37.
Alice gara sa voiture dans lallée et ce fut Patrice qui vint laccueillir.
— tu es ravissante, dit-il avant de lui faire la bise.
Ils entrèrent dans la maison. Bérénice finissait de dresser la table.
— bonjour ma belle. Tu es superbe.
— cest ce que je lui ai dit, confirma Patrice.
Plus tard, au cours du repas, Alice raconta sa mésaventure avec ses voisins.
— tu penses quils se doutent de quelque chose ? demanda Bérénice.
— ben, sils ne se doutent de rien, cest quils sont aveugles.
— et ça te gêne ?
— un peu quand même. Je vais avoir quelle réputation maintenant ?
— quest-ce que tu en as à foutre ! semporta Bérénice. Tu es quand même libre de faire ce que tu veux et tu nas de compte à rendre à personne.
— plus facile à dire quà faire.
Comme à son habitude, Patrice séclipsa pour aller faire sa sieste.
— on a le champ libre, annonça Bérénice après quelques minutes.
— tu es vraiment sure.
— mais oui ! Viens contre moi.
Bérénice colla Damien et se mirent à danser sur la musique en sourdine.
— tu me feras penser à ce que je te donne du parfum. Et des bijoux aussi, dit Bérénice, la tête sur son épaule.
Alice ne répondit pas. Ses mains se promenaient entre son dos et ses fesses.
— tu ne veux pas toccuper de mon oiseau en cage ? demanda Alice il a du mal à tenir en place.
— oh non, continuons encore un peu.
Résignée, Alice continua de bouger doucement. Mais ny tenant plus, elle poussa Bérénice dans le canapé, souleva sa jupe et se jeta sur son sexe quelle commença à lécher à travers la dentelle.
Bérénice était déjà trempe et Alice se délecta de son jus.
Dans le reflet de la vitrine, Bérénice aperçut le visage de Patrice qui les regardait. Totalement nu, il caressait son sexe dressé. Discrètement, elle lui adressa un baiser.
— prends-moi, dit-elle soudain en se relevant.
Elles échangèrent leur place. Bérénice ôta la cage et suça le sexe qui se banda aussitôt. Puis elle vint se positionner à califourchon et enfonça le sexe dans on vagin.
Patrice sétait mis dans lencadrement de la porte et regardait sa femme faire lamour à son amant travesti. La vitrine renvoyait les deux femmes en dessous chics et le sexe qui allait et venait. Bérénice le regardait, provocante.
— jen peux plus là, je vais jouir
Bérénice se retira et se pencha sur le sexe dAlice. Juste à temps pour recueillir le sperme qui gicla violemment. Le premier jet macula sa joue, le reste remplit sa bouche.
La scène, digne dun film pornographique, déclencha la jouissance de Patrice qui se laissa aller sur le carrelage. Puis tout aussi discrètement quil était venu, regagna la chambre en attendant lheure de la fin de sa sieste.
Elles refirent lamour une deuxième fois. Bérénice accentua les gémissements et les cris de plaisir, toujours à lattention de Patrice.
Cette fois, Alice éjacula dans le vagin de sa partenaire, quelle le lécha ensuite.
Un dernier baiser et elles se rhabillèrent avant le retour imminent de Patrice.
— je ne vous ai pas manqué ? demanda-t-il en entrant dans le salon
— non, pourquoi ? répondit Bérénice.
Ils terminèrent laprès-midi devant une tasse de café, discutant de tout et de rien.
— la semaine prochaine, on a les enfants. Mais si tu veux venir le dimanche daprès, ce sera avec plaisir, dit Bérénice.
— je ne veux pas déranger.
— mais tu ne nous dérange pas, dit Patrice. Au contraire. Jaime ta compagnie aussi agréable pour les yeux que pour lesprit.
Bérénice leva le sourcil, peu habituée à entendre parler son mari de la sorte.
Alice se tourna vers son amie pour avoir son avis.
— pas de souci pour moi. Par contre, jaimerai bien aller au restaurant. Pas envie de faire la cuisine.
Alice se rembrunit. Certes, elle était déjà allée au restaurant en femme. Mais cétait à Nantes et avec Bérénice seulement.
— bon daccord pour dimanche en quinze, dit-elle finalement. Je vais devoir y aller. Faut que je travaille un peu.
Ils se levèrent en même temps. Alice récupéra son sac à main et sa veste. Le couple laccompagna jusquà sa voiture.
Bérénice lui fit la bise en premier, Patrice ensuite, la lui fit la bis, la main posée sur lépaule.
— à dimanche, dit-il en lui donnant une tape sur les fesses.
— Patrice ! râla Bérénice, un peu de tenue voyons. Ce nest pas parce quAlice nest pas une vraie femme que tu dois te comporter comme un goujat.
— cétait une tape amicale.
— cest pas une raison non plus. Excuse-toi !
— désolé Alice. Je ne le referai plus.
— tu es tout excusé.
Et cette fois, ce fut Alice qui sapprocha et lui fit la bise. Elle sinstalla au volant en montrant un peu ses cuisses gainées de bas noirs.
38.
Bérénice passa les lundis avec Alice. Elle constata quelle devenait de moins en moins réticente à se travestir. Mais là où elle fut surprise, cest quad elle lui demanda daller faire du shopping.
— euh oui, si tu veux. Tu as besoin de quelque chose ?
— tu me dis toujours de renouveler ma garde-robe. Pourquoi pas aujourdhui ?
— je pensais quon allait faire lamour. Mais pourquoi pas. Puisque que tu es motivée, on ne va pas laisser passer loccasion.
Elles arpentèrent les rues commerçantes. Alice soffrit deux nouvelles robes, une très chic, plus pour une grande occasion que pour sortir acheter le pain, et une justement pour aller chercher le pain. Bérénice se laissa tenter elle aussi. Une paire de chaussures ajouta un sac dans leurs mains
Elles rentrèrent presque deux heures plus tard mais, malgré lhoraire, elles prirent le temps de baiser. Bérénice sodomisa Alice qui la pénétra vaginalement ensuite.
Elles se quittèrent sur un long baiser.
Le rendez-vous chez Patrice et Bérénice arriva plus vite quelle ne le pensa. Elle se prépara avec soin et puisquils avaient prévu daller au restaurant, Alice revêtit la robe de gala achetée quelques jours lus tôt.
— bonjour ma chérie, dit Bérénice sur le pas de la porte. Tu es magnifique dans cette robe.
— bonjour mon amour. Merci pour le compliment. Mais tu es bien plus jolie que moi.
Elles sinstallèrent dans le salon.
— Patrice nest pas là ? senquit Alice
— non, un copain la appelé pour une partie de pêche. Il na pas pu refuser. On nest que toutes les deux. On va pouvoir en profiter. Jai plein didées
Bérénice glissa sur le canapé en cuir pour embrasser Alice.
— tu as faim ?
— non pas trop, répondit Alice qui voyait où voulait en venir son amie
— alors viens
Elle se leva et prit la main dAlice. Elle lentraina à létage.
— cest notre chambre. Ça te dit de faire lamour dans le lit conjugal ?
— tu es sure que Patrice ne va pas revenir.
— si bien sur, mais pas avant ce soir. On a tous le temps. Bon, jespère que tu as préparé ton petit trou.
— oui, tous les week-ends et lundis comme tu me las demandé.
— très bien, car jai très envie de baiser ton joli petit cul.
Elles se déshabillèrent mutuellement, bouche contre bouche et se retrouvèrent rapidement en sous-vêtements. Elles abandonnèrent aussi leurs escarpins car pendant lacte, les bas ne survivaient pas.
Alice sallongea sur le lit. Elle y sentit lodeur dAlice, mais aussi celle de Patrice. Ça lui fit un drôle deffet, mais elle ne sut pas au premier abord si cétait de la gêne ou de lexcitation.
Bérénice prépara le gode ceinture et rejoignit Alice.
Elles sembrassèrent de nouveau puis se mirent en soixante-neuf. Alice suça le sexe de latex tandis que Bérénice jouait avec le petit trou. Doigts, langue, tout était bon pour préparer la pénétration. Alice appréciait de plus en plus ces préliminaires.
— en levrette, ordonna Bérénice
— je préfère quand tu me prends en missionnaire
— après.
A contrecur, elle prit la pose et Bérénice la pénétra doucement.
— hmmpfff, souffla Alice, sentant le membre glisser en elle
— je rentre de plus en plus facilement. Cest bien.
Bérénice sactiva. Alice gémissait, ou plus exactement, simulait.
Puis elles changèrent de position, comme Alice aimait. Elle aimait sentir ses cuisses gainées de bas contre sa poitrine, elle aimait peloter les seins de Bérénice pendant quelle la tringlait, elle aimait la regarder, dans toute sa beauté. Si elle avait encore du mal ressentir un réel plaisir dans la sodomie, contempler Bérénice la posséder lexcitait au plus haut point.
Quelques minutes plus tard, Bérénice se retira et se défit de son sextoy et libéra le sexe dAlice.
Une fois bien dressé, elle sempala dessus.
Elle aimait cette position. Ainsi, elle dominait Alice. Cétait elle qui menait la danse. Cétait Alice qui était à sa merci.
— mais quest-ce que vous faites ?
Alice reconnut Patrice qui se tenait dans lencadrement de la porte. Elle tenta de se dégager, mais Bérénice, à cheval sur elle len empêchait.
— daprès toi ? dit Bérénice tranquillement
Elle sétait arrêtée. Alice avait débandé aussi sec.
— cest malin. Elle ne bande plus !
— tu te fous de moi en plus ?
— arrête ton cinéma ! Quest-ce que tu croyais ? Quon allait faire un scrabble et boire une tisane en tattendant ? Tu sais quAlice est mon amant. Tu las accepté. Tu nes pas là, alors jen profite. Va prendre une douche et rejoins-nous.
Patrice ne sut plus quoi dire et quitta la pièce.
— tu nes pas sérieuse quand tu lui as dit de nous rejoindre ? sinquiéta Alice
— bien sur que si ! Pourquoi ça te gêne ?
— ben
— jai toujours eu envie dun plan à trois.
— mais
— mais quoi ? Laisse-toi aller. On va bien samuser.