Rendez-vous au jardin public.
Maxime Stanisic, la reçut immédiatement. Ce bel homme au regard froid et aux yeux perçants était dorigine serbe. Il était grand, mince et avait une chevelure noire abondante. Il fit asseoir Noëlle en face de lui et son regard glissa imperceptiblement sous la jupe.
— « Je trouve que votre tenue est une fois de plus très provocante », dit-il avant de la laisser parler. « Vous cherchez les ennuis ? »
— « Mais Je nai pas le choix ! », répondit Noëlle prise de court pas son entrée en matière. « Je suis victime dun maître-chanteur qui exige que je vienne dans certaines tenues, sinon il menace de diffuser des photos compromettantes. »
Le proviseur fronça les sourcils, mais il ne manqua pas de mater les cuisses de sa prof de SVT. Il aperçut même sa toison quand elle croisa les jambes dans un geste de nervosité.
— « Ce genre de chantage sest déjà produit dans létablissement il y a deux ans. Lenquête na rien donné »
— « Je sais, avec la prof danglais Elle men a parlé »
— « Elle a eu la présence desprit davertir la police tout de suite » expliqua Maxime. « Mais vous, vous avez cédé à ses premières exigences En venant dans cette tenue, jai bien peur que vous ayez commis une erreur Avec le nombre de téléphones portables quil y a dans létablissement, je suis prêt à parier que ce soir, au moins deux ou trois élèves sont en possession de belles photos de votre intimité »
— « Il y a aussi le film.. »balbutia Noëlle rouge de honte.
— « Le film ? Quel film ? »
— « Jai été filmée chez moi, entièrement nue Dailleurs je voulais vous parler de lappartement, cest vous qui me lavez trouvé Cela ne pourrait pas être le propriétaire ? ».
— « Le propriétaire est mon frère ! » sénerva le proviseur. « Jai entièrement confiance en lui et je vous interdit de le mettre en cause ! Si vous continuez à vous comporter en nymphomane exhibitionniste, cest moi qui porte plainte ! »
Complètement déboussolée, elle sortit du bureau de son supérieur en larmes. Elle avait limpression de vivre un cauchemar. Il fallait vraiment que son mari laide Dès la fin des cours, elle lappellerait.
Après sa dernière heure, elle passa une fois de plus dans la salle des profs. Une nouvelle enveloppe était dans son casier A lintérieur, elle trouva encore un DVD accompagné dune lettre.
« Chère soumise, Tu as fait preuve de bonne volonté en venant dans la tenue que je tavais demandé de porter, mais tu mas vraiment trop donné envie de te baiser. Jai vu que tu étais une parfaite salope et je tattends ce soir à 23 heures dans le jardin public, près des toilettes. Viens nue sous ta robe. En cas de retard, la vidéo ou tu t éclates avec ta collègue sera sur le web et ton mari recevra le lien. A ce soir, petite pute ! »
Elle rentra chez elle au radar. Evidemment, le DVD montrait sa scène lesbienne avec Wendy. Que faire ? Elle nosait plus appeler Lionel, de peur quil la traite lui aussi de salope Si elle prévenait la police, il allait falloir tout raconter, leur montrer les films Elle avait trop honte.
Elle essaya dappeler Wendy, mais ne put la joindre
Plus on approchait de 23 heures, pus elle sangoissait. A 22 heures 30, elle se dit quelle navait pas le choix. Il fallait quelle aille au rendez-vous. Elle mit sa robe blanche. Elle était entièrement nue dessous et elle se dirigea vers le jardin public qui restait ouvert toute la nuit. Elle nétait pas tranquille car lendroit était renommé pour héberger une faune assez glauque. Des drogués, des exhibitionnistes et même des prostituées occasionnelles y sévissaient la nuit.
Elle savança vers le bâtiment gris ou se trouvaient les toilettes. Son cur se mit à battre. Elle avait peur, mais au moins elle saurait qui jouait à ce jeu là.
Un ombre sortit dun fourré et savança vers elle. Lhomme qui savançait était tout de noir vêtu. Il portait des gants et avait un masque intégral qui dissimulait entièrement son visage et sa chevelure. Il la saisit par le poignet et lattira à lintérieur des toilettes sans prononcer un mot. Il était grand et fort et neut aucun mal à limmobiliser. Il lui arracha sa robe et sortit son sexe. Une queue dau moins 23 centimètres comme elle nen avait encore jamais vu
Lhomme la plaqua contre le lavabo et lui écrasa la poitrine sur la faïence froide. Il se mit derrière elle et la prit en levrette avec violence. Ses coups de boutoir lui défonçaient la chatte, mais il était doué et, à sa grande honte, elle sentait arriver des vagues de plaisir. Il la baisa pendant plus de dix minutes. Ses mains gantées lui donnaient de grandes claques sur les fesses, mais il ne lui faisait pas mal. Il lexcitait et la petite pute quelle était commençait à y prendre du plaisir. Il en était certain !
Un flash crépita. Le salaud avait pris des photos delle à poil en train de se faire baiser dans des toilettes publiques ! Encore un moyen de la faire chanter
Quand il éjacula en elle, elle ne put retenir sa jouissance et poussa un râle de satisfaction. Satisfait, il la força à nettoyer son sexe surdimensionné de sa langue, puis il sortit calmement, emportant avec lui la robe de la jeune femme. Il se dit quelle noserait pas sortir et lui courir après entièrement nue.
Il avait vu juste. Noëlle resta prostrée sur le carrelage sale de ce lieu glauque et empli dodeurs pestilentielles. Elle savait quen courant dans le parc, elle sexposait à se faire violer une fois de plus par un des désaxés qui ne devaient pas manquer de rôder dans le noir.
Elle attendit plus dune demi-heure, se demandant comment elle allait sortir de là, puis quelquun arriva. Elle se recroquevilla dans un coin, cherchant à masquer sa nudité. Cétait un clochard qui venait soulager un besoin urgent. Il vit la belle femme entièrement nue et en resta estomaqué.
— « Ca alors ! Une fille à poil Quest-ce que tu fous dans cette tenue ? » lui demanda-t-il dune voix rauque et éraillée.
— « Jai été violée, il a emporté ma robe », dit-elle.
— « Ben resta pas là, sinon tu vas passer à la casserole une seconde fois ! »
Il navait pas lair méchant, ni même agressif. Il avait jute un peu trop bu. Il se soulagea dans un des urinoirs sans se soucier de regard de Noëlle, puis il savança vers elle. Il lui présenta son sexe.
— « Si tu me fais une bonne pipe, je te donne mon manteau pour rentrer chez toi », dit-il en commençant à le retirer.
Noëlle le regarda avec dégoût. Il était sale et sa queue sentait lurine. Prendre se sexe dans sa bouche était dessus de ses forces, mais avait elle le choix ?
— « Daccord » dit-elle finalement « Mais à condition que tu te laves »
Il éclata de rire, mais il accéda à sa requête. Il nettoya soigneusement sa queue dans le lavabo et il revint vers elle. Prenant son courage à deux mains, elle posa ses lèvres sur le sexe et passa sa langue sur le gland. Tant quà faire, autant faire bien les choses, quil jouisse vite et quelle puisse partir
Le clochard la félicita pour son savoir-faire et se mit à donner des coups de reins. Il lui baisait littéralement la bouche, allant jusquau fond de sa gorge. Noëlle avait des hauts le cur, mais il était si excité gland que le calvaire ne dura pas longtemps. De grosses coulées de sperme envahirent sa bouche et elle en avala un peu, même si elle en recracha la plus grand partie. Le SDF se rajusta et ne revint pas sur ses engagements. Il tendit son manteau à Noëlle et la regarda partir, courant pieds nus dans le parc. Elle avait même oublié ses chaussures dans la précipitation. Il partit dun rire gras, cette nuit il aurait un peu froid, mais cette pipe magistrale valait bien son vieux manteau
Noëlle rentra chez elle et prit immédiatement une douche. Elle se sentait sale ! Elle resta nue, prostrée sur son lit. Maintenant quelle avait cédé, où sarrêterait le maître-chanteur ? De plus, elle nosait même plus en parler à son mari, et elle nen savait pas plus sur lidentité de ce salaud Sauf que ce nétait pas un élève, mais quil était au lycée
Le lendemain, les photos prises dans les toilettes publiques étaient dans son casier. Un mot les accompagnait « Une prof respectable qui se fait baiser la nuit dans des chiottes publics, ça fait mauvais genre Ce soir, je tattends devant la gare à 19 heures. On ira faire un tour à la campagne »
Le soir même, elle était devant la gare un peu avant lheure du rendez-vous. Une grosse voiture grise ralentit et sarrêta. Une des vitres teintées se baissa légèrement et le conducteur lui fit signe de monter. Le cur battant et le souffle court. Elle ouvrit la portière et monta.
Lhomme qui était au volant avait un chapeau, des lunettes noires et son col était remonté. Il verrouilla les portières et démarra. Elle le voyait à peine, mais le reconnut tout de suite quand il parla.
— « Alors Noëlle, tu as aimé jouer les petites putes ? »
Elle avait reconnu avec certitude la voix de Maxime Stanisic, le proviseur de son lycée. Elle ne jugea même pas utile de lui répondre, elle était consternée !
Dans son esprit, les choses allaient très vite. Comment avait-il eu les photos et les films ? Quallait-il lui faire ? Était-ce lui qui avait essayé la même chose avec Wendy ?
Pour linstant, ces questions restaient sans réponse. Mais la voiture roulait vite et sortait de la ville. Ils arrivèrent devant une vieille maison complètement isolée. Cest maintenant que les choses sérieuses allaient commencer
(A suivre)