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Au service (pas st secret) de Madame – Chapitre 8

Au service (pas st secret) de Madame - Chapitre 8



— Mon cher, si vous tenez à votre place, il vous faudra vous montrer plus exigent avec votre personnel. Aussi, je vais vous imposer l’un de mes amis digne de confiance comme votre secrétaire très particulier. Il me rapportera toutes vos décisions. Mais, je tiens à vous rassurez. Si tout se passe comme je le souhaite, rien ne sortira de mon coffre-fort. Aussi, je vous demanderai de permettre quelques libertés que votre gouvernement a eu la gentillesse de nous retirer. Comme celle de se mettre en couple entre personne du même sexe par exemple. J’y tiens tout particulièrement. Dans le cas contraire, mes avocats se chargeront de donner copie de mes dossiers à la presse.

— Madame, sachez que je n’apprécie pas le chantage, même venant de vous.

— Il n’est nullement question de chantage, mon cher, tout au plus un échange de bon procédés, et encore. Si vous abondez dans ma direction, que cela me satisfasse, je ferais en sorte de vous remettre un des dossiers vous concernant. Comme celui qui concerne ce jeune homme que vous retrouvez deux soirs par semaine dans votre garçonnière par exemple. Ne vous offusquez pas, je sais absolument tout sur les membres du gouvernement. Rien ne peut m’échapper. Par contre si j’apprends que de mes amis sont en prison pour avoir copulé avec des personnes de leur sexe, je fais sauter le gouvernement et je ne donne pas cher de votre peau, mon cher. Un peu de caviar ?

— Madame, je dois en informer mes collègues.

— Mais faites donc. Vous donnerez mon bonjour à Monsieur de la Porte, ce fringant jeune homme ministre des armées qui se fait enculé par ces beaux militaire. Et aussi à Mademoiselle la prude ministre de l’éducation qu’on retrouve, sous couvert de l’anonymat, dans des clubs sadomaso, comme la tulipe noire. Elle est belle quand elle se fait baiser à tous les membres. Manon, second tiroir de ta table de nuit, en dessous, le fichier dans l’enveloppe, je te prie ma chérie.

— Avec grand plaisir Madame.

À mon retour avec le dit fichier, Madame me montre le ministre à qui je remets ce dossier. En l’ouvrant, le ministre découvre des photos plus que compromettantes sur ses collègues ministres et même sur la présidente de notre nation.

— Rassurez-vous mon cher ministre, ce ne sont là que des copies. J’en ai autant sur les députés et autres décisionnaires du pays. Vous ne me croirez peut-être pas, mais je suis une patriote, moi, pas comme ce ramassis de faux-culs et de menteur. On ne peut me reprocher que mon gout pour le sexe libertaire.

— Madame, vous m’insultez en ce moment.

— Que nenni mon cher, je ne le permettrai pas sans une once de preuve. Le hic pour vous et les vôtres, c’est que j’ai ces preuves, vous les détenez entre vos mains, du moins des copies ! Maintenant, vous allez m’abandonner votre secrétaire, ce moins-que-rien pour que j’en use selon ma convenance.

— Mais je dois l’emmener dans le territoire.

— Ce serait un terrain de chasse idéale pour vos illustres invités mon cher. Nettement mieux que ces pauvres esclaves à qui nous permettions de vivre une douce retraite. Vous ne croyez pas pauvre cloche.

Voilà Madame qui se met en colère, le ministre n’en croit pas ses oreilles quand Madame lui dit tout ce qu’elle a sur le cur au sujet de ces chasses monstrueuses. Le ministre est paralysé quand, sur la demande parfaitement calme de Madame, je donne une autre preuve des magouilles du gouvernement entre ses mains. L’homme devient blême, livide. Châu ne peut s’empêcher de rire de voir le ministre en si fâcheuse posture.

— Si vous le permettez, Madame, je crois qu’il est temps pour moi d’informer notre présidente de ce qui doit être changé.

— Voilà qui est parlé. Je n’en attendais pas moins de vous. J’attends avec impatience de vos nouvelles. Adieu, Monsieur le ministre Jeanfoutre.

La tête enfoncée dans ses épaules, la queue entre les jambes, le ministre ne quitte pas Madame, il s’enfuit. Châu ne cesse de rire, Madame, en la regardant, éclate de rire à son tour, m’entrainant dans ce fou-rire. La chose, qui n’a pas bougé d’un cil, rit avec nous. Puis, le fou-rire passé, nous gagnons le donjon. Devant ce nouveau moins-que-rien, Madame la gifle avec violence. Puis, elle invite Châu à en faire de même, me laissant le soin de m’occuper de cette femme. Je l’emmène à la porte d’entrée. Là, lourdement enchainée, je le fixe aux anneaux prévu à cette crucifixion. Écartelée à l’extrême, elle ne peut implorer ma pitié, un bâillon l’en empêche. Solidement attaché, le moins-que-rien est durement tiré par Châu auprès de moi. Là, il peut voir ce qu’il risque de subir s’il n’obéit pas au doigt et à l’il à nos ordres. La chose, devenant toujours plus aimant, demande à Madame à enculer le moins-que-rien en précisant qu’il veut le faire à sec. Madame, bon prince, caresse la joue de la chose.

— Je crois ma chère chose que vous venez de comprendre comment je fonctionne. Aussi, comme votre prénom est Paul, je vais ne plus vous nommer la chose, mais Paul.

— Que Madame sache que je suis prêt à lui donner ma vie si telle était son désir. Surtout après ce que je viens de vivre.

— Merveilleuse nouvelle que voilà. Aussi, encule-moi ce moins-que-rien. Je veux l’entendre beugler comme un porc.

— Que Madame est délicieusement sadique.

— N’est-ce pas ma douce Manon, c’est aussi grâce à toi, ma chérie. Le parking, tu te rappelles ?

— Oh oui Madame. Je ne pourrais jamais oublier ce moment délicieux de liberté.

— Tu peux être libre si tu le désires, comme les premiers mois à mon service.

— Je ne crois pas Madame, j’ai beaucoup plus de plaisir à vous servir en tant que soumise, Madame.

— Tu es délicieuse ma chérie. Mon cur ne s’y est pas trompé quand je t’ai ouvert ma porte. Châu, je veux que tu apprennes, toi aussi. Prends ma cravache et frappe ce moins-que-rien qu’il puisse braire sa douleur de moins-que-rien. Toi, Paul, je veux que tu prennes ton pied, mon chéri.

— Je ferais tout pour satisfaire Madame dans les moindres souhaits.

— À la bonne heure, mes chéris. Je sens que nous allons passer une excellente semaine sexe, mes doux agneaux.

Paul encula le moins-que-rien qui laissait sa douleur s’extérioriser par sa bouche. Contre la porte, la nouvelle esclave de Madame prenait peur de ce qui se passait sous ses yeux. Madame se pressa contre son esclave.

— Manon, il faut changer la sonnerie de ma porte, peux-tu m’apporter ta chaine, la pince et cet anneau, celui de ta langue, je te prie.

— À vos ordres, Madame. Mais l’anneau est toujours sur ma langue.

— Oh, mon dieu. Fesse ta Maîtresse pour cet oubli impardonnable. Après, je te le retire.

Sous mon joug, je cravache le superbe cul de Madame en y prenant plaisir car, Madame exulte, me demande de frapper plus fort encore. Je m’applique à la satisfaire, intercalant de douces et affectueuses caresses intimes. Quand elle jouit, elle reste un moment étendue sur le sol, un sourire radieux illuminant son visage. Nous étions, toutes les deux, tout sourire et sur la même longueur d’onde. Dans ma chambre, je pouvais, en prenant le matériel, entendre hurler le moins-que-rien et Paul qui jouissait de ce mécréant. Il me semblait que Madame retrouvait de vieux souvenirs enfouit dans sa mémoire. Elle devenait délicieusement sadique avec ceux qui ne méritaient pas sa considération ou son amour. Devant elle, me prenant la pince, elle m’embrasse copieusement avant de percer l’un des seins de cette vieille chouette. La pauvre a merveilleusement souffert quand, lentement, Madame lui traversait le mamelon gauche, y fixait l’anneau et la chaine. À son cou, sur mon idée, une petite pancarte fut accrochée. Ce petit panneau indiquait au visiteur de tirer sèchement sur la chaine. Après quelques essais concluant, Madame était satisfaite de pouvoir entendre cette mégère crier. Aussi, quand Paul, fatigué de ses plaisirs avec le moins-que-rien, proposait d’accrocher une cravache ou un martinet à côté de cette crucifiée, Madame lui donna le plus doux des baisers.

— Si vous avez encore des idées aussi délicieusement pervers, je vous donne l’autorisation de me punir une fois par mois selon vos gouts, c’est bien comprit mes merveilleux et délicieux chéris ?

Nous avons puni Madame, mais pas de la manière qu’elle supposait. Sur son lit, savamment attachée, nous l’avons faite jouir jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Tous les trois, allongés contre son corps enfin assoupi, nous l’avons bordée tendrement en restant près de son corps.

Encore fatigué, Paul resta près de notre Maîtresse pendant que nous nous occupions des larves de Madame. Le plaisir que nous éprouvions en maltraitant ces deux moins-que-rien était sublime. Châu et moi avons joui en punissant ces moins-que-rien à notre manière. Madame, au bras de Paul, nous regardait faire depuis sa chambre et prenait plaisir à nous voir nous occuper de ses larves. La sonnerie du nouveau visiophone m’interrompit dans mon élan. Je portais le combiné à Madame, Paul avait son visage plongé dans le sillon d’amour de Madame, merveilleuse vision. Une fois le combiné entre les mains de Madame, je plongeais ma langue entre les fesses de Paul. La chose, Paul, se montrait nettement plus endurant, plus doux, plus aimant encore. Aussi, il fut décidé que Châu allait perdre sa virginité aujourd’hui même. Par la fenêtre de la chambre de Madame, je fis monter Châu dans cette chambre.

— Alors ministre Jeanfoutre, que décide-t-on ?

— Ma chère, je crois pouvoir vous affirmer que tout roule selon vos vux.

— Fantastique. Votre nouveau secrétaire vous donne-t-il satisfaction ?

— Parfait, il est parfait. Oh, pendant que j’y suis, le territoire de chasse que vous me suggériez hier, et bien il va l’être dès le début aout soit dans quelques jours. De plus, notre présidente me fait vous dire qu’elle vous remercie pour votre discrétion.

— Pas de quoi, mais je ne vous lâche pas pour autant, mon cher. Excusez-moi un instant. Paul et Manon, veuillez préparer Châu, mes chéris. Je voulais vous demander au sujet des couples

— La loi est biffée depuis une heure. L’annonce paraitra demain dans tous les journaux. J’ai encore une toute petite surprise pour vous. Vous savez cette policière, celle de ce parking avec ce malotru.

— Oui, dites ?

— Elle m’a fait part qu’elle voulait vous revoir, vous et votre charmante servante. De plus, nous l’avons élevée au grade de sergent. Ça aussi apparaitra demain dans les journaux.

— Merveilleuse nouvelle mon cher, vous remontez en flèche dans mon estime. Que cette jeune personne passe nous voir sans délai, elle est la bienvenue.

— Je ne manquerai pas de le lui dire, je l’attends d’une minute à l’autre pour lui remettre sa nomination dans votre quartier, son nouveau grade et sa décoration à l’ordre de la bravoure.

— Quand vous faites bien les choses, vous ne les faites pas à moitié et cela me réjouit de vous l’entendre nous l’annoncer. Je vous souhaite la bonne journée, à vous revoir très vite mon cher.

— À tout bientôt Madame et mes hommages sont à vos pieds.

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