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Échange de mauvais procédés – Chapitre 9

Échange de mauvais procédés - Chapitre 9



Bien quil paraisse sous ma seule signature, ce récit est un texte écrit en collaboration avec chloe1515.

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Le lendemain étant un samedi, la mignonne étudiante navait pas cours. Fatiguée par sa prestation à loccasion du dîner un peu particulier qui avait eu lieu la veille au soir, elle faisait la grasse matinée dans un demi-sommeil entrecoupé de rêveries érotiques où elle revivait à loisir la folle excitation qui lavait fait vibrer.

Michel sétait levé assez tôt pour ranger les couverts sales dans le lave-vaisselle et remettre en ordre la salle à manger et la cuisine. Tout en se livrant à ces tâches domestiques, il réfléchissait à la manière dont il pourrait augmenter son ascendant sur sa locataire.

« Cest maintenant quil faut que jen profite : avec ce quil sest passé hier soir, elle est tellement conditionnée quelle ne pourra rien me refuser. Après tout, ce nest pas moi qui lai forcée à sexhiber ainsi Elle est allée bien au-delà de ce que javais exigé delle. »

Des pensées parfois contradictoires affluaient à son esprit.

« Cette petite Camille a des prédispositions pour la soumission : à moi de les développer et de les exploiter. Pas trop, quand même ! Je ne veux pas la détruire en la transformant en esclave obligée de subir nimporte quelle contrainte ; il faut trouver un juste équilibre entre mes attentes et les siennes, linciter à demander delle-même des traitements qui lui apporteraient autant de plaisir quà moi. Elle doit y trouver son compte, et sépanouir dans sa soumission. Donc, je dois la laisser libre pendant la journée, de manière à ce quelle puisse relâcher la pression. Elle ne sera soumise quici, chez moi. »

Une fois le rangement terminé, il alla sinstaller dans un fauteuil pour réfléchir calmement.

« Il est temps dédicter des règles, et aussi de la marquer du sceau de mon autorité. Mais de quelle manière ? Je ne vais quand même pas la tatouer comme un animal de compagnie, et encore moins la marquer au fer rouge comme du bétail. Quoique Enfin, pas tout de suite ; nous verrons plus tard. Pour le moment, il faudra se contenter dune marque plus discrète, plus euh symbolique. Voilà ! Elle devra porter continuellement sur elle le symbole de la maîtrise que jexerce sur elle : une chaîne ? Un peu voyant. Jy suis : une chaînette. Cest ça ! Un bijou discret quelle portera à la cheville, qui lui rappellera constamment quelle a un Maître. »

Alors quil était plongé dans ses pensées, il sentit une présence. Il ouvrit les yeux : cétait Camille, qui venait tout juste de se lever. Son corps nétait revêtu que dune chemise qui arrivait tout juste en haut de ses cuisses fuselées, et dont louverture ne masquait quà peine le galbe harmonieux de ses seins. Sans dire un mot, les yeux baissés, elle attendait que le sexagénaire remarque sa présence.

Ah, cest toi, Camille ? Bonjour.

Bonjour, Maître.

Michel sourit à ce mot. Il y avait une étincelle dans le regard de Camille : elle en voulait encore. C’était la Providence qui la lui avait envoyée ; nulle autre raison ne pouvait expliquer la chance qu’il avait eue de la trouver. Une inquiétude cependant le guettait : à cet âge-là, les filles peuvent se lasser assez vite de l’attrait que peut avoir la nouveauté. Il allait lui falloir l’attacher fermement à lui.

Tout à lheure, nous irons faire quelques courses ; mais avant, il va falloir mettre les choses au point. En particulier, de nouvelles règles de comportement.

Je vous écoute, Maître.

Tout dabord, tu devras mappeler « Maître » chaque fois que nous serons seuls ; mais à ces moments-là seulement, sauf ordre contraire de ma part.

Bien, Maître.

Ensuite, les portes intérieures de lappartement devront toujours rester ouvertes. Je précise, au cas où tu naurais pas compris, TOUTES les portes, y compris celles des sanitaires : salle de bain et toilettes. Est-ce bien clair, Camille ?

Lorsquelle réalisa létendue de cette exigence, elle sentit sa vulve shumidifier dune délicate rosée, et cest un peu confuse quelle réussit à articuler :

Ou-oui, Maître : cest très clair.

Bien. À présent, venons-en au plus important : si tu veux pouvoir continuer à habiter ici, il va falloir me prêter serment. Une promesse dobéissance. Dobéissance totale. Le désires-tu, Camille ?

La jeune fille, prise au dépourvu, hésitait. Ce qui nétait quun jeu sexuel au demeurant très excitant risquait bien de devenir sérieux et contraignant. « Que va-t-il encore me demander ? Ça ne lui suffit pas que je lappelle Maître et que je lui montre mes fesses, à lui et à ses invités ? »

Alors, Camille ?

Elle était perdue dans ses pensées « Il minquiète, cette fois, avec son exigence dobéissance absolue : il pourrait me demander nimporte quoi ! Je vais refuser. Oui, mais si je refuse, alors finies, les études, et je vais me retrouver caissière dans une grande surface Non. Ce nest pas lavenir que jenvisage ! Et puis, ai-je vraiment envie de refuser ? »

Eh bien ! simpatienta le sexagénaire.

Camille prit une profonde inspiration

Oui. Jaccepte.

Oui qui ? hurla le retraité.

Oui, Maître. Jaccepte, Maître.

Alors, agenouille-toi, et répète après moi : « Moi, Camille Marignan ».

Moi, Camille Marignan

« déclare vous reconnaître comme Maître »

Déclare vous reconnaître comme Maître.

« et unique propriétaire de mon corps. »

Et unique propriétaire de mon corps.

« Je mengage solennellement à vous obéir »

Je mengage solennellement à vous obéir.

« dans les limites de cet appartement. »

Dans les limites de cet appartement.

Tu peux te relever. Tu vois : ce nétait pas bien difficile. Tu as bien remarqué que ton obéissance ne me sera due quici ? Cela signifie que tu nauras pas à le faire à lextérieur de lappartement. Dès que tu en franchiras la porte, tu seras libre de faire ce que tu veux.

Oui, Maître : jai bien compris, et je vous remercie de me laisser une certaine liberté. Sachez que je ferai tout mon possible pour vous satisfaire.

Cest bien ainsi que je lentends. Allez ! Maintenant, tu peux aller faire ta toilette.

Jy vais, Maître.

La jeune fille se dirigea vers la salle de bain. Lorsquelle y eut pénétré, elle en referma la porte, par habitude.

Camille !

Vous mavez appelée, Maître ?

Tu as déjà oublié ?

Oublié quoi, Maître ?

La porte. Toujours ouverte !

Oh, excusez-moi, Mons Maître.

De son fauteuil, Michel afficha un sourire de satisfaction en voyant sa locataire faire disparaître lobstacle qui la masquait à son regard lubrique. Tout d’abord un peu gênée, Camille y prit vite goût et Michel put observer avec délice ses courbes mouvantes en ombres chinoises à travers le rideau de la douche.

Alors qu’elle finissait de se sécher et sapprêtait à s’habiller, Michel l’interrompit.

Suis-moi : il est l’heure.

Interloquée, elle le suivit. « L’heure ? L’heure de quoi ? » Il la mena à la cuisine et l’y fit monter sur la table, à quatre pattes. Déposant un bol sous sa poitrine, il commença à la traire comme il l’avait fait la veille. La légère pression qu’elle ressentait diminua agréablement.

C’est bizarre ; je croyais qu’il fallait avoir un enfant pour avoir du lait

Tu sais, cela peut venir du stress, ou d’un changement de mode de vie.

Michel n’allait pas lui donner la vraie raison. L’essentiel était avant tout qu’elle s’assimile à une simple femelle, ce qui lui donnerait plus d’ascendant sur Camille. Ce rituel matinal quotidien allait ancrer profondément cette idée dans son esprit.

Laprès-midi était déjà bien avancé lorsque Michel et sa locataire sortirent de limmeuble ; même sils avaient attendu que la chaleur diminue pour quitter latmosphère climatisée de lappartement, ils se retrouvèrent instantanément enveloppés dune chaleur encore forte.

Après avoir parcouru quelques dizaines de mètres, Camille sentit son corps se recouvrir dune moiteur désagréable. Elle marchait aux côtés du sexagénaire, vêtue dune de la courte robe de lin blanc qui lui avait été offerte quelques jours plus tôt.

Où memmenez-vous, Monsieur ?

Michel ne fut pas surpris quelle sadresse à lui de cette manière ; il lui avait en effet précisé que lappellation « Maître » ne sappliquerait que dans le cadre de leur vie privée, à lintérieur de lappartement.

Je cherche une bijouterie.

« Une bijouterie ? Serait-il tellement satisfait de mon service dhier soir quil songe déjà à me récompenser ? » Elle ne chercha pas à en savoir plus et resta silencieuse pendant quelques minutes. Elle sentait toutefois sa culotte trempée de sueur entre les lèvres de son sexe ; Michel l’avait sciemment choisie trop petite et elle frottait sur son clitoris, ce qui ajoutait à lexcitation provoquée par la prolactine quelle ingérait à son insu chaque fois quelle utilisait son stick de « baume ». Elle essayait de résister à londe de chaleur qui envahissait son entrecuisse. « Merde Si je fais encore quelques pas, je vais jouir ici, devant tout le monde ! »

Monsieur Monsieur !

Quest-ce quil y a ?

Je vais jou euh, attendez-moi un instant, sil vous plaît.

Intrigué, Michel la vit se diriger sous une porte cochère, faire glisser sa culotte le long de ses jambes et lenlever complètement. Elle revint vers le retraité et lui tendit le sous-vêtement humide sous le regard étonné des passants.

Je nai pas pris mon sac à main. Pouvez-vous mettre ceci dans le vôtre ?

Lorsquil saisit la pièce de fin tissu, il remarqua quelle était gluante ; il neut pas besoin de lapprocher de son visage pour humer lodeur entêtante quelle dégageait, tant elle était imprégnée des sucs intimes de sa jeune locataire. Il lenfouit bien vite dans sa sacoche de cuir fauve.

Tu nas pas mis ton tampon, aujourdhui ?

Mais, Monsieur, vous mavez bien dit que je devais le porter uniquement chez vous

Cest vrai ; tu as raison. Il va falloir revoir cela. Ah, voici une bijouterie ; allons voir.

Ils pénétrèrent dans la boutique.

Bonjour, Monsieur ; bonjour, Mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ?

Bonjour Monsieur. Je désire une chaînette pour cette jeune fille. Une chaînette que lon porte à la cheville.

Bien sûr, Monsieur.

Le vendeur lamena devant un présentoir.

Voici ce que nous avons.

Michel fit rapidement son choix, qui se porta sur un bijou aux maillons dargent assez gros, pourvu dune plaque et dun petit cadenas.

Celle-ci me convient. Pouvez-vous graver une inscription sur la plaque ?

Bien entendu, Monsieur ; mais cela va demander un peu de temps. Pouvez-vous repasser dans une heure ?

Cela me convient ; jai à faire dans le quartier.

Que faut-il graver sur la plaque ?

Le sexagénaire lui tendit un post-it sur lequel était écrit : « Propriété de Michel Dumas ».

Ils retrouvèrent la fournaise de cette fin daprès-midi estival ; quelques centaines de mètres plus loin, ils sarrêtèrent en bas dune voie pas très large et légèrement pentue. Le regard de Camille qui ne connaissait pas la capitale se porta sur une plaque bleue qui indiquait : « Rue Saint-Denis ». Ils sy engagèrent. Létudiante ne fut pas surprise par la profusion de sex-shops aux enseignes tapageuses et par les nombreuses prostituées, des Noires pour la plupart, qui attendaient le client, adossées aux murs des immeubles : elle connaissait la réputation de cette rue.

Michel remontait la voie, semblant chercher quelque chose, ou quelquun. Il se dirigea vers une belle Black en minijupe ; un peu intimidée, Camille attendait à quelques pas.

Alow, chéwi, tu viens me voiw pouw ta petite pipe hebdomadaiwe ?

Non, ma belle ; pas aujourdhui.

Pouwquoi ? Tu aimes bien te faire sucer pouwtant.

La prostituée aperçut alors létudiante qui attendait en retrait.

Ah, tu as twouvé quelquun dautwe, on diwait Cest vwai quelle est mignonne, cette gamine. Hé, jeune fille, viens là !

Camille fit quelques pas dans sa direction.

Bonjour, Madame.

Salut, jeune gazelle. Je veux te diwe quelque chose. Tu sais ce quil aime, ce Monsieur ?

Euh regarder. Non ?

Wegawder ? Oh non ! Il aime se faiwe sucer. Jespèwe que tu sais bien faiwe ça, pawce que cest ce quil pwéfèwe.

Létudiante rougit. « Quoi ? Si cette pute dit vrai, il faudra que je suce la queue de ce vieux, puisque je lui ai donné la propriété de mon corps Le branler, à la rigueur ; mais le sucer : non, pas question ! » Et pourtant, plus elle y pensait et plus le désir montait en elle.

Allez, Camille, viens. Il est temps de retourner à la bijouterie.

Il tourna les talons et redescendit la rue Saint-Denis.

Au wevoiw, mon chéwi ; à un de ces jouws !

Tout en marchant aux côtés du sexagénaire, la jeune fille ne put sempêcher de linterroger.

Monsieur cest vrai ce quelle a dit ? Vous la connaissez ?

Oui, je la connais. Depuis le décès de mon épouse, il faut bien que jassouvisse certains besoins ; ce nest pas parce que je suis âgé que je nen ai plus.

Mais, pour le reste, cest vrai aussi ?

Oui. La fellation, cest ce que je préfère. Tu sais ce que cest ?

Évidemment ! Enfin… en théorie.

Et en pratique ? Tu en as déjà fait, bien sûr.

Camille hésita. « Je ne peux quand même pas lui dire que jaime sucer les bites, et que jai commencé quand jétais toute jeune Pour qui va-t-il me prendre ? »

Euh non. Non, Monsieur.

Sentant lembarras de sa locataire, Michel appuya le pas. Peu de temps après, ils étaient de retour à la bijouterie.

Voilà, Monsieur ; je viens juste de terminer. Est-ce que ça vous convient ?

Oui, cest très bien ; mais jaimerais voir cette chaînette à la cheville de ma nièce.

Dans ce cas, je vais la mettre en place. Asseyez-vous là, Mademoiselle.

Le vendeur sagenouilla aux pieds de Camille, lui souleva un pied, enroula le bijou autour de sa cheville et le cadenassa.

Quen pensez-vous, Madem…

Lorsquil leva ses yeux pour chercher une approbation dans le regard de Camille, il ne put terminer ni sa phrase, ni son mouvement ascendant qui sétait interrompu à mi-chemin ; il rougit lorsquil découvrit lentrejambe dénudé de la jeune fille. Amusée, celle-ci ne fit rien pour rabattre sa fine robe de lin ; au contraire, elle écarta légèrement les cuisses afin que le vendeur puisse se repaître de la vue de sa fente doù émergeaient ses petites lèvres gonflées, semblables à des ailes de papillon.

Lemployé transpirait à grosses gouttes et, lorsquil se dirigea vers la caisse, Camille aperçut une bosse révélatrice qui déformait son pantalon. Lorsque Michel voulut régler son achat, le pauvre vendeur précisa dans un souffle :

La gravure elle vous est offerte. Cadeau de la maison. Bonne journée, Monsieur ; et merci, Mademoiselle.

Allez, Camille, rentrons vite ; il reste encore beaucoup à faire, à la maison

Cette seule évocation suffit à exciter de nouveau la jeune fille. Depuis la veille, tout l’émoustillait et tous ces jeux de domination, s’ils éveillaient son désir, la frustraient de plus en plus. Elle commençait même à le voir comme un partenaire plus que potentiel. Ignorant l’effet de la prolactine, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais une chose était sûre : elle se sentait femme, avec tous les besoins que cela peut aussi supposer.

Elle saisit le bras de Michel, pressant à dessein sa poitrine contre le vieil homme, et lui murmura à l’oreille d’une voix coquine :

Rentrons à la maison : mon Maître voudra peut-être m’imposer son droit de cuissage…

[ à suivre]

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