Mais le pantalon aux chevilles et le boxer à mi-hauteur, me voilà bien empêtré ! Il me faut rapidement me dégager de ce carcan improvisé. Je t’abandonne quelques secondes pour me libérer plus ou moins habilement, jetant le pantalon par ici, propulsant le slip par là et balançant les chaussettes à l’autre extrémité ; je ne conçois la sexualité que dénudé, au moins sur une moitié. Sitôt fait, j’envoie mes mains vérifier si ton plaisir ne s’est pas estompé dans l’intervalle – le désir féminin est si volatile ! Rasséréné, je m’avance pour taquiner le sphincter avec ma turgescence. Le souffle court, ma respiration est désormais plus sourde et plus rapide. Lentement, j’engage mon vit turgide dans le puits étroit de ton fondement. Tes mains se crispent, tes lèvres se plissent. Je m’enfonce inexorablement, en plaquant mon pubis contre tes fesses, le sexe planté au fond de tes reins jusqu’à la garde, sans bouger. Ton séant a tout avalé : maintenant, je suis en toi, maintenant je suis à toi. C’est une émotion unique et délectable, qui n’a aucune équivalence avec les autres plaisirs – tout aussi excitants – que procure le corps féminin C’est un sentiment intense mais difficilement explicable. Par contre, je sais que c’est une volupté partagée. En effet, sentir cette raideur, douce et dure à la fois, qui rentre en toi et touche tes organes internes, te procure une exquise sensation, ôtant par la même occasion tes derniers doutes, tes dernières réticences. C’est avec engouement que tu te livres désormais à mon amusement. J’entame alors un va-et-vient croissant. Mais je perds pied : la vision de ma virilité fichée dans ton fessier annihile mes pensées et grise mon esprit ; l’être civilisé s’éclipse face à la bête en rut – la lubricité de mon regard témoigne de cette métamorphose. Je pilonne avec entrain l’arrière-train. Tu t’abandonnes à cette délicieuse fureur animale. Paradoxal ? Non, puisque le plaisir vient progressivement et s’intensifie en proportion avec mon endurance Mieux, au fur et à mesure des allée et venue de ma verge au creux de tes reins, des glandes exocrines sécrètent une substance lubrifiant les parois rectales. Phénomène difficile à croire pour le novice mais bien réel pour le sodomite ! Preuve – s’il en fallait une – que cette pratique n’est nullement indécente, encore moins contre nature.
Une fièvre érotique embrase ton corps. Mais cet incendie n’est rien comparé au brasier que tu peux susciter par toi-même. En effet, pendant que je te chevauche fougueusement, tu as adroitement glissé ton bras droit sous ton ventre et plongé tes doigts au coeur de ton intimité en fusion, démultipliant par la même le plaisir que tu sens monter de tes reins. J’aime lorsque tu te caresses, cela m’excite ! En réplique, j’accrois mon effort, j’accentue mon galop. Sans freiner mon élan, je m’approche de ton oreille pour te chuchoter une question sur le ton de la confidence : ? Tu aimes ? ? Et là, c’est surprise et peut-être même haletante que tu t’entendras répondre ? oui ? dans un souffle… Vaincue ? Non, vainqueur !
La fin approche : je sens – à regret – venir la jouissance, irrésistible, inexorable. Avec fougue, j’accélère le mouvement lorsque dans un grognement, je m’enfonce jusqu’à la racine . Encore quelques soubresauts et je reste là, immobile, planté au tréfonds de ton être, vaincu… Vaincu mais heureux puisque nous ne faisons alors plus qu’un. Mais je pèse. Aussi est-ce avec soupir que je me retire, définitivement vaincu.
Je te laisse peut-être endolorie, mais je ne regrette rien, j’en suis presque ravi. Je sais, en effet, que malgré cela ou grâce à cela, tu me sens toujours en toi, je suis encore présent dans le creux de tes reins et cela prolonge ton plaisir…
Voici la fin du voyage et je ne peux m’empêcher de soupirer en pensant déjà au prochain tout en câlinant l’être aimé, blotti tout contre moi. Ah ! Les plaisirs des travaux manuels ! Ah ! Les joies de l’oralité !grâce à cela, tu me sens toujours en toi, je suis encore présent dans le creux de tes reins et cela prolonge ton plaisir…
Voici la fin du voyage et je ne peux m’empêcher de soupirer en pensant déjà au prochain tout en câlinant l’être aimé, blotti tout contre moi. Ah ! Les plaisirs des travaux manuels ! Ah ! Les joies de l’oralité !