Le lendemain donc, je n’ai pas déjeuné. C’était débile surtout que pour une fois j’avais faim mais disons que je suis entêtée et fière. Quand il est arrivé à l’appartement, après un bisous de bonjour et 2/3 mots pour savoir comment c’était passé nos journées, il m’a demandée si j’avais mangé à midi (ce qui tient quand même là aussi d’un acharnement compulsif de sa part). Ce à quoi j’ai répondu "non et tu le sais, j’ai laissé l’argent sur la table". Il m’a regardé l’air sérieux et a dit "tu sais quoi, je devrais te punir" et moi j’ai lâché un "pas cap" juste pour le provoquer. Il s’est approché de moi en me fixant, m’a attrapé un bras et m’a dit "tu en es sûre?" et je lui ai souri de manière très provocante et insolente. Et là d’un coup, il m’a poussée vers le canapé sur lequel il s’est assis et en 10 secondes j’étais sur ses genoux en position pour prendre une fessée. Je pensais qu’il ne le ferait pas mais il a baissé mon pantalon, puis ma culotte et sans rien dire il m’a claqué les fesses, une fois. Ce n’était pas fort mais j’étais tellement surprise que j’ai crié, plus de surprise que de douleur mais je n’ai pas cherché à m’enfuir. Puis il m’a frappé une deuxième fois, puis une autre… Mise à part la première, les autres claques étaient plus fortes, cela me faisait mal, je sentais mes fesses me chauffer. Je ne le cache pas, j’avais mal et j’avais des larmes aux yeux. Mais je crois qu’une autre chose me faisait pleurer, c’était le côté humiliant, je suis quelqu’un d’assez fière et là, prenant une fessée, chose humiliante, ma fierté en a pris un coup. En tout, j’ai dû prendre une douzaine de coups. Pourtant je n’arrivais pas à détester Benjamin pour ça. Pire, cela m’a excitée une fois la douleur et l’humiliation dépassée, enfin je crois même que le fait d’être humiliée comme cela m’a plu. Mais je ne lui ai pas dit. Il m’a relevée et en tenant ma culotte (en coton blanc), il m’a dit "va falloir acheter de la lingerie sexy maintenant".
Alors il m’a dit, plutôt donner l’ordre, d’aller en acheter sur internet. Je suis allée mécaniquement à l’ordi, fesses nues. En m’asseyant, j’ai dû grimacer de douleur et il l’a vu. Il m’a dit "que cela te serve de leçon car je n’hésiterai pas à recommencer et à y aller plus fort". Il est venu s’asseoir à coté de moi et je lui ai dit de choisir pour moi, comme si je cherchais à m’excuser ou peut-être pire comme si je cherchais à lui montrer que j’étais à lui et qu’il devait choisir pour moi. Ou alors parce que je n’avais aucune idée de quoi prendre, il veut de la lingerie sexy et je ne sais pas où en trouver, je ne sais même pas ce que c’est de la lingerie sexy. Ma lingerie, c’est des trucs en coton qui n’ont rien de sexy. Il m’a embrassée comme pour me remercier et on a regardé. Quand il y avait des choses qui lui plaisait, il mettait dans le panier mais toujours en me demandant si j’en voulais. Je disais oui à tout, ça lui plaisait, il payait. Moi parfois, enfin souvent, je trouvais ça osé, mais en même temps, je trouvais ça joli voir excitant pour certaines, alors j’imagine même pas pour lui qui devait imaginer la lingerie sur mon corps, son cerveau devait bouillonner. Il m’a pris plusieurs ensembles, des choses simples pour tous les jours, mais aussi des ensembles plus sensuels, voir sexy et même pour un indécent. En tout, il a dû me prendre une quinzaine d’ensemble simples, soutien-gorge et un dessous (string, tanga, shorty, culotte). Il a pris aussi deux ensembles avec une guêpière dont un terriblement sexy, et 3 ensembles avec porte-jarretelles. Il a ajouté 3 nuisettes sexy. Il a profité du moment pour m’acheter 3 robes dont une de soirée, 4 jupes, des hauts, une paire de chaussures à talons aiguilles. Il venait de m’habiller comme une femme. Mentalement, je calculais la somme, il y en avait pour prêt de 700, une folie, j’en étais mal à l’aise même si je sais que cela n’ai rien pour lui. Après on est allés au jacuzzi, moi dans le maillot le plus sexy, histoire de le remercier plus sympathiquement, j’avais l’impression de lui être redevable mais cela ne me chagrinait pas tant que cela. Le jacuzzi a apaisé mes fesses mais quand je me suis douchée, je voyais la trace de ses mains sur mes fesses blanches et quand j’appuyais dessus, cela me faisait un peu mal. Je lui ai dit, il m’a dit qu’il passerait dans une pharmacie pour prendre une pommade. Puis j’ai fait à manger, des lasagnes. On a regardé un peu la télé mais j’ai dû bosser un peu pour le lendemain, pour un TD.
Une fois couchée, j’ai eu envie de lui. Mais je ne sais pas encore aborder ça avec lui, c’est vraiment nouveau. Je ne me vois pas lui dire "Ben, j’ai envie de baiser", pour moi ça casse le truc, c’est même tue-l’amour. Alors j’ai commencé à me faire chatte, à me frotter un peu à lui puis à le caresser un peu. Il a bandé rapidement et je me suis glissée sur lui. Il a ouvert ma chemise et a commencé à me caresser puis à me lécher les seins, me tétant même ce qui m’excitait fortement. Il aspirait mes tétons entre ses lèvres, c’était une sensation très agréable, j’adore ça, je sais que les seins sont une zone érogène mais je ne pensais pas à ce niveau, ah si j’avais su ça plus tôt… Je frottais ma chatte humide contre son sexe dressé. Et puis, c’est lui qui a fait le dernier effort. J’ai senti son sexe sur ma chatte et puis il a poussé légèrement et je me suis laissée faire. Il m’a pénétrée lentement, j’ai eu un peu mal au début, il est gros pour moi. Mais bien vite la douleur a fait place à quelques chose de nouveau et de très bon. Est-ce ça le plaisir? En tout cas, j’ai vraiment aimé et cette deuxième fois a été pour moi plus agréable que la première, il parait que cela est normal. Au début, j’étais couchée sur lui et puis à un moment j’ai eu envie de me redresser. Dans cette position, c’est moi qui ai dirigé le mouvement et j’ai pu mettre les cadences que je voulais. Ben se contentait de me caresser les fesses, les hanches, le ventre les seins (ce qui entre nous était déjà follement divin) et moi je lui caressais le torse. Et finalement et inconsciemment, j’ai commencé à mettre un rythme assez rapide qui m’a fait monter dans le plaisir. J’ai commencé à gémir et ce plaisir était accentué par les caresses de Ben sur mes seins qu’il a commencé à pincer en tournant, à écraser entre ses doigts, tirer légèrement dessus. Et puis d’un coup, il a descendu une main sur mon pubis et a commencé à toucher mon clito et là, c’était wouah. J’ai eu comme un frisson tout le long de mon corps et puis j’ai joui en minute une première fois et je suis retombée sur lui, j’étais essoufflée, je commençais à être en sueur. C’est lui qui a repris le rythme tout en continuant à titiller mon clito. Il a mis un rythme rapide et par moment, il allait bien au fond de moi, heurtant mon utérus (enfin je pense) ce qui me faisait pousser des petits cris de douleur à chaque impact. Il était moins doux mais cela n’était pas pour me déplaire. Chaque impact m’amenait une petite douleur mais aussi comme de petits chocs de plaisir. Et puis, j’ai eu un nouvel orgasme et Ben m’a suivi en éjaculant en moi. Je sentais son liquide chaud s’écouler en moi, me remplissant, j’avais l’impression qu’il y en avait plus que l’autre fois, j’avais l’impression qu’il ne s’arrêtait pas. On est restés sans bouger en silence, toujours emboités l’un dans l’autre. Il me caressait le dos et les fesses tout en m’embrassant. Puis au bout de quelques minutes, j’ai glissé sur le côté. Je sentais son sperme coulait entre mes jambes. Il continuait à me caresser encore, cette fois mon ventre et mes seins, cette fois du bout de ses doigts.
On a commencé à parler, et puis est arrivée la discussion bizarre. Il a commencé à revenir sur ses goûts sexuels qu’il avait qualifié de "bizarres". Je n’avais pas eu de réponses la première fois, mais là il m’en a parlé sans que je demande. Je ne sais même pas pourquoi, était-ce parce qu’il était excité? parce qu’il commençait à avoir confiance en moi? Il m’a d’abord dit qu’il était échangiste, ce que je voyais ça de loin sans détails. Il m’a donc expliqué qu’il allait dans un club hyper select mais aussi avec des gens hors de son club. Bon, c’est vrai je trouve ça bizarre et j’ai attendu le moment où il aller me demander d’y participer. Il ne me l’a pas proposé et j’avoue être à la fois soulagée mais aussi un peu déçue. Suis-je à la hauteur de ce qu’il veut? Le pire, est-ce que j’aurai dit non, je ne sais même pas, mais je sais qu’on y viendra, à mes 18 ans passés peut-être car j’imagine bien que les mineurs et l’échangisme, ça ne doit pas aller ensemble. Et puis il est parti sur un autre truc, là même de loin, je ne connaissais pas, le candaulisme. Il m’a expliqué ce que c’était et là, j’ai hésité à m’enfuir dans mon appart (où l’électricité était revenue depuis la veille). Mais mon cerveau, encore sous l’excitation de notre petit coït et doublée par ses caresses, n’a pas fonctionné comme ça et je suis resté à l’écouter. Et pire, là il m’a dit que je pouvais, si j’avais envie de "baiser" avec qui je voulais mais qu’il devait être au courant et qu’il voulait savoir ce que je ferai voir me regarder avec un autre. J’aurai dû là aussi fuir mais non… Et je lui ai dit, et je m’explique toujours pas pourquoi j’ai dit ça:
-tu fais comment pour nous regarder, tu t’installes dans la chambre ou tu mets une caméra?
— ce que tu préféreras
— par vidéo, ça doit bloquer d’avoir quelqu’un qui regarde au bout du lit
— donc ça t’intéresse?
Merde, non, enfin je sais pas mais je me renseignais alors peut-être que oui inconsciemment j’étais d’accord. En même temps, l’homme avec qui je couche, celui que je pourrais appeler mon copain me propose de baiser avec d’autres hommes que je pourrai choisir ou qu’il me choisira. Et ma réponse, je l’ai pensé avec mon bas-ventre parce que mine de rien, je trouvais ça, je sais pas comment dire, un mélange d’excitant et d’intéressant.
— Oui, on pourra essayer un jour pour voir mais avec une caméra.
— alors on préparera ton logement pour ça avec des micros et des caméras que je pourrai contrôler de mon bureau.
A mon avis, il avait préparer son discours, ses arguments et surtout le moment d’après-sexe pour le demander. Je crois qu’il a compris qu’à ce moment là, qui est pour moi un moment où je plane un peu, on dit bien le 7e ciel, on peut tout me demander car je ne pense plus avec mon cerveau. Et comme une cruche, je me suis fait avoir. Je ne sais pas si j’en ai envie. Par contre ce dont je suis sure, c’est que j’aime le sexe, c’est une découverte et vraiment j’adore ça, surtout quand Benjamin éjacule en moi, j’adore la sensation, j’adore sentir la chaleur de l’éjaculation qui se propage dans mon ventre, je crois que c’est une des sensations les plus chouettes que je connaisse, bon avant je mets l’orgasme car là c’est pffiou, indescriptible quand tout mon corps vibre de plaisir et que cela est incroyable.
J’ai essayé de botter en touche en disant "oui on verra" mais je savais, j’avais compris que lorsqu’il avait une idée, il allait au bout. Et puis, il est persuasif quand il fixe avec ses yeux, avec son expression de visage très craquante, j’ai dû mal à dire non. Mais j’ai peur de ce qu’il me propose. Mais curieusement et malgré cela, je me suis endormie très vite sans réfléchir à ça.
Le lendemain, j’ai passé ma journée à la fac et j’ai mangé à midi, je n’aurai pas à subir une fessée ce soir, même si cela ne m’a pas forcément déplu, j’ai aimé être sous son contrôle total et puis cela m’a plus excitée que fait mal.
Le soir, Benjamin était déjà là, il était dans son bureau. Je suis allée l’embrasser et puis j’ai travaillé. Je ne suis sortie que pour préparer le diner, enfin il m’a aidée, pour la première fois d’ailleurs malgré le fait qu’il n’aime pas faire la cuisine. Mais, ce ne serait pas bien, ni juste, selon lui, que je fasse toute seule la cuisine mais finalement je l’ai viré en disant "ici, je pense que c’est mon domaine et j’aime bien cuisiner seule". Il est donc parti et s’est installé de l’autre coté du bar qui sépare la cuisine de la pièce à vivre. On discutait et puis je lui ai demandé s’il pouvait voir s’il pouvait commander une plancha pour mettre sur la terrasse pour faire une cuisson différente de la poêle. Mes parents ont en une et c’est hyper bon. Oui, on a aussi des discussions purement logistique. Il a dit qu’il allait voir ça le lendemain. On a mangé puis on est allé au jacuzzi. On a discuté de plein de chose et surtout d’une. Enfin moi, j’ai regretté que bientôt ce serait fini du jacuzzi. Benjamin a rigolé et m’a dit qu’on pourrait l’utiliser l’hiver car il y a un toit qui peut être mis et des ventaux pour faire une véranda. Voilà une bonne nouvelle!
Après le jacuzzi et une douche, sèche-cheveux, je suis allée me coucher. Ben m’a rejoint après sa douche. On a discuté un peu, moi blottie dans ses bras. Et il a fini par dire qu’il avait commander des caméras et des micros pour mon appartement. J’avais raison, il va aller au bout de son idée. Alors j’ai posé une question: "tu veux que je baise avec qui?". Sa réponse n’a pas tardé: "des camarades à toi à la fac et puis tu fantasmes sur ta famille, ton père vient, tu peux profiter qu’il vienne te voir et qu’il viendra plein de fois". Mon père, non mais ça va pas… Un camarade de classe ou de ma fac, à la rigueur mais mon père, non.
