Malgré un temps magnifique, Christine et moi étions restés tranquillement à la maison durant la soirée du mardi 16 juin. Christine était fatiguée. Elle avait pris un bain en rentrant du travail, j’avais cuisiné, puis nous avions soupé sur la terrasse et accompagné notre repas d’une bonne bouteille de vin. Ensuite, nous avions lu dans le canapé, dans un calme quasi religieux. J’étais allé me coucher avant elle.
Au réveil, le mercredi 17, nous faisons l’amour très tendrement, lentement. Nous prenons un café et nous préparons pour aller travailler. Je suis agréablement surpris de voir Christine sortir un porte-jarretelles de sa commode.
— Oooh, sexy ce matin !
— Je suis un peu obligée aujourd’hui, mon cher. Rappelle-toi.
— Oui, je sais. C’est l’anniversaire du jour où tu m’as plaqué.
Elle éclate de rire.
— Exactement !!
Christine m’avait annoncé qu’elle mettait un terme à notre relation au cours d’une soirée où elle avait mis, pour la première fois, un porte-jarretelles (voir "Christine I"). Je réfléchis un instant.
— Tu devrais l’annoncer, pour le porte-jarretelles.
— Quoi ?
— Je trouverais ça super courageux si tu révélais qu’il y a vingt ans, tu mettrais ton premier porte-jarretelles.
— Le révéler où ?
— Sur Facebook.
Christine ne répond pas, signe que mon idée fait son chemin dans son esprit. Si elle avait été contre, elle aurait réagi immédiatement. Là, elle pèse le pour et le contre. Elle demande :
— Tu imagines ça comment ?
— Une photo. Pas toi en porte-jarretelles, bien entendu, mais un détail. Une jarretelle que tu es en train d’attacher par exemple.
— Tu la prends ?
Nous nous approchons de la fenêtre. Christine enfile un bas. Quand elle glisse l’attache sous le nylon, elle marque un temps d’arrêt pour que je fasse la photo avec son téléphone. Première prise parfaite.
Nous finissons de nous préparer en réfléchissant au texte d’accompagnement. Dans le hall d’entrée, Christine poste la photo sur le réseau social avec les mots suivants : "Il y a vingt ans aujourd’hui, j’effectuais ce geste pour la première fois. Fidèles partenaires d’élégance et de féminité.".
Lorsque nous nous retrouvons en fin de journée à la maison, il y a 196 "J’aime", une cinquantaine de commentaires positifs voir élogieux et surtout, des dizaines de messages privés de félicitations et de remerciements. Tant de réactions pour un petit bout de métal.
— C’est fou comme le porte-jarretelles a mauvaise réputation aux yeux de certaines. J’ai compté un vingtaine de messages qui disait en substance "Je trouve ça super beau, mais je n’ose pas en porter". C’est vraiment dommage.
— Au travail, ça s’est passé comment ?
— Mes deux collègues directes ont vu la photo avant d’arriver au travail et elles m’ont demandé si elle était du jour. J’ai dit oui et j’ai remonté ma jupe pour leur montrer.
— Et ?
— Justine a dit que ça n’était pas son truc, mais elle trouvait ma démarche gonflée mais géniale.
— Et Rachel ?
— Ben comme beaucoup, elle aime mais elle n’ose pas. On était dehors durant la pause, sans personne autour, on parlait de ça et elle rougissait, murmurait, comme si c’était quelque chose dont il ne fallait pas parler, un tabou. Elle adore, son copain adore, elle en porte en privé, mais pas pour sortir. Enfin si, deux fois. En week-end à l’étranger.
— C’est dommage, effectivement.
— Oui. Alors on sort vendredi soir toutes les deux et elle va en mettre un.
— T’es sûre qu’elle va le faire ?
— J’espère. C’est l’objet de notre sortie.
Je l’embrasse et demande :
— Et l’objet des prochaines minutes, c’est quoi ?
Elle sourit et regarde sa montre :
— Un gros câlin, mais il va falloir faire vite.
Nous courrons dans la chambre et ne prenons pas la peine de nous déshabiller. Sur le lit, Christine a commencé à me sucer et j’attire ses jambes à moi en relevant sa jupe. Un 69 rapide, interrompu par l’orgasme de Christine, puis une levrette surexcitante. J’adore la prendre quand elle porte ses vêtements professionnels. Alors que j’explose dans son vagin, la sonnerie de l’interphone retentit. Juste le temps d’un bref nettoyage et nous accueillons les enfants et mon beau-père.
Deux jours plus tard, vendredi 19 juin, je m’occupe des enfants alors que ma femme se prépare à sortir. Elle me demande mon avis pour sa tenue et opte finalement pour une robe noire, moulant sur la poitrine et évasée en dessous. Absolument pas mon choix, mais Christine est très élégante. A 19h15, son téléphone sonne. C’est Rachel, sa collègue. Christine lui dit :
— Je ne suis pas tout à fait prête. Entre prendre un verre en m’attendant.
Rachel ne semble pas vouloir mais Christine insiste et Rachel sonne à la porte peu après.
Rachel est une belle jeune femme de 24 ans. Cette brune aux cheveux longs et raides, assez grande (1m75 environ), porte un pull moulant orange et une jupe mi-longue noire évasée, fermée sur le devant jusqu’à mi-cuisse par sept boutons pression. Si elle n’a pas un visage très avenant, Rachel a par contre un corps sublime, svelte et musclé. Je la salue et la fais entrer. Christine arrive alors en soutien-gorge, string et porte-jarretelles pour sa saluer.
— Je suis en retard, je suis désolée. Plus que ma robe à mettre.
Puis, regardant son amie des pieds à la tête :
— Tu es juste magnifique, ma belle, magnifique. Ton copain t’a vue dans cette tenue ?
— Non, il n’était pas là.
— Tu lui as dit pour le porte-jarretelles ?
Rachel devient soudain écarlate. Je sais que Christine l’a fait exprès.
— Non, je non. Je ne voulais pas qu’il sache et
— Tu me montres ?
Rachel regarde Christine puis moi, puis Christine. Ma femme ne peut pas ne pas comprendre que Rachel est gênée par ma présence. Malgré tout, elle soulève légèrement sa jupe. Et montre ses Dim’Up auxquels les jarretelles sont attachées. La faute. Christine grimace.
— Ces bas, ça ne va pas. Viens !
Les deux femmes partent dans la chambre et en ressortent quelques instants plus tard. Mon épouse a changé d’avis pour sa tenue et porte une jupe plissée noire en cuir et son nouveau chemisier rouge foncé transparent, avec des poches en satin sur la poitrine. Surexcitante. Rachel, quant à elle, a les jambes de deux couleurs différentes. Christine demande mon avis, il est déjà tout fait. Si la jambe gauche de Rachel est couvert d’un joli bas résille chair, la jambe droite brille d’un bas orangé que j’avais offert à Christine plusieurs années auparavant. Elle n’avait jamais eu de tenue pour le porter. Un magnifique bas couture. J’indique mon choix. Christine sourit.
— Il est parfait. La même teinte que ton pull, et la couture noire comme ta jupe, tes chaussures et tes dessous.
Rachel sourit à son tour. Elle semble un peu plus à l’aise.
— Il est vraiment super beau. Je n’ose pas accepter ce cadeau.
— On va mettre le second et on part.
Quelques instants plus tard, dans le hall, Christine demande une dernière fois mon avis. Je m’approche d’elle et déboutonne son chemisier afin de laisser apparaitre le soutien-gorge rouge dans le décolleté.
— C’est plus sexy comme ça.
Elle m’embrasse. Elles s’apprêtent à partir, mais je les retiens.
— Il y a encore quelque chose.
Elles me regardent.
— Rachel, tu permets ?
— Heu Oui, oui.
Je m’agenouille devant elle et ouvre les trois boutons pression du bas de sa jupe.
— Je pense que c’est mieux comme ça. Tu peux marcher dans le salon ?
Rachel va vers la cuisine et revient. Je n’ai rien besoin de dire, c’est ma femme qui s’en charge :
— Mais tu as tellement raison, chéri ! Rachel, quand tu avances la jambe droite, tu la dévoiles désormais entièrement. C’est terrible !
Rachel sourit et rougit. Elle se regarde dans le miroir de l’entrée et hoche la tête, visiblement satisfaite. Elle me fait la bise et les deux femmes s’en vont.