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Ceux qui boivent pas sont ceux qui baisent – Chapitre 1

Ceux qui boivent pas sont ceux qui baisent - Chapitre 1



La nuit de la Saint-Sylvestre a souvent été particulière pour moi. C’est dans la nuit du 31 décembre 1990 que j’ai couché avec mon cousin Martial et que je détaillerai dans une prochaine histoire ; c’est lors de la nuit du 31 décembre 1999 que j’ai rencontré l’homme qui est devenu mon mari, Christian ; et c’est pendant la nuit de la Saint-Sylvestre 2003 que s’est passée l’histoire que voici. Nous étions mariés depuis 2 ans et notre fils Stéphane avait presque le même âge. Depuis mon mariage, je m’étais complètement assagie côté aventures. J’étais devenue fidèle. Même si tout était bien, il m’arrivait de vouloir pimenter un petit peu notre vie, sortir de la routine dans laquelle on s’installait peu à peu. Mais devant la passivité de Christian je devais me freiner. Lors de ce réveillon du 31 décembre, nous avions confié notre fils à ma belle-mère afin de profiter pleinement de la fête. Nous avions invité un ami à dormir chez nous, Stéphane comme notre fils, venu de Nantes, et devions retrouver un couple d’amis, Christophe, son épouse Françoise et leurs deux enfants de 9 et 11 ans.

La soirée avait lieu dans une salle des fêtes de la banlieue bordelaise où environ 400 personnes se retrouvaient pour l’occasion. La soirée se déroula sans encombre. Repas, bal, cotillons, champagne, vux, tout était là pour que la fête soit réussie. Seulement les hommes sont ce qu’ils sont, et ils n’ont pas lésiné sur l’alcool ; notamment Christian, peu habitué à boire en temps normal, il s’est retrouvé dans un sale état à la fin de la soirée. Christophe et Stéphane, eux étaient certes un peu ivres, mais tenaient sur leurs jambes. Le bouquet, ce fut quand mon mari s’est mis à vomir, au moment où nous quittions la salle pour regagner nos voitures. Christophe qui est infirmier a alors pris les choses en main. Françoise et les enfants sont rentrés chez eux. Je pris le volant, vue que j’avais peu bu, Stéphane s’installa à côté de moi et Christophe resta à l’arrière avec Christian. Quand nous sommes arrivés chez nous, les hommes prirent chacun Christian par le bras et l’accompagnèrent dans la salle de bain pour le doucher à l’eau froide avant de l’amener dans notre chambre. Il était aux environs de 3 heures du matin. Je décidai de faire du café. Nos amis l’avaient déshabillé et couché. Quand je suis arrivée dans la chambre, Christian marmonna :

"- Julie, on doit baiser mon amour."

Christophe et Stéphane se tournèrent vers moi, le sourire en coin. Un peu gênée, je leur expliquais que le 31 étant notre date de rencontre, on avait l’habitude de faire l’amour ce soir-là comme pour commémorer.

"- Et bien cette année, c’est pas possible".

Renchérit Stéphane avec humour. Désormais, mon mari dormait à poings fermés. Nous sortîmes de la pièce le laissant dans les bras de Morphée et nous sommes installés au salon où j’ai servi le café. Comme Christophe n’avait plus de voiture pour rentrer chez lui et que ce n’était pas à côté de chez nous, je lui ai proposé de rester dormir. Il envoya un message à Françoise qui, prévenue, accepta la situation. Seule avec ces 2 hommes, au beau milieu de la nuit, les effets de l’alcool, la fatigue de la fête, les choses ont vite tourné court. Assise sur le canapé dans ma robe moulante et mini, Christophe s’est rapproché de moi, posa une main sur ma cuisse et proposa :

"- Si tu veux on peut s’occuper de toi vu que Christian en est incapable."

J’ai souri et pour toute réponse, ai desserré les cuisses pour que sa main se faufile sous la robe. On a commencé à s’embrasser. Stéphane a quitté son fauteuil et s’est agenouillé à mes pieds. Il ôta mes chaussures à talon tandis que Christophe me pelotait les seins désormais. Je sentais ses mains caressaient mes jambes, remontant le long de mon collant dont il me débarrassa, délicatement, le repliant et laissant apparaître ma peau. Puis il se mit à me lécher un pied. Je sentais le bout de sa langue remonter le long de ma voûte plantaire jusqu’à mon gros orteil qu’il suça. Christophe me tétait les seins, Stéphane jouait avec mes pieds, l’émotion m’avait gagné, j’étais toute émoustillée et m’abandonnais à ces deux hommes. Christophe sortit sa queue. Je me puis penchée sur elle et l’ai sucée. Stéphane, lui, me retira la culotte. Il avait le champ libre pour me faire du bien avec sa langue et ne s’en priva pas. Il enfouit sa tête entre mes jambes. Nous étions tous les 3 seuls au monde. J’avait zappé Christian au profit de ses meilleurs potes. Le voilà le piment qui manquait à ma vie et je comptais bien en profiter. Une fois déshabillés, on glissa sur le tapis du salon, délaissant le canapé, trop étroit pour 3 adultes. Stéphane s’allongea sur le dos. Je l’ai alors gratifié d’une sucette tandis que Christophe m’a pénétré en levrette. Le silence régnait en maître dans la pièce, mais se trouvait perturbé à certains moments par nos gémissements et nos râles. Dire que mon mari dormait à quelques mètres de nous et que je le trompais avec ses amis… je n’avais pas honte, au contraire, rien que d’y penser, ça m’excitait encore plus. Je me suis redressée, ai roulé une pelle à Christophe qui me secouait le bassin, puis me suis repenchée sur Stéphane et l’ai repris en bouche. Christophe rompit le silence :

"- Pauvre Christian, il sait pas ce qu’il loupe. C’est vrai que t’es chaude au nouvel an, Julie.

— T’en gardes pas un peu pour Françoise ?

— Je m’occuperai d’elle plus tard. Je suis en train de réaliser un vieux fantasme alors j’en profite.

— Ah bon, tu fantasmes sur moi ?

— Si tu savais…"

Le silence est revenu, Christophe intensifia ses coups de boutoir. On a changé de position. Je me suis couchée sur le dos et Stéphane m’a prise en missionnaire. Christophe nous regardait en se branlant. Petit à petit, je sentais la jouissance me gagner et me mis à encourager mon amant :

"- Oui vas-y ! Continue comme ça."

Il accéléra la cadence. Je me suis contractée de tout mon long et lâcha un cri de satisfaction qui emplit la pièce. Stéphane se sortit de mon emprise et se branla. Son jet atteignit ma poitrine. Je sentais son foutre tiède recouvrir mon bas ventre. Je me suis redressée et l’ai embrassé à pleine bouche en guise de remerciement pour ce premier orgasme de l’année. Je me suis nettoyée vite fait avec mon collant qui traînait par terre et ai sucé Christophe jusqu’à ce qu’il jouisse à son tour. Il me gicla au visage et je me léchais les babines, satisfaite de mon coup. Les hommes se sont rhabillés, moi j’ai filé dans la salle de bain me doucher. Mes deux amants ont dormi ensemble dans la chambre d’amis, et moi au salon.

Je fus la première à me lever aux alentours de 10 heures. La nuit fut courte, très courte. Christian m’a rejoint avec la gueule de bois. Je lui ai servi un café bien tassé pendant qu’il prenait une aspirine et vidait une bouteille d’eau.

"- Qu’est-ce que je suis mal. J’ai un trou, je ne me souviens de rien."

Je lui ai alors expliqué le retour mais pas un mot sur ce que nous avions fait ses amis et moi. Stéphane et Christophe entrèrent à leur tour dans la cuisine. Ils chambrèrent Christian sur son état de santé. Ce dernier dit :

"- Donc la soirée a été une réussite pour tout le monde alors ?

— Je sais pas toi, mais moi, perso, j’ai passé un super réveillon."

Répondit Stéphane qui m’adressa un sourire complice. Je venais de faire rentrer l’infidélité dans ma vie de femme mariée et je comptais en profiter pleinement. Ce fut ma principale résolution pour 2004. Pour la petite anecdote : En raccompagnant Christophe chez lui, nous n’avons pas pu nous empêcher de faire un détour par un petit bois en bordure de route, histoire de remettre ça.

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