J’étais à coté de mon mari, à la place passager de son X6 flambant neuf. Je me suis regardée dans le miroir du pare-soleil: maquillée avec des couleurs ocre et noir, mes cheveux presque noirs lissés et coiffés en carré en long, je me trouvais jolie.
Assise comme je l’étais, mon manteau court ne cachait ni mes bas ni les liens de mon porte-jarretelles. Il faut dire que j’avais ôté ma robe avant de partir de la maison comme mon époux l’avait exigé.
Nous nous sommes mariés il y a deux ans lorsque j’avais 25 ans et lui 32. Il est intelligent, sensible, il s’occupe merveilleusement bien de moi et grâce à lui je n’ai plus besoin de travailler. Ce n’est pas un apollon ni un tombeur, contrairement aux hommes que j’ai fréquentés avant lui. On m’a toujours dit que j’étais belle, bien faite et sexy alors pendant longtemps j’ai été convaincu que je devais ne m’intéresser qu’aux hommes qui, comme moi, auraient pu poser pour des magazines. Cela ne m’a pas rendu heureuse et c’est quand j’ai laissé un type "normal" ni très grand ni très beau, selon les critères usuels, m’approcher que ma vie a changé. Cela m’a tellement plu que je l’ai laissé faire de moi sa conjointe.
Laurent est brillant mais c’est le genre d’homme que les gamins plus costauds tourmentaient à l’école. Il était timide, frêle, les filles ne le regardaient pas alors il a vécu le collège, le lycée puis les études comme un combat face au monde entier. Il en sorti bachelier avec mention, diplômé de deux grandes écoles et chef d’entreprise a 27 ans.
Malgré tout ce qu’il a accompli, il a gardé des réflexes de petit garçon traumatisé par les autres. Il me dit qu’il n’y a que le fait d’avoir une femme aussi belle que moi qui le rend vraiment heureux et lui fait oublier ce sentiment d’infériorité.
Je me suis promis de m’offrir totalement à lui, j’accepte tout ce qu’il exige de moi, je ne lui dirai jamais non. Je veux qu’enfin il sente qu’une femme le voit tel qu’il est réellement: fort, généreux et charismatique. C’est ma façon de lui rendre tout ce qu’il m’offre de bonheur et de sécurité.
Ce soir-là notre vie de couple allait prendre un nouveau tournant. Laurent voulait que je fasse l’amour avec d’autres hommes devant lui. Il voulait me livrer à eux, que je me prête à toutes leurs exigences, que je sois la plus exquise des amantes et qu’ensuite je reparte à son bras.
Ces hommes allaient ne m’avoir qu’un instant alors que je resterai éternellement à la disposition de mon mari. Ainsi, il verrait ces types envieux et jaloux de lui. Cela devait lui permettre d’enfin tirer un trait sur toutes ces années ou ce qu’il provoquait chez les autres n’était que mépris et indifférence.
Nous entrâmes dans un parking du neuvième arrondissement comme il y en a beaucoup mais celui-ci était quasiment vide et était censé être fermé. Nous nous garâmes au premier niveau, Laurent ouvrit ma portière puis il membrassa dès que je fus sortie. Quand il quitta mes lèvres, il souffla :
"Claire, rends moi fier. Fais tout ce qu’ils te demanderont".
Il me fit enlever mon manteau, je ne portais plus que des chaussures à talons et l’ensemble complet de lingerie qu’il avait acheté pour moi la veille.
J’avais froid mais je ne voulais ni protester ni désobéir.
Nous descendîmes la rampe qui menait au niveau inférieur et c’est là que je vis tous ces hommes qui n’attendaient que moi. Ils étaient au moins une douzaine. Je fis de mon mieux pour ne pas cesser de marcher ni tomber de mes talons de dix centimètres et je laissais Laurent m’amener au centre du cercle qui était en train de se former.
Quand nous nous arrêtâmes, il se plaça dans mon dos, il membrassa dans le cou puis il glissa ses mains au-dessus de mon soutien-gorge, je fermais les yeux et tournais mon visage pour offrir mes lèvres mais Laurent ne me donna le baiser que j’attendais.
A la place, il tira mon soutien-gorge vers le bas pour faire jaillir mes seins et il les empoigna brutalement, il les malaxa puis il saisit mes pointes pour les serrer et les tirer. Je fronçais les sourcils en poussait un gémissement implorant mais mon mari ne me libéra pas immédiatement. Lorsquil lâcha mes lobes, ils eurent comme un mouvement de rebond et je vis dans le regard du type le plus proche de moi une envie bestiale et sale jaillir comme une étincelle.
Mon mari vint devant moi et il sortit un ciseau de sa poche pour couper ma culotte sur les côtés ainsi que mon soutien-gorge. Il les jeta au sol, je n’avais plus que mes bas et mes porte-jarretelles.
— "Elle est à vous"
Il recula de plusieurs mètres alors que les hommes autour de moi approchaient telle une meute. Je fermais les yeux au moment où le souffle de plusieurs mâles résonna dans mes oreilles. Il y eu quelques secondes dhésitation puis une main se posa sur mon ventre avant dêtre imitée par d’autres. On touchait mes seins, mes fesses, mes cuisses. Une langue força mes lèvres pour venir m’embrasser puis on me fit tourner le visage de l’autre côté pour en faire de même.
On pinça un de me tétons, puis les deux en même temps, on tira mes cheveux, on pétrit ma chair mais je me laissais faire. Je ne sais pas combien de temps cela dura.
Quand je rouvris les yeux, la plupart des hommes s’écartèrent de plusieurs pas, seuls trois d’entre eux restèrent collés à moi.
— "Tu aimes sucer ?"
Je fis un hochement de tête pour répondre et je m’accroupis en essayant ne pas toucher le sol rugueux avec mes genoux. L’un des types me fit tourner le visage vers l’entrejambe de celui qui était à ma droite et il garda sa main agrippée à mon menton pour me faire ouvrir la bouche.
Le zip de la braguette retentit quelques secondes avant que le sexe trapu de son propriétaire ne vienne se poser sur ma langue. Jusque-là, je n’avais fait qu’accepter le contact de ces hommes sur ma peau mais ce qu’ils exigeaient maintenant était une toute autre chose.
J’aurais hésité mais celui qui me tenait par la mâchoire me força à m’enfoncer sur le sexe du second. J’étais en train de sucer un inconnu; Ce cap qui ouvrait la porte à tout le reste avait été franchi malgré moi et finalement ce n’était pas plus mal. De moi-même, peut-être n’y serais-je jamais parvenu.
Je pensais aux recommandations de mon mari et je fis de mon mieux pour satisfaire ce premier partenaire en m’imaginant qu’il était Laurent. Je le suçais amoureusement et en soufflant avec langueur. Il semblait ravi mais bientôt ses deux compères voulurent goûter à ce plaisir.
Ils me firent me tourner vers une autre entrejambe puis face à la dernière peu après. Après cela, les trois queues alternèrent les allée et venues entre mes lèvres et je m’abandonnais en ne pensant qu’à mon mari et à la satisfaction qu’il devait ressentir en me voyant aussi obéissante.
Je sentis mes seins lourds et mon ventre être pris de picotement, cela me permis de me détendre et de me libérer dune partie du stress qui mavait envahie à mon arrivée. Cette folie n’était pas uniquement un sacrifice, j’avais souvent eu envie de vivre une expérience extrême et Laurent était en train de me permettre de réaliser ce fantasme.
C’est le moment que choisit l’un des trois hommes pour venir derrière moi. Il plaça ses mains sur mes seins et il se mit à les caresser pendant que les autres baisaient toujours ma bouche. Il sy prenait plutôt bien, mes pointes dardaient et je ne me forçais plus pour soupirer lascivement.
Autour de nous, les types se déplaçaient sans cesse, cherchant le meilleur angle pour m’observer et ne rien perdre du spectacle. Je ne savais pas si leur présence me gênait ou mexcitait, je ressentais confusément ces deux sensations.
Je fus bientôt relevée, un genou me força à écarter les jambes et une main me fit me pencher en avant. Un des types en profita pour m’embrasser à pleine bouche et je sentis simultanément des doigts venir maladroitement frotter mes lèvres intimes. J’étais trempée, le mélange de peur, d’excitation et de honte qui mhabitait transpirait de tous mes pores.
Un doigt se glissa en moi, je tendis ma croupe et me cambrais pour être la maîtresse idéale comme mon mari l’avait demandé. Je ne protestais pas non plus lorsque le doigt remonta et vint me masser entre les fesses.
Le type restait doux, presque trop patient comme sil guettait ma réaction et peut-être celle de mon mari. Laurent avait été clair: "Offre toi quoi qu’ils exigent et rends moi fier".
Avait-t-imaginé que ses hommes s’intéresseraient à mes fesses et cela dès le début ? Il était trop tard pour lui poser la question.
Je ne pouvais me raccrocher qua ses consignes alors je creusais mes reins encore plus pour m’offrir à cette caresse dégradante.
— "Attends Farid. Je crois qu’on va vraiment s’amuser. Elle a l’air ouverte a plein de choses sympas"
Farid devait être celui qui m’embrassait puisque qu’il quitta ma bouche et guida mes mains sur ses épaules pour me permettre de rester en équilibre.
La caresse continua, je me mis à onduler mes fesses et je me retournais en lançant mon pire regard de traînée.
— "Tu aimes vraiment ça toi. Tu as envie quon te doigte le cul ?"
Les mots de mon mari me revinrent encore une fois: "Sois le fantasme qu’ils auront pour le reste de leur vie", alors je fis oui de la tête en continuant à tendre ma croupe.
Le type derrière moi couvrit son index de salive et il vint le placer contre ma rondelle alors que le troisième larron m’écartait les fesses. Je tournais mon visage vers eux et je me mordis les lèvres en miaulant lorsque la première phalange s’enfonça dans mon fondement.
— "Comme ça, cest ça que tu aimes ?"
Je me mordis les lèvres une nouvelle fois en regardant mes amants du soir et je murmurais une plainte pleine dencouragements.
Le doigt s’activa lentement entre mes fesses sans aller plus loin et je réagissais comme si cela avait été délicieux. Les yeux des hommes autour de moi brillaient comme ceux de gamins devant une vitrine d’une confiserie. J’avais limpression dêtre à la hauteur, j’espérais que Laurent était fier même si je ne le distinguais pas parmi les ombres autour de moi.
Mes amants changèrent de place alternant les rôles et enfonçant leurs doigts plus loin au fil des rotations. Lun dentre eux tenta de menfoncer son index et son majeur en même temps, je soufflais alors des "oui" malgré la sensation désagréable et je moffris de mon mieux.
— "Cest comme ça que ça te plait ?"
Je souris en hochant la tête comme je lavais fait plus tôt.
— "Ouvre-toi bien"
Cette fois, je fermais les yeux et jouvris la bouche en sentant mon partenaire enfoncer ses doigts autant quil pouvait.
Ils voulurent goûter à cette expérience tous les trois, leur ballet autour de moi recommença et lintensité de leurs attouchements alla crescendo. Je geignais, je criais parfois mais je conservais autant que possible un rictus d’envie et de connivence.
Et puis l’un d’entre eux vint devant moi et me fit me casser en deux. J’agrippais sa ceinture pour ne tomber lorsque sa verge pénétra ma bouche. Le second de ces messieurs se plaça sur mon flanc et il regroupa mes cheveux pour en faire une poignée et me maintenir par l’arrière du crâne. Je sentis le dernier écarter mes lobes fessiers d’une main et empoigner sa queue avec la seconde.
Le contact du gland contre mes muqueuses me fit frissonner et j’ouvris la bouche en grand pour hurler lorsqu’il fit céder mes muscles intimes. La verge que j’étais en train de sucer plongea dans ma gorge et pour la première fois je fus prise de panique. Les deux types s’activèrent et me firent aussi mal l’un que l’autre. J’avais l’impression que j’allais vomir et que mes chairs se déchiraient. Je voulais me débattre, je commençais même à trépigner et me cabrer pour m’échapper mais je parvins à me calmer en pensant encore une fois à mon mari.
Je fis de mon mieux pour supporter ces secondes de folie. Heureusement cela ne dura pas et rapidement cela devint un peu plus facile; Le type dans ma bouche me laissa remonter sur sa hampe et celui qui me besognait adopta un rythme moins brutal.
Je m’appliquais de nouveau, je soufflais et je poussais mes hanches à la rencontre de la queue qui me pénétrait.
Comme ils l’avaient fait plus tôt, mes partenaires alternèrent les rôles plusieurs fois, je ne savais plus qui me faisait quoi, je n’étais concentrée que sur le plaisir que j’offrais et celui confus que je ressentais même s’il était mélangé à d’autres sensations moins agréables.
Il fallut encore plusieurs rotations pour qu’il me vienne à l’esprit que je suçais des verges qui sortaient tout juste de mon fondement. Cela aurait dû me dégoûter mais je m’en moquais, seul comptais le fait d’être la parfaite amante.
Notre curieux manège ne cessa pas mais les trois hommes arrêtèrent de venir entre mes lèvres, il se contentaient de me maintenir en position et d’écarter mes fesses pour celui qui me sodomisait.
Mon corps avait fini par s’habituer à être pénétré de cette manière, je parvenais même à sourire de nouveau. Les hommes autour de nous scrutaient mon visage et mes réactions alors je leur en donnais pour leur argent. Mes sourcils restaient froncés mais je soufflais et je geignais comme une femme sur le chemin de l’orgasme.
Régulièrement je me tournais vers mes enculeurs pour leur lancer des regards reconnaissants. Je trouvais même la force de lancer quelques "Encore" a peine audibles mais parfaitement perçus par mon public.
J’espérais agir tel que mon époux le souhaitait, je voulais être celle dont il avait rêvé quoi qu’il m’en coûte.
Forcément, me montrer aussi réceptive ne fut pas sans conséquence et les trois hommes ne purent s’empêcher de menculer durement à tour de rôle pendant plusieurs minutes en me voyant réagir ainsi.
Je crus croiser le regard de Laurent, cela me donna la force de continuer à jouer les garces malgré les coups de boutoir qui me ravageaient. Je glissais ma main jusqu’à mon bouton et je me caressais fébrilement alors que le mieux membré de mes trois amants me brutalisait. J’arrivais à peine à ne pas m’affaler sur le sol et je criais tellement il me faisait mal.
Pourtant, le contact sur mon clitoris m’électrisa et poussée par la folie du moment autant que par mes sensations exacerbées, je parvins à jouir. Mon ventre me sembla pris de spasmes délicieux qui se mêlèrent aux appels à l’aide de mon pauvre petit cul. Mes yeux se révulsèrent et ma bouche laissa s’échapper autant de salives que de sonorités étranges. C’était divin et j’étais morte de honte.
— "Qu’est-ce qu’elle est bonne !"
— "Tu m’étonnes. Que de l’anal, elle kiffe et elle en redemande !"
….
— "A quatre pattes"
J’obéis malgré mes lombaires douloureux et je vins me placer sur le carton qui avait été jeté au sol. Je m’attendais à être baisée rageusement dans cette nouvelle position mais je compris que les trois types n’en pouvaient plus.
— "Cambre toi bien"
Ils se masturbèrent au-dessus de moi et vinrent éjaculer en se déversant sur mon cul encore ouvert. Cette figure de style doit avoir un nom dans les films pornos mais je ne le connais pas.
C’était humiliant mais je jouais le jeu et je les laissais faire en sentant leur sperme couler sur mes fesses et mes cuisses.
Lorsque le troisième eu fini, je cru pouvoir en rester là mais la voix de mon mari me fit comprendre que ce n’était pas le cas:
— "Ceux qui veulent se terminer de la même manière peuvent le faire"
Je me rendis compte que la plupart des types s’étaient masturbés en me regardant me faire sodomiser et que la majorité n’avaient pas tenus jusque-là. Quatre hommes arrivèrent tout de même et je dus attendre le cul tendu vers le haut qu’à leur tour ils éjaculent dans la raie de me fesses.
Je me sentais dégoûtante et collante quand Laurent vint prendre ma main pour m’aider à me relever. Il me tendit une serviette, je m’essuyais aussi vite que je pus et je la jetais par terre. Il me donna mon manteau que j’enfilais immédiatement puis il me prit de nouveau la main.
Nous fîmes un pas en direction de la rampe de sortie puis il se retourna.
— "Au revoir messieurs"
Ceux qui discutaient se turent et tous me regardèrent puis fixèrent mon époux. Dans leurs yeux se mêlaient une forme de tristesse, de l’envie et de l’admiration, exactement comme Laurent l’avait imaginé. Il posa ses lèvres sur les miennes et caressa mes cheveux puis il souffla.
— "Viens. On s’en va".
Nous allâmes jusqu’à la voiture sans un mot puis de nouveau il me serra contre lui.
— "Je t’aime".