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Ce coquin de propriétaire ! – Chapitre 15

Ce coquin de propriétaire ! - Chapitre 15



Je suis loin d’être une fée de logis, mais quand je suis contrariée, il me faut faire les poussières. À défaut de faire le ménage dans mon esprit, je le fais dans ma maison.

L’aspirateur a visité toutes les pièces, puis la serpillère a épongé le sol comme pour sécher les larmes qui ruisselaient sur mes joues. Ensuite, un chiffon à la main, j’ai épousseté les meubles et autres bibelots, je bougeais la poussière qui se déposait finalement ailleurs, comme si je cherchais à chasser mes idées noires qui pourtant ne disparaissaient jamais complétement.

Je n’avais pas faim et pourtant j’ai aussi cuisiné. Plat qui, à peine prêt, a pris la direction de la poubelle.

Je me suis assise ensuite dans le canapé et j’ai regardé une vieille série à la télé. C’était une comédie aux rires préenregistrés et pourtant je pleurais comme une madeleine.

L’heure approchait, 18 h 00 dans quelques minutes, sera-t-il en retard comme les derniers jours ? Viendra-t-il me rejoindre directement ou passera-t-il voir son amant avant de rentrer ?

Hier, avant-hier il pouvait se pavaner devant moi comme si de rien n’était certes, il ne me touchait pas, mais il ne laissait rien apparaitre de sa nouvelle passion avait-il honte de ce qu’il faisait ? Ou de moi ?

Ou s’était-il découvert une homosexualité cachée ou refoulée jusque-là ?

J’appréhendais autant que j’attendais la confrontation. J’avais besoin de savoir, mais j’avais peur de ce que j’allais, peut-être, entendre.

Je regardais de plus en plus souvent par la fenêtre, mais personne n’arrivait. Je commençais à me demander s’il n’avait pas été directement chez Marc en passant par devant je l’avais vu sortir par l’arrière ce matin, certainement pour qu’on ne le voit pas sortir de chez son amant, mais si sortir au petit matin peut faire jaser le voisinage, rendre visite en fin d’après-midi à un autre homme n’est nullement objet à commérage. L’heure où il rentrait habituellement était maintenant dépassé depuis fort longtemps et le doute augmentait, ou plutôt, il diminuait j’étais de plus en plus certaine qu’il était partie le retrouver.

Prenant mon courage à deux mains, je me suis décidé à aller vérifier. Je me suis dirigée vers le pavillon de marc, mais la porte-fenêtre donnant sur le salon était close. Après avoir hésité, je suis sortie dans la rue et j’ai été sonnée à la porte principale du pavillon.

Marc regarda par la fenêtre de sa chambre et en me voyant ouvrit la fenêtre et me demanda d’attendre quelques instants, le temps de se faire plus présentable.

Que voulait-il dire par là ? Mon idée première fut de repartir dans le Jardin, certaine d’y voir mon mari sortir du pavillon par la fenêtre de derrière, mais je me suis ensuite dit qu’ils me verraient repartir et que s’il ne voulait pas que je sache que Loïc était bien chez Marc, ils n’auraient qu’à attendre que je sois derrière pour le faire sortir par devant… J’ai donc attendu.

Quelques minutes plus tard, Marc vint m’ouvrir.

–    J’étais en train de prendre ma douche quand j’ai entendu sonner, pourquoi n’es-tu pas passé par devant ?

Il me fit entrer sans attendre ma réponse.

–    Tu veux boire quelque chose ?

Il se dirigea vers son bar et en sorti son vieux rhum. Sans attendre ma réponse, il prit deux verres pour les remplir.

–    Installe-toi !

Me dit-il après m’avoir donné mon verre et montrer le canapé. Il vint ensuite s’asseoir à côté de moi.

–    Loïc n’est pas encore rentré

Ai-je commencé avec l’intention de lui dire que j’étais certaine de le trouver ici, mais il ne me laissa pas terminé ma phrase.

–    Et bien profitons de n’être que tous les deux

Dit-il en frappant son verre contre le mien.

–    Cul sec !

Il vida son verre d’une traite. Il me regarda ensuite droit dans les yeux en attendant que je fasse comme lui.

J’allais reprendre l’explication de ma venue, mais il posa un doigt sur mes lèvres.

–    Je t’ai dit cul-sec !

Le ton était autoritaire et son regard sévère. J’ai soupiré, et vidé mon verre en une seule gorgée. Je me suis bien-entendu étranglé et cela l’a fait rire.

Il tapota mon dos, puis s’approcha de moi et m’embrassa.

Son baiser était chaud et comment aurais-je pu résister. Nous nous sommes lovés l’un contre l’autre, il m’a caressé et je commençais à fondre sous ses caresses.

Il s’écarta un peu de moi et me regarda.

–    J’ai faim faim de toi.

Il se leva, prit ma main et m’emmena jusqu’à sa chambre.

Le lit était déjà défait, on aurait dit qu’il venait de passe un ouragan En voyant ce désordre je n’ai pu m’empêcher de pencher que les ébats de Marc et Loïc était à l’origine de ce capharnaüm Tout étant sens dessus-dessous dans ce lit.

Mais voilà, Marc m’attira vers lui, m’embrassa à nouveau et me fit basculer sur le matelas.

Notre étreinte était passionnée, Marc se mit nu, il bandait comme un Turc Il me déshabilla et sans autres préliminaires me pénétra.

Il se libéra rapidement dans mon intimité, puis me demanda de le sucer.

–     Pour nettoyer mon engin !

J’étais redevenue sa chose, son objet Complétement sous son emprise, j’obéissais sans même réfléchir.

–    Eh bien, je vois qu’il y en a qui s’amuse pendant que d’autres travaillent !

Une fausse colère surjouée émana derrière moi.

J’étais à ce moment-là à quatre pattes à m’occuper de l’entrejambe de Marc et en me retournant, j’ai aperçu Loïc qui se tenait debout sur le pas de porte.  

Il feignait la surprise et l’indignation, il ignorait bien entendu que j’avais des arguments à lui opposer ; je l’avais vu ce matin même dans la même position avec cet amant qui était alors le sien.

Je me mis debout, prête à l’affronter et à lui dire ses quatre vérités.

–    Tu peux parler

Marc ne me laissa pas finir ma phrase.

–    Bon ça suffit !

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