Les chaussettes de Mégane restaient sales, mais de façon moins prononcée. Leur contact rugueux avec ma langue avait été atténué par la sueur abondante. Ma sur semblait satisfaite du résultat. Après un rapide examen de ses plantes de pieds, elle me demanda de lui retirer ses chaussettes.
Je procédai aussitôt, découvrant des pieds impeccables et soignés, les ongles bien entretenus et lustrés d’un vernis bleu nuit. La beauté de ses pieds était rehaussée par le contraste entre leur pâleur et la solution qu’elle avait utilisée pour les mettre en valeur.
Elle abaissa de nouveau les pieds, les plaquant sur mon visage. L’odeur était plus forte que jamais, néanmoins sans l’aspect désagréable du tissu malpropre.
Encouragé par cette constatation, je passais la langue sur ses plantes de pieds humides de sueur.
Alors, tu aimes ?
J’acquiesçai de la tête, tout à la tâche à laquelle je me livrai avec un plaisir nouveau.
Ma langue allait et venait inlassablement sur ses pieds charmants sur lesquels je fantasmais depuis si longtemps. Ses dessous de pieds luisaient de ma salive que j’étalai abondamment, les lui rafraîchissant à l’envi.
Mets-toi le talon dans la bouche.
J’obtempérai et m’emplis la bouche de son talon que je me mis à sucer avec vigueur. Je procédai de même avec l’autre, toujours aussi concentré sur ma tâche.
les orteils, maintenant.
Au son de sa voix, je pus constater à quel point ce traitement la satisfaisait ; elle s’adressait à moi sur un ton moins cassant, profitant de mes soins d’un genre très particulier. Qu’elle réagisse si bien était inespéré.
Tu n’as rien oublié ?
…
Un coup de talon à la tête me fit grimacer de douleur. Décidément, un rien pouvait la mettre en rogne et réveiller ses instincts agressifs à mon détriment. J’avais intérêt à veiller à lui donner satisfaction, surtout dans la position que j’occupais.
Entre les orteils aussi, et fais-moi ça bien, fais attention à t’appliquer.
Je sortais la langue que je passai méticuleusement entre le gros orteil et le suivant.
Je sentis des éléments non déterminés sous ma langue, mais je n’osai les regarder de peur de ne plus pouvoir continuer mon nettoyage. Mon excitation aurait-elle été suffisante pour contrer le dégoût que la vision de ce que je ramenai avec la langue aurait provoqué ? Il existe tout de même une différence entre s’émoustiller sur les chaussettes de sa sur et ingurgiter les débris qu’elle peut accumuler entre ses orteils, aussi charmants soient-ils.
Je ne savais pas trop pour l’heure comment réagir.
Tu avales toute la saleté que j’ai aux pieds. Je vérifierai qu’il ne reste rien entre les orteils. Idem pour ta bouche, t’as intérêt à tout avaler.
Elle avait décidément le sens de l’à-propos.
J’avalai donc la matière peu ragoûtante d’un coup, évitant de la laisser traîner sur ma langue. Je n’avais pas envie d’en connaître la texture ni le goût.
Tu es très obéissant. Voilà qui ouvre des perspectives intéressantes. Tu n’es pas un bon à rien finalement, je t’ai enfin trouvé une utilité.
J’étais partagé entre le plaisir que m’apportait ses paroles, synonyme de réjouissances futures, et le mécontentement que faisait naître en moi l’idée d’être ravalé au rang de simple lécheur de pieds.
Ce n’était pas les actes eux-mêmes qui me déplaisaient, mais bien cette tendance qu’avait ma sur à me rabaisser. Cette situation n’était pas nouvelle, Mégane m’avait toujours fait sentir le poids de son aînesse en toute occasion tandis que son mépris à peine dissimulé pointait souvent au détour d’une phrase ou d’un regard. Du plus loin que remontaient mes souvenirs, il en avait constamment été ainsi.
Enfin, ma sur parut satisfaite et m’ordonna de me relever.
Tu vas déposer ça dans la corbeille de linge sale. Vise-moi ça, elles sont toutes imprégnées de salive ; a-t-on idée de baver comme ça sur des chaussettes ? J’ai vraiment décroché la timbale avec toi ; c’est pas croyable d’avoir un frère aussi con.
Je ne répondis rien et portai les chaussettes dans la salle de bain. Là, une surprise m’attendait. Au milieu du linge sale se trouvait la culotte que ma sur avait portée durant la journée. Habituellement, elle la passait à l’eau avant de la fourrer dans le tambour de la machine à laver. Sûr que c’était voulu. Je fixais le sous-vêtement blanc de coupe simple, de type de ceux qu’elle portait pour aller en salle de sport. Je ne savais pas quelle décision prendre. L’occasion était trop belle ; mais d’un autre côté qu’est-ce qu’une action inconsidérée allait déclencher ? Si Mégane allait jusqu’à me faire manger les saletés entre ses orteils pour avoir léché ses chaussettes, qu’en serait-il si elle se rendait compte que je m’amusais avec sa petite culotte ?
Je décidai de couper la poire en deux et d’agir avec prudence. Je repérai bien l’emplacement de la culotte pour la déposer exactement à la même place une fois que j’en aurais terminé.
Le sous-vêtement était très odorant. Pas autant que les chaussettes, mais l’émanation musquée qui s’en échappait restait assez prononcée. Un élément indéfinissable renseignait sur l’origine de cette fragrance. Même quelqu’un n’ayant pas l’esprit mal placé pouvait aisément deviner avec quoi le tissu était entré en contact. En examinant la pièce de vêtement avec plus d’attention, je crus percevoir une sorte de surface un peu plus foncée sur la culotte, comme une zone d’ombre fugace au niveau de l’entrejambe. Bien sûr, je ne résistai pas davantage et respirai l’odeur capiteuse à plein nez. Que j’aimai ce parfum ! On sentait bien qu’il émanait d’une zone chaude et humide. Des images de luxure remontaient de mon subconscient et venaient s’imprimer sur ma rétine, mouchetant mon champ visuel avec un réalisme saisissant.
Je ne pus pas résister plus longtemps et, tout en sachant que je commettais une erreur, je passai la langue sur la zone humide. C’était frais et salé à la fois. Je léchai abondamment sans plus me soucier des conséquences de mes actes. Après tout, ma condition nouvelle pouvait bien s’accommoder de quelques turpitudes supplémentaires de la part de ma sur.