L’alcool déborda et s’écoula sur mon menton, Marc le lécha pendant que Loïc continuait à verser. Je m’étranglais par l’afflux de rhum dans mon gosier et me brûlait la gorge avec ce liquide éthylique brun. Marc regarda Loïc qui était complétement ivre, mon amant fixa mon mari en lui souriant, l’autre riait sans vraiment en comprendre la raison. Marc s’approcha de lui et l’embrassa. Loïc surpris n’eut aucune réaction, il accepta le baiser ou plutôt ne fit rien pour l’éviter. La langue de Marc se glissa dans le palais de Loïc et ils s’embrassèrent avec gourmandise. J’étais à quelques centimètres de ce baiser homosexuel et regardais complétement abasourdie par ce que je voyais. Je n’en croyais pas mes yeux, Loïc se laisser embrasser par un autre homme, jamais je ne l’aurais cru si je ne l’avais pas vu et encore
Marc libéra les lèvres de Loïc et reprit les miennes. Je ne savais plus ce que je devais faire et me laissait finalement porter par les évènements sans réagir. J’étais encore sonnée par ce que je venais de voir.
Marc enlaça ma main de sa main droite et emprisonna celle de Loïc avec sa main gauche. Il nous regarda, d’abord moi, ensuite Loïc, puis nous guida vers la chambre.
Dans la chambre, il se mit nu et s’allongea dans le lit.
– Allez, tout le monde à poil.
Dit-il en éclatant de rire. Je ne savais pas trop ce que je devais faire et je vis Loïc éviter mon regard, mais commençant à se déshabiller.
– Allez petite coquine, tu vas voir te vas te régaler.
Marc, m’avait encouragé en exhibant fièrement son sexe qui bandait dur. Loïc était maintenant nu, son sexe était par contre encore tout flasque.
Marc l’invita à se rejoindre dans le lit et quand celui-ci fut à côté de lui, il commença à le masturber.
– On t’attend !
Dit-il en me regardant et en mastiquant sans ménagement le pénis de Loïc qui commençait à prendre meilleure allure.
Quand enfin je fus nue, il me proposa, ou plutôt m’imposa, de me mettre à genoux entre les jambes de Loïc et de le sucer. Il se plaça ensuite derrière moi, positionna mes fesses et les releva autant que faire ce peu pendant que je flattais la virilité de mon époux avec ma bouche.
Il prit ensuite un peu de lubrifiant d’une bouteille qu’il avait sortie de je ne sais où et commença à badigeonner mon anus avec. Il y glissa un puis deux doigts, ceux-ci rentrèrent sans aucun problème, puis il m’attrapa par les hanchez, de positionna, lui aussi à genoux, mais le buste droit, alors que le mien tomber vers le matelas du lit pour me permettre de faire cette fellation ordonnée, dirigea enfin son sexe avec sa main pour le positionner devant l’entrée que certains qualifient d’interdite. Il donna de légers coups de rein et doucement son gland glissa vers ma petite rosette déjà préparée par ses deux doigts et lubrifier par cette huile étalée sur ma petite rondelle.
Loïc avait fermé les yeux, était-ce pour mieux apprécier ma caresse buccale ou pour ne pas voir Marc qui s’activait derrière moi et surtout dans mon cul.
Si au départ j’avais trouvé l’intrus un peu douloureux, je dois avouer qu’ensuite cela est devenu très agréable.
Quant enfin il se vida dans mon anus, il m’avait déjà offert un véritable orgasme et c’est avec satisfaction que j’ai senti son liquide chaud et épais inonder ma cave de service. Il s’est ensuite effondré sur le matelas.
– Va chercher un gant de toilette et nettoie-moi.
M’ordonna-t-il en même temps.
Sans protester, je me suis alors dirigée vers la salle de bain. Loïc me regarda partir et hésita à intervenir. Finalement en sortant de la salle de bain, je l’ai vu revenir vers la chambre avec la bouteille de rhum et trois verres. Il était toujours nu, mais son érection était beaucoup moins ferme que lorsque je le suçais alors que Marc, qui était allongé sur le dos dans le lit, dressait fièrement son étendard, il s’érigeait tel un mât de cocagne qui attendrait qu’on s’y intéresse.
Nous sommes, Loïc et moi entrés dans la chambre en même temps.
– Voilà mes deux liqueurs préférées, le rhum et la cyprine de Chloé.
Dit-il en nous voyant.
– Verse-nous un verre.
Quand les verres furent remplis, Marc lui demanda de lui en donner un.
– Trempe ton engin dans le verre de Chloé.
Lui ordonna-t-il ensuite. Loïc imbiba son sexe de rhum en obéissant à Marc.
– Chloé, suce-le avant qu’il ne se torde de douleur.
Effectivement, l’alcool chauffait son gland et cela commençait à devenir douloureux. Je me mis à genoux lui et le débarrassait de cet assaisonnement désagréable pour lui. Je dois avouer que cela donnait au sexe de Loïc une saveur qui n’était pas pour me déplaire.
– Dis-nous quand tu sens que ta jouissance arrive.
Il voulait donc que je continue à le sucer jusqu’à le faire jouir, mais sans le laisser éjaculer dans ma bouche.
– Je sens que ça vient.
Dit-il au bout de quelques minutes.
– Termine-le à la main en mettant son verre au niveau du gland.
Je le masturbais donc de la main droite tout en tenant mon verre de la main gauche. J’avais compris l’intention de Marc, il voulait que le sperme de Loïc atterrisse dans mon verre et quand celui-ci envoya ses jets, je positionnais mon verre pour le récupérer.
– Mélange bien avec le rhum.
J’ai fait tourner mon verre, pour amalgamer le liquide et la crème blanchâtre, mais sans véritable succès, j’ai finalement pris l’initiative d’utiliser mon index pour effectuer le mélange.
Il prit ensuite le verre et en bu une gorgée, puis le tendit à Loïc.
– Scellons notre alliance en buvant cette mixture préparée avec tant d’attention par ton épouse qui est maintenant aussi ma maitresse.
Loïc prit le verre, mais hésita à le porter à ses lèvres.
– Une gorgée suffit, ce mélange est le fruit du don que tu as fait à ta douce moitié et en le partageant tous les deux, nous unissons nos gestes pour son propre plaisir.
Loïc posa à peine le verre sur ses lèvres, mais voyant Marc l’observer attentivement, il se décida à en boire une grande rasade.
– Ne soit pas trop gourmand, c’est un partage et Chloé à droit aussi à sa part.
Marc reprit le verre des mains de Loïc et me l’offrit.
Sans attendre qu’il ne me dise quoi que ce soit, j’ai commencé à boire cette crème alcoolisée à l’aspect étrange, mais au goût loin d’être désagréable.
– Branlez-moi et sucez-moi tous les deux maintenant.
Ordonna-t-il.
Loïc fut désemparé par sa requête et me regarda complétement perdu. Il attendait certainement que j’intervienne, que je dise à Marc que je ne voulais pas voir mon mari sucer un autre homme, mais j’étais tout aussi désarçonnée que lui et je ne savais plus ce que je devais faire ou dire.
– Chloé, amène-lu jusqu’à mon sexe, qu’il puisse l’honorer et le prendre en bouche.
J’hésitais quelques instants, mais Marc me fixait droit dans les yeux et ne semblait nullement blaguer. Je me suis alors approchée de Loïc, je lui ai pris la main et je l’ai conduit devant Marc. J’ai posé ensuite mes mains sur ses épaules pour lui faire comprendre qu’il devait se mettre à genoux. Il m’a regardé, j’ai détourné les yeux, mais en continuant à exercer une légère pression sur ses épaules.
Finalement, Loïc se trouva à genoux devant Marc.
