Je repris vite mes esprits, la fête n’était pas terminée, et même si je venais de vivre une des plus grandes extases de mon existence, je m’exécutais et la suivais, prêt à poursuivre l’expérience.
Nous nous approchâmes du canapé, et c’est alors qu’elle défit sa jupe, me dévoilant son corps serti d’un magnifique tanga violet assorti à son soutien-gorge.
Bon sang ! Dans sa parure de dentelles, elle est vraiment splendide ; le photographe n’avait finalement pas beaucoup de mérite…
Seuls les tatouages gâchent pas mal l’harmonie de ce joli corps (oui, je sais, je suis un peu réac).
Je l’observe, et mesure la chance qui est la mienne ce soir… et une pensée profondément machiste me vient alors à l’esprit : « cette fille est à moi ».
Ce n’est pas très courtois, je l’avoue, et à l’antipode de mes habitudes.
Mais pas le temps de réfléchir à tout cela, Jessica m’interrompt en me demandant :
Alors ? Ca te plaît ?
Pour toute réponse, je la pousse sur le canapé.
Elle retombe, amusée, je m’allonge sur elle et l’embrasse.
Entre deux souffles, je lui réponds :
A ton avis ?
C’est alors que ma bouche quitte la sienne, pour glisser sur sa gorge, puis sur le haut de ses seins.
De mes deux mains, je tire sur la dentelle pour les libérer et les prendre.
Je les malaxe, les caresse, ils sont fermes et à la fois tellement doux…
Dans le même temps, je sens son corps qui remue : mes attouchements ne la laissent pas insensible… tant mieux… cela augure bien de la suite.
Je passe mes mains dans son dos et dégrafe son soutien-gorge.
Enfin… j’essaie…
D’une main d’abord, en bon frimeur spécialiste du déshabillage de femme pour lequel je tente de passer… j’enlève une agrafe…
Zut ! Lautre est restée attachée… mais en plus partie de biais et ma main glisse sur le tissu… bonjour l’expert…
Au bout de quelques secondes de surf digital maladroit, je décide d’envoyer ma deuxième main à la rescousse pour débloquer la situation…
Pour Don Juan, on repassera…
Jessica ne semble pas s’être aperçue de ma maladresse, ou elle s’en fout, et quant à moi, je suis déjà passé à autre chose : je contemple sa magnifique poitrine, enfin libéré de la dentelle.
Ses seins sont magnifiquement dessinés, ses aréoles, fines et délicates, et ses tétons pointent fièrement en ma direction comme m’appelant à les rejoindre.
Et comme si cela ne suffisait pas, la sueur qui commence à perler rend ces deux corolles luisantes, un peu comme une fine source de lumière qui attirerait un insecte.
Je ne vais pas me faire prier pour les butiner.
Je plonge donc ma tête sur son sein droit, aspirant son téton. Ma langue tourne tout autour puis repasse sur le sommet. Il est droit et rigide, Jessica se remue et dans un râle m’adresse des « Ohhh… Ahhh… oui… continue… C’est bon… » qui m’enhardissent.
Ma main gauche continue elle d’exciter le sein droit, je pince légèrement le téton, juste ce qu’il faut pour ne pas lui faire mal, mon index glisse autour de ce pic charnu, entraîné par la transpiration devenue plus abondante.
Ahhh… oui ! souffle Jessica.
Puis ma bouche se jette sur le sein gauche et reproduit le même mouvement qu’avec le précédent. Ma main gauche s’occupant elle du sein laissé libre et couvert dorénavant de ma salive.
C’est super… c’est bon… oui ! poursuit-elle de plus en plus fort, déjà trempée de sueur.
Rassasiée de sa poitrine et pour éviter la lassitude, ma bouche ou plutôt ma langue descend de façon saccadée sur son ventre, contournant le nombril, remontant et bifurquant vers les flancs, puis redescendant.
Parfois, mes lèvres se décollent pour remonter un peu plus haut, puis plus bas, de façon aléatoire et sans prévenir.
A chaque atterrissage-surprise, Jessica frisonne de plaisir et laisse échapper un petit cri.
Il faut dire que mes mains continuant de s’activer sur ses deux seins, ses yeux restent clos, me permettant un effet de surprise permanent.
Ce petit jeu ne doit pas durer plus d’une minute, mais je sens que ma partenaire est proche du point de rupture… son excitation est presque palpable, et je n’ai pas encore fait grand-chose pourtant…
Et pourtant, à aucun moment, je ne me demande si elle exagère : ses tressaillements, son souffle saccadé et ses yeux mi-clos : tout dans son corps trahit son état… je ne suis peut-être pas un si mauvais amant après tout.
Tout en m’occupant d’elle, je la regarde et ne peux m’empêcher de la trouver superbe dans son plaisir…
Etrangement, à ce moment-là, le visage de Marie-Maude s’impose à moi, un peu comme un avertissement un peu vain et désespéré de ma conscience qui veut m’empêcher de me compromettre et d’hypothéquer ma future relation.
A moins que ce ne soit mon esprit perverti qui tente d’imaginer Marie-Maude à la place de Jessica… Ce qui n’est pas pour me déplaire…
Tout en réfléchissant à ces questionnements métaphysiques, mes mains quittent ses seins pour attraper les côtés de son tanga et le faire glisser sur ses cuisses. Jessica m’aide en soulevant le bassin et m’encourage :
Oh oui ! Vas-y !
Tu dis que je vais y aller…
Son dernier rempart de tissu vole piteusement dans la pièce et atterrit je ne sais où, me dévoilant alors son intimité.
Ses lèvres intimes sont charnues et bien dessinées, faites pour le plaisir. Au-dessus, une légère touffe de poils roux leur fait comme une couronne ardente, faisant écho à l’incendie de désir qui ravage son ventre.
Et c’est tant mieux, j’ai toujours été mal à l’aise avec les pubis rasés, cela donne un côté un peu juvénile qui me dérange.
Sans attendre, je colle ma bouche sur son sexe, que je lèche tout en dardant ma langue.
Sous l’effet de surprise, Jessica relève la tête et exulte : « AHHHHH ! »
J’inonde son intimité de ma salive, cela ne change pas grand-chose au taux d’hydrométrie, l’intéressée étant déjà trempée depuis longtemps. Ma langue passe dans tous les sens, titille le clitoris, écarte un peu ses lèvres et les caresse de haut en bas, tandis que mes deux mains s’occupent chacun d’un de ses seins.
Ahhhh… mon Dieu… C’est… c’est génial… on dirait que vous êtes plu… plusieurs… ouiiiiii !
Je poursuis mon manège pendant quelques minutes, puis ma main droite délaisse son sein gauche, ce qui fait immédiatement réagir Jessica :
Non… continue, dit-elle dans un très léger souffle.
Elle ne s’attendait sans doute pas que j’enfonce alors un doigt dans sa vulve, la pénétrant finalement…
Ahhh….. oui ! Vas-y ! Tout en hochant la tête de haut en bas.
Mes mouvements sont saccadés, et rapides, mes va-et-vient digitaux accompagnent le patinage de ma langue tandis que ma main gauche continue de s’affairer sur sa poitrine, alternant entre la chair et le téton de l’un et l’autre sein.
Jessica ne crie plus… submergée par le plaisir, elle ne peut plus que souffler, son extase est proche.
Les sons qu’elle émet deviennent des râles, ses membres tressaillent sous les effets de mes caresses et de ma langue qui se font plus rapides…
Car il faut bien reconnaître que je commence à me fatiguer, et je veux la prendre.
Mais avant, je veux qu’elle jouisse, fort, comme elle n’a jamais joui.
Alors, avec l’énergie du coureur de fond fourbu dans son dernier kilomètre, je redouble d’efforts, ma main se fait plus fort, mon doigt va plus vite, et ma langue s’enfonce plus profondément.
Les mouvements de nos corps sont pris d’une inarrêtable frénésie : plus je bouge, plus elle ondule.
Sa voix retrouve toute sa force, car ses râles redeviennent des cris :
Oh oui ! Oh oui ! Comme ça, putain ! Je viens, je viens, je viens !
A mon grand étonnement, sa vulgarité m’excite, et m’encourage.
Oui ! Oui ! Oui !
Hurle-t-elle
Il faut qu’elle jouisse, je n’en pourrais bientôt plus.
Ca y est, je vais jouir ! Je vais jouir !
C’est alors que son corps se tend à une vitesse telle qu’elle projette des perles de transpiration sur le sol et les meubles alentour.
AHHHHHHHHHHH ! OHHHHHHHHHH !
Son agonie dure de longues secondes, peut-être une minute, qui sait, je suis moi aussi devenu fou, vaincu par l’effort.
Je m’effondre en même temps qu’elle sur le canapé, lourd, ruisselant.
Elle reprend sa respiration doucement, moi aussi. Ma mâchoire me fait mal, mes mains sont trempées de sueur pour l’une et de cyprine pour l’autre, mais si je n’ai pas retrouvé totalement mes esprits, je suis satisfait de mon tour de force.
Elle lève péniblement la tête, haletante, essoufflée, me regarde, me sourit, puis la repose, elle ferme les yeux; vaincue…
Elle est belle.
Dans le tiroir derrière toi, il y a des capotes.