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Chloé à Paris – Chapitre 2

Chloé à Paris - Chapitre 2



Il recula et s’appuya à nouveau à son bureau. Je baissai la tête, essayant de masquer mon émoi ; mes oreilles brûlaient de honte comme je dézippai la fermeture-éclair de ma petite robe ; je la fis glisser sur mes cuisses, l’enjambai et la posai au sol à mon côté. Puis je me redressai, incertaine ; le regard glacial de Chandler me poussa à dégrafer mon soutien-gorge, libérant ma poitrine qui roula quand je plaçai le sous-vêtement sur la robe. À mon désarroi, mes bouts de seins étaient érigés et durs, témoins de mon émoi.

  

  Ta culotte, tu attends quoi pour l’enlever, une fessée ? Tu y auras droit plus souvent qu’à ton tour si tu te comportes ainsi.

  

 Affolée, incapable de me rebeller, je fis glisser hâtivement mon dernier rempart sur mes jambes et l’envoyai sur la pile de vêtements. Ça y était, j’étais nue devant un homme pour la première fois de ma courte vie. Instinctivement je me voûtai et plaçai mes mains en rempart devant ma poitrine et mon pubis.

  

  Tu fais quoi, là ? Reprends la position, vite.

  

 Le cur battant à rompre j’obéis, tremblant tellement qu’un souffle m’aurait fait vaciller.

  

  Respire lentement, amplement, reprends ton calme. Lentement. Écarte les jambes, tu n’es pas au mètre. Là, ne bouge plus. Tu as un joli corps, Chloé. Une jolie bouche à tailler des pipes. Bientôt tes lèvres seront autour de ma queue. Tu en as envie ? Réponds !

  

 « Que veut-il que je lui réponde, bon sang ? Je vais mourir de honte si je lui dis que j’en ai envie. En vérité, je crois que oui, j’aimerais bien m’agenouiller devant lui et prendre son sexe dans ma bouche. Je ne l’ai jamais fait mais l’image me plaît assez, moi à genoux et lui debout, me dominant, me dirigeant et m’apprenant à le satisfaire. Ouais, je suis folle ! »

  

 Une gifle sèche sur la joue gauche me ramena à la réalité et fit monter des larmes à mes yeux. Je remarquai alors l’air courroucé de mon patron qui crispait ses lèvres.

  

  Pardon Monsieur. Je ne voulais pas Je ne sais pas Oui, je crois que j’en ai envie.

  

 Je bredouillai ça d’une toute petite voix, juste un souffle. Il entendit parfaitement, dans le silence du bureau, mais demanda quand même, avec un sourire triomphant :

  

  Je n’ai rien entendu ; parle plus fort ! Tu as envie de me sucer ? Dis-le !

  Monsieur, j’ai envie de vous sucer, bredouillai-je.

  Je savais que tu étais une petite salope, prête à tout pour tailler des pipes. Mais je n’en ai pas envie, pour le moment. Et c’est moi qui commande, ne l’oublie pas.

  Oui, bien Monsieur.

  

 J’étais mortifiée. Je n’en revenais pas d’avoir prononcé ces mots, qui plus est devant un homme que je connaissais à peine. Et le pire était qu’au fond de moi, je sentais que j’avais dit la vérité : s’il avait voulu, je me serais mise à genoux pour tailler ma première pipe.

  

  Tu peux te rhabiller, Chloé. Mais avant cela, explique-moi comment une fille qui a eu son bac avec mention très bien à dix-sept ans se retrouve réceptionniste dans une maison d’édition parisienne au lieu de faire de brillantes études.

  À votre avis, Monsieur ? Je n’ai ni famille ni argent, ma demande de bourse a été mise au placard, je touche un peu plus de 200 d’APL et paie un loyer de 600 . Alors j’ai choisi de travailler au lieu d’aller à l’université. Et ce travail, j’en ai besoin pour ne pas me retrouver à la rue.

  D’accord ; avec ce que tu perçois ici, tu ne dois pas faire la fête tous les soirs, je présume. Nous reprendrons plus tard. Tu me laisses tes sous-vêtements. Bien que fonctionnels, ils ne présentent aucun intérêt visuel.

  Bien Monsieur.

  

 Je remis rapidement ma robe et la zippai. Mes seins se devinaient à peine, mais les mamelons tendus pointaient sous le fin tissu. L’absence de culotte me semblait moins visible et pourtant elle me perturbait bien plus. Monsieur Chandler me montra la pièce contiguë, un petit bureau à la fenêtre étroite et si haute que je ne pouvais voir dehors. Le mobilier était sommaire : une table rectangulaire en bois encombrée d’un ordinateur, de plusieurs piles de dossiers épais et de nombreux CD, une vieille armoire ouverte et vide, et c’était tout.

  

  Comme tu t’en doutes sûrement, voici ton nouveau bureau. Tu es chargée de lire chaque ouvrage, tu commences comme tu veux, papier ou CD, et de donner un avis en une page maximum. Tu t’en sens capable ?

  Je ne sais pas, Monsieur. Je vous le dirai dès que j’aurai avancé.

  Je veux que tu ailles vite, un dossier matin et soir. Tu m’appelles si tu as un souci.

  

 En fait, mon patron partit avant midi et ne reparut pas de la journée. Je reçus un mail à 16 heures : « Demain 8h dans mon bureau, à poil et en position. Pas la peine de prendre de sous-vêtements pour venir ». Je fis la moue, pas spécialement surprise ; après tout, il m’avait laissé entendre qu’il s’intéressait à moi. Arrivée dans ma petite chambre, je cherchai sur le Net des films de fellation. Mon Dieu, quelle avalanche d’occurrences ! Des milliers ! Prenant mon courage à deux mains, je visionnai donc au hasard et ce pendant près de trois heures. Certains acteurs étaient pourvus de verges énormes, et parfois les actrices avaient quelques difficultés à accepter de si épaisses et si longues colonnes. Mais certaines, plus goulues ou plus expérimentées, arrivaient à avaler l’intégralité de sexes bandés que l’on voyait distinctement déformer leur gorge. Il leur fallait bien respirer, non ?

  

 À ma surprise les hommes comme les femmes avaient très souvent subi une épilation intégrale. Je songeai à mon propre pubis couvert de fins poils blonds, non entretenu. Ma pilosité n’était pas extrêmement développée, et de toutes manières je n’avais pas les moyens de me payer une épilation. J’avais déjà assez de mal à payer le loyer, moi.

  

 Ma nuit fut agitée, peuplée de mâles aux phallus turgescents qui me faisaient subir les derniers outrages. Résultat, je me levai difficilement quand le réveil sonna à 6 heures ; je me forçai à courir une demi-heure dans les rues de Paris. Nous étions fin juin et l’air était doux, idéal pour le footing. Une douche, petit-déjeuner rapide, je me retrouvai confrontée au choix de vêtements. Ma garde-robe n’étant pas pléthorique, je remis la même robe que la veille, mais sans rien dessous. Le métro était bondé, comme d’habitude, personne ne pouvait voir que j’étais nue sous ma robe et ma gêne se dissipa vite. J’allai directement dans le bureau du Directeur ; comme la veille il était vide et je me déshabillai rapidement, ne gardant que mes sandales.

  

 En position, pieds écartés d’un mètre, mains sur la tête, dos à la porte. Si une collègue entrait, je n’y survivrais pas. Je me crispai quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, sursautai quand celle du bureau fit de même.

  

  Bien, fidèle au poste à ce que je vois. Tu vas bien, ma petite salope.

  Oui Monsieur, mais

  Parle, dis ce que tu as à dire.

  Oui Monsieur. Ça me gêne que vous me traitiez de salope, voilà.

  Je ne te traite pas de salope, j’énonce un fait. À poil dans le bureau de ton patron, la chatte dégoulinante

  Ooh !

  

 Debout derrière moi, il venait de passer sa main entre mes cuisses disjointes et avait glissé deux doigts entre mes lèvres trempées. Mon corps parlait pour moi, je me complaisais dans cette situation trouble et excitante.

  

  Ouvre la bouche, lèche mes doigts. Là, obéissante comme une petite chienne Tu as envie de me sucer ?

  Euh, oui Monsieur, mais seulement si vous en avez envie.

  Et pourquoi ?

  Parce que vous êtes mon patron, Monsieur. Je dois donc vous obéir.

  Bonne réponse ; tu as vu que tu mouilles comme une salope ?

  Oui, je vous prie de m’excuser, Monsieur. Je ne le fais pas exprès.

  Bien sûr. Et ça te gêne ?

  Oui, j’ai honte d’être aussi faible. Monsieur.

  

 Je lui répondais facilement, ce qu’il voulait entendre correspondant un peu trop ce que je ressentais. À la fin je mordillai mes lèvres, anxieuse de ce qu’il allait me demander.

  

  Bien ; je t’autorise à me sucer si tu me le demandes comme il faut.

  

 « Comment ça, comme il faut ? Je vais déjà avoir du mal à lui demander sans mourir de honte, alors en plus je dois trouver les mots qu’il veut entendre. Eh bien

  

  Monsieur, est-ce que je peux vous sucer, s’il vous plaît ? hasardai-je.

  C’est tout ? Tu as une autre chance, mais là, franchement minable.

  Euh, bon ! Monsieur, acceptez-vous que je suce votre sexe votre bite ?

  Tu ne peux pas faire mieux ? Alors c’est non. File travailler, imbécile.

  Mais

  Tais-toi !

  

 Avant de comprendre j’avais pris une gifle sèche qui fit monter les larmes et brouilla ma vue. La lèvre tremblante, je me retins de bouger et d’augmenter sa colère.

  

  Je Je vous prie de m’excuser, Monsieur.

  Allez, file travailler et applique-toi, je ne veux pas t’entendre.

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