Je saisis le premier dossier de la pile quAurélie, lassistante de notre Département des Ressources Humaines, vient de déposer sur mon bureau.
Je me laisse aller dans mon fauteuil pour parcourir les quelques feuillets qui relatent les commentaires et les conclusions dun entretien annuel. Cela fait partie de mon nouveau travail : compiler les informations concernant le personnel de lEntreprise, les mettre à jour dans une base de données, produire des statistiques, assurer les suivis de carrière Cest ce quon appelle la gestion de ressources humaines, et je dois dire quelle prend ici une dimension toute particulière dont on ma donné un très bon aperçu à mon arrivée. Tous ces dossiers que je me dois déplucher parlent de compétences, de performance, dévolution, et dans tous les domaines. On y évoque même la taille dun pénis ou le volume dune poitrine, la qualité dune fellation ou la capacité à enchaîner les pénétrations. Contre toute attente, il ny a rien de sexiste ni de discriminatoire là-dedans. Ces informations sont présentées avec le même objectif que les autres : évaluer les employés, leur intégration dans une équipe, leur travail et la manière dont ils laccomplissent. « Le cul, cest aussi important dans le relationnel professionnel » comme le dit Anne, la jeune fille qui partage mon bureau. A 25 ans, cette petite rousse à lunettes et sa queue de cheval occupent ici depuis un an leur premier poste. Brillante, zélée et particulièrement décomplexée, Anne est une personne sociable, habitée jusquau bout des tétons de sa plantureuse poitrine par un sens de lhumain aussi généreux que pervers. Mon regard sattarde un instant sur son visage. Elle se concentre sur son écran, je me replonge dans mon dossier.
Géraldine Leray entre dans la pièce et nous salue. Nous lui répondons tous les deux. La directrice se dirige vers mon bureau et Anne se remet à son ordinateur, puisque ce nest apparemment pas delle que la patronne a besoin. Géraldine est définitivement une personne dune grande élégance. Au-delà de sa tenue, cest dans sa façon dêtre, sa démarche, ses attitudes, sa voix, son vocabulaire. Elle porte un tailleur marron. Veste croisée. Jupe droite. Elle sinstalle dans le fauteuil qui me fait face. « Restez assis, je vous en prie », ajoute-t-elle. Je crois percevoir dans sa voix une petite pointe de sarcasme qui pourrait être tout à fait justifiée : jaurais en effet bien du mal à me lever alors quAurélie, à genou entre mes jambes, engloutit mon pénis. Les boucles de sa belle chevelure noire ondulent sur ses épaules et sur le pantalon de mon costume gris. Elle sinterrompt un instant, se redresse, prend le temps de moffrir un charmant sourire et une vue imprenable sur ses seins, libérés du chemisier noir anthracite dont quelques boutons ont été judicieusement défaits. Sa main droite, experte masturbatrice, maintient fermement mais agréablement ma raideur. Ayant repris son souffle, elle se remet à louvrage, proposant au regard bleu de Géraldine les formes rebondies de sa superbe croupe emprisonnée dans une jupe blanche tendue à craquer. Je sens ses lèvres rouges se resserrer autour de ma verge avec un léger bruit de succion. Le mouvement de va et vient redémarre, accompagné par ses doigts taquins. « J’aurais aimé faire avec vous un premier bilan de l’ensemble des entretiens », commence la directrice. Désignant de la main les documents empilés sur mon bureau, elle ajoute : « je sais qu’il vous en reste quelques-uns à éplucher, mais je voudrais avoir une première idée pour le Comité Exécutif de demain ». Elle senfonce dans le fauteuil, prête à écouter ma présentation.
Les chiffres et les points clefs noircissent mon tableau blanc au fur et à mesure que mon exposé avance. Madame Leray écoute avec beaucoup d’attention, pose des questions, commente. Ses jambes écartées sont passées par dessus les accoudoirs et l’un de ses escarpins noirs est tombé sur la moquette. La veste du tailleur baille et ouvre un décolleté des plus profonds. La jupe, retroussée autour de sa taille, dévoilerait dans toute sa splendeur une chatte bien baveuse si elle n’était pas masquée par Aurélie qui a pour la circonstance changé d’entrejambe. Professionnelle et efficace, on dit que, non contente d’être trilingue, cette assistante chevronnée est aussi à l’aise dans le domaine de la fellation que dans celui du cunnilingus. « Une chatte bien baveuse » : les mots raisonnent dans ma tête et dans mon sexe qui tressaille. Dur et droit, il reste fièrement à l’horizontale hors de la braguette de mon pantalon alors que je continue à parler. Je rassemble mes idées comme je peux. Ma chef semble rester impassible malgré Aurélie qui se dandine entre ses cuisses. De l’autre côté de la pièce, Anne reste concentrée sur son clavier et son écran, apparemment hermétique à l’exercice technico-sexuel auquel je suis soumis.
« Parfait. Bon travail ». Sur cette laconique appréciation, Géraldine se lève. Son sexe m’apparaît enfin pour quelques instants dans sa provocante nudité. Humide. Dégoulinant. L’élégante femme réajuste sa tenue et se rechausse. Aurélie se met debout à son tour, reboutonne son chemisier et se passe la main dans les cheveux. En sortant, la directrice lâche ses dernières instructions : « le mieux serait de finir votre synthèse pour la réunion de demain ». Marchant sur ses talons, l’assistante me lance une dernière illade complice, et referme la porte.
Je reste bouche bée devant mon tableau. Confus. Le pénis au garde à vous. Anne quitte son poste et vient se planter devant moi, les poings sur les hanches. Elle porte un chemisier rose pâle sans plis, au col et aux manchettes impeccablement repassés, suffisamment ample pour contenir sa forte poitrine. Sa mise de première de la classe binoclarde est complétée par une jupe droite noire moulant ses jolies cuisses et sa taille de guêpe. « Ne t’inquiète pas, je vais t’aider. Je les connais, ces dossiers, et on aura vite fini ta note d’ici ce soir ». Ses paroles me rassurent, bien que mes idées aient toujours un peu de mal à se mettre en ordre. Elle soupire. « Tu es décidément un grand sensible… Bon. Je te vide les couilles et on s’y met ». Tout en parlant, elle déboutonne son chemisier, en extrait ses deux magnifiques mamelles et s’agenouille. Elle avale ma raideur sans préliminaires, la pompe en la branlant et guette mon orgasme en levant vers mon visage ses beaux yeux verts. Ils me fixent avec intensité par dessus ses lunettes qui ont glissé sur le bout de son nez. « Allez, jouis », semble-t-elle me dire. Quand Anne suce, elle est efficace. Comme dans son travail. Le geste est précis, le rythme soutenu. La bouche happe, la langue caresse. On ne peut que se laisser emporter sans pouvoir résister. Aurélie, elle, est toute en douceur, toute en nuances. Langoureuse. Elle joue, accélère ou ralentit au gré des soubresauts de l’engin qu’elle dompte. Montre-moi comment tu suces, je te dirais qui tu es…
Anne perçoit le sifflement de l’air qui s’échappe entre mes dents et la crispation qui s’empare de tout mon corps. Mes yeux se ferment. Elle a tout juste le temps de se redresser, maintenant sa main sur mon sexe qui expulse en jets saccadés l’épais sperme blanc. Les trainées blanchâtres et visqueuses zèbrent sa poitrine. Ses doigts branlent frénétiquement le membre mollissant pour lui faire cracher ses dernières gouttes. Elle se relève, exposant sans honte ses attributs mammaires souillés, réajuste ses lunettes, frappe dans ses mains et lance en souriant : « au boulot » !
J’éteins mon ordinateur et repose le dernier dossier sur la pile. Je n’ai pas vu passer la journée, et je dois dire que nous avons été particulièrement performants, Anne et moi. Je commence à lui trouver beaucoup de qualités, à cette culture d’entreprise…