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Camgirl – Chapitre 2

Camgirl - Chapitre 2



Marina m’a finalement convaincue. Elle a parlé avec de moi au directeur de l’agence, qui a accepté de me donner un entretien dans deux jours. Elle m’expliqua comment allait se dérouler cet entretien.

— Normalement il y aura trois personnes à l’entretien, le Directeur, peut-être un réalisateur et une actrice ou une camgirl.

— Un réalisateur ou une actrice ?

— De porno bien sûr

— Ah ok

— Ils vont te demander de te présenter, tes motivations et un jeu de rôle. Voici le site. Imprègne-toi le plus que possible des autres. Il faut que tu trouves ton personnage et que tu ne réfléchisses pas, agis et c’est tout. On se donne rendez-vous cet après-midi pour t’acheter une tenue et des sous-vêtements plus sexy. Bisou à tout à l’heure.

— Ok bisou.

Pendant que je regardais quelques vidéos, j’entendis du bruit dans le couloir de l’immeuble. J’ouvris la porte et là je vis un gars brun, assez musclé qui était baissé, il était en train de ramasser ses affaires à terre.

— Bonjour, tu as besoin d’aide ?

Il leva sa tête vers moi, et là je suis restée presque bouché bée. Il était super beau, des yeux bleus, un début de barbe.

— Hummm, non t’inquiète merci, c’est gentil. Je viens d’emménager.

— Ah ok. Ben si t’as besoin d’aide un jour tu me dis.

— Ok. Au fait je m’appelle Aymerick.

— Enchantée, moi c’est Sloane.

— Enchanté, me dit-il avec un léger sourire.

L’heure passa très vite, je retrouvais Marina au centre commercial. On rentra dans une boutique de lingerie. Les prix étaient loin d’être bas. Mais c’est vrai que malgré le peu de tissus de la plupart des lingeries, on voyait que c’était de qualité avec une très jolie dentelle. Marina avait apparemment ses habitudes dans cette boutique. La vendeuse en la voyant s’avança vers elle avec un grand sourire et lui dit "Marina, ma chérie, je suis très contente de te revoir. Comment puis-je t’aider ?"

— Aujourd’hui, je ne suis pas là pour moi, mais pour une amie. Montre-moi les bodies, les ensembles, les nuisettes, enfin tout ce que tu as de plus sexy.

Elle nous installa dans une grande salle et nous rejoint quelques minutes avec une dizaine de lingeries.

— Normalement, les clientes n’essaient pas les culottes. Cependant, Marina est une très bonne cliente donc il y a une exception pour vous.

— Merci beaucoup, lui répondis-je.

Je me déshabillais. Marina me dit "Il faut que tu fasses un minimum de sport. Même si t’as un corps magnifique, il faut qu’il soit un plus ferme."

J’essayais un premier body rouge transparent qui mettait en valeur ma poitrine. On ne voyait même plus le bas du body qui rentrait dans mes fesses. J’aimais beaucoup et Marina acquiesça aussi. Je continuais avec un ensemble ultra sexe, il ne cachait quasiment que le bout de mes seins. En sachant que je fais un bon D, on comprend tout de suite que ce soutien ne cache absolument rien. La vendeuse nous confirmait que cela est fait exprès et qu’il m’allait très bien. Moi j’étais est un peu plus sceptique. Je continuais à essayer durant presque deux heures de temps. Finalement, on en prit trois le premier body que j’avais essayé, un ensemble bleu roi, et une nuisette transparente noire.

Il y en avait pour un peu moins de 300 euros.

Marina me dit "ne t’inquiète pas tu me rembourseras très vite, j’en suis sûre."

Au fond de moi, je me disais que je n’avais même pas encore eu d’entretien que je dois déjà de l’argent à ma meilleure amie.

La réflexion de Marina sur le sport a été un déclic. Je me mis à en faire, mais juste pour raffermir mon corps et surtout mon ventre et mes bras.

Je m’entraînais aussi devant mon miroir à essayer d’être la plus sexy que possible, en essayant de ne pas trop en faire et en restant moi-même.

Le jour J arriva. J’avais rendez-vous à 15H. Je me préparais. Je décidais de mettre le body rouge transparent. J’aime trop le voir sur moi. Je voulais mettre une robe et puis en réfléchissant je me dis "mets juste un manteau", ça pourrait peut-être faire son petit effet qui sait. Marina m’a expliqué que je n’avais pas besoin de m’habiller comme dans un entretien normal, il faut que je sois la plus sexy possible sans être trop vulgaire, mais il faut surtout que je les marque. J’arrivais à l’agence à 14h45. J’étais super stressée. Je n’arrive pas à croire ce que je vais faire ça. Je me présentais à l’accueil. Après avoir prévenu je ne sais qui de mon arrivée, on me dirigea vers une porte, où je frappais. On m’invita à entrer. Je vis un homme haut, il a l’air d’avoir un peu plus de 50 ans.

— Asseyez-vous un moment s’il vous plaît.

Je m’assis sur un canapé. En face de moi je vis une longue table avec trois chaises rangées l’une à côté de l’autre. Je n’avais qu’une envie c’était de partir d’ici. Mais je pensais à Marina, qui avait fait beaucoup de choses pour que je sois là. Sans oublier mon problème d’argent.

Je vis entrer deux autres personnes. Une femme très belle, blonde, mince avec de très belles formes et un homme, très charmant, je lui donne entre 35 et 40 ans. Ils s’installèrent tous trois sur les chaises.

— Bonsoir, Melle Sloane LERANT, c’est bien ça ? Commença l’homme plus jeune.

— Bonsoir, oui c’est bien ça.

— Je me présente je m’appelle Edouard, je suis le Directeur de cette agence. Marina m’a beaucoup parlé de toi. C’est grâce à elle si tu es là, donc ne nous déçoit pas et sur tout ne la déçoit pas.

— Moi, je m’appelle Thierry je suis réalisateur de film pour adultes.

— My name is Bryana. I am a actor of porno film.

Edouard me demanda de me présenter et quelles sont mes motivations pour ce métier.

— Je m’appelle Sloane j’ai 21 ans, je suis étudiante. Je suis antillaise. Etre camgirl m’intéresse parce que ce sera une façon pour moi d’exprimer ma féminité, ainsi que ma sexualité.

Je les regardais en essayant d’être le plus naturel que possible. Ils me regardaient sans trahir la moindre émotion.

— J’aimerai que vous me montriez ce que vous pouvez faire en tant que camgirl. Faites comme si nous étions des clients.

— Pas de soucis.

Je retirais mon manteau, laissant enfin voir ma tenue. Le body rouge qui ne laissait aucune place à l’imagination, et qui mettait en valeur mes atouts.

Je les regardais à nouveau, mais toujours la même expression.

— Vas-y commence à bouger.

Je me mis à bouger mon corps le plus sensuellement que possible, à me caresser les seins, à faire bouger mes fesses. J’essayais de ne pas réfléchir.

— Déshabille-toi.

Je m’y exécutais. J’enlevais doucement ma tenue, qui libéra ma poitrine. Je me mis de dos et je me baissais pour enlever totalement ma tenue et surtout pour qu’ils aient une vue d’ensemble sur mes fesses.

— A ta droite, il y a un petit meuble, prends un gode et amuse-toi avec.

Je me dirigeais vers ce meuble, je pris une boite avec à l’intérieur un gode pas encore déballé de taille normale avec vibreur. Je me remis face à eux. Je me le mis dans la bouche et commençais à le lécher. Je simulais une fellation en gémissant tout doucement. La texture du gode était douce il était de longueur et de diamètre très raisonnable. Après ma fellation, j’étais assise sur le canapé les jambes écartées, où l’on pouvait voir ma chatte bien épilée et fis le gode glisser tout le long de mon corps jusqu’à elle. Je commençais à le caresser sur mon vagin et le fis pénétrer tout doucement. Je ne pus m’empêcher de pousser un léger soupir de plaisir, presque à rougir de devoir faire ça devant eux. Je me mis à me masturber. J’étais très excitée, le fait qu’ils me matent, même sans montrer la moindre émotion. Je le fis entrer et sortir lentement. Je mouillais depuis un bon moment. Je sortis le gode humide pour le lécher. Je reprenais ma masturbation de plus en plus vite. Mes gémissements traduisaient mon plaisir.

A un moment j’oubliais qu’ils étaient là. Je prenais mon pied toute seule. Je sentis que j’allais exploser. Je finis par jouir par jais. Je ne savais pas que j’étais femme fontaine.

A peine finis, Edouard me dit " Ok. C’était très bien. Même si je ne le montrais pas ça m’a beaucoup plu. T’as un corps magnifique et tu sais t’en servir. On sent que tu étais tendue mais après je t’ai senti plus confiante. "

Thierry le réalisateur continua " moi aussi j’ai beaucoup apprécié, je pense qu’il y aurait une place pour toi en tant qu’actrice si un jour tu le désires". A ses mots je le souriais, mais c’est surtout de la politesse parce que faire du porno c’est hors de question. Bryana avait l’air satisfaite aussi. Ils m’invitèrent à remettre mon manteau seulement. Edouard me demanda de le suivre dans son bureau. Après avoir fermé la porte il me dit :" T’es d’accord pour travailler avec nous".

— Oui, je suis toujours d’accord.

— Enlève ton manteau.

J’étais surprise par cette requête, mais m’y exécutais quand même.

Il redécouvrit mon corps. Il me regarda de la tête au pied, je connais ce regard, il avait envie de moi. Il me demanda de me retourner. Je sentis ses mains sur mes fesses, et commença à me chuchoter : "t’es super bonne, je ne vais pas te mentir, tu m’as fait beaucoup d’effets lors de ta démonstration. Tu m’as fait bander." Ses mains se mirent sur mes seins se mit à jouer avec. Ca me fit gémir légèrement. Je le laissais faire parce que j’avais très envie de lui aussi. Il retira ses mains aussi vite qu’il les avait mises.

— Je suis obligé d’être professionnel, on verra ça un autre jour je pense. Mais c’est sûr que je te baiserai.

Je le trouvais prétentieux de me dire ça comme ça. Mais au fond de moi j’étais d’accord. Je lui répondis juste :"Comme vous dites on verra bien".

Je me rhabille à nouveau.

— T’es une coquine, ça se sent. Mais bon, tu peux commencer quand ? Demain soir c’est possible ?

— Oui demain soir c’est possible.

— Ok. Donne-moi tes coordonnées, je t’appellerai ce soir, pour te confirmer.

— Ok, à ce soir alors.

Je ne compris vraiment tout ce qui s’est passé, surtout dans son bureau. En temps normal, je ne laisse pas les hommes me tripoter comme ça, surtout un homme que je ne connais pas et mon employeur en plus.

Dès la sortie, j’appelais Marina pour lui confirmer que j’étais prise.

Le soir, Edouard m’appela pour confirmer mon premier rendez-vous caméra demain soir à 19H. Il me disait aussi :" Je pense encore à toi, et à chaque fois je me mets à bander. Comme tu ne feras rien pour moi je te laisse."

Lui c’est sûr, il me prend pour une conne, ça c’est un jeu qu’il doit faire à chaque fois. Mais je suis prête à jouer à son petit jeu. Ca fait longtemps quun homme ne s’est pas intéressé à moi.

Demain soir j’ai mon premier client. Après ce que j’ai fait tout à l’heure, je pense que je pourrai faire n’importe quoi.

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